Chapitre 5 - Perdu et perdue

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L'ambiance était pesante dans le bataillon quand Armin annonce la disparition de Lucile. Tous était assis sur le canapé, attendant désespérément une réponse des brigades spéciales. Le père de Lucile était également avec eux. Il leur racontait les faits, qu'elle avait débarqué sans prévenir pour demander des informations sur les ascendants d'Armin. Qu'est ce qu'elle irai faire d'une information pareille ? Ils évoquèrent toutes les fins possibles et imaginable de Lucile. Était-elle en vie ? C'était déjà la première question. Où était-elle ? Est-elle partie de son plein gré ? L'avait-t-on enlever ?

- Vous savez... ma fille est brillante... ma fille voulais entrer plus que tout dans ce bataillon ! Elle visait même des hauts postes, elle ne serai jamais partie, j'ai le sentiment qu'elle est en danger, elle n'est pas morte...

Les mots de M.Delacroix résonnaient dans la pièce. Plus aucun bruit ne vient troubler ce silence plus pesant que jamais. Cela faisait maintenant 24 heures qu'elle était portée disparue et ces chances de survie était « faible » selon les brigades spéciales chargée d'enquêter. Armin ne leur faisait pas confiance, il savait au fond de lui qu'elles mentaient, que c'était plus simple pour eux qu'elle soit portée disparue.
Alors il annonça qu'il irai la chercher. Eren lui rit au nez en disant qu'il n'aurai pas le courage de tirer ou d'enfoncer des épées dans la gorges des brigades spéciales de peur d'avoir des poursuites judiciaires. Armin baissa la tête, honteux car Eren eu raison de dire ça. Lui tout seul ? Partir pour aller la chercher, il n'était personne... pas assez courageux ni fort, mais il avait pourtant cette petite lumière qui le poussait à y aller.

- Même si tu pense que je n'en suis pas capable Eren, je sens que je dois y aller. Elle me fais confiance.
- Tu ne la connais même pas, elle s'en fou de toi.
- Et même si elle s'en foutait ? T'aimerai qu'on vienne t'aider si tu es en danger, même si tu ne connais pas la personne qui t'as sauvé.
- Me dis pas que t'es amoureux ?
- C'est pas la question, on ira tous ensemble la chercher, elle est membre de notre bataillon non ?

Tout le monde hocha la tête pour dire oui. Armin avait des talents d'orateur qui font froid dans le dos. Persuadé qu'ils allaient la sauvé, ils se métrèrent en route vers le centre du pays. Le coeur gros, la peur au ventre. Le père de Lucile était retourné chez lui, attendant une réponse du bataillon. Armin, perdu dans ces pensées, l'imaginait se faire torturer en prison, cette pensé lui donne des frissons, qu'importe si c'était de l'amour, de l'amitié, de l'admiration ou de la simple aide, il essayerai du mieux qu'il pu de l'aider. Ils formèrent des groupes de 4 et partaient à sa recherche. Heureusement, Erwin leur avait donné procuration pour fouiller les prisons du mur Sina. Alors ils en fouillèrent une, deux, trois, quatre ! Impossible ils ne la trouveront jamais. Jean, Mikasa, Annie et Armin arrivèrent dans une ruelle désaffectée de la ville. Une petite rue dont l'humidité était irrespirable, la saleté des poubelles par terre les faisait pincer leur nez pour ne pas respirer l'irrespirable.

Quand Lucile se réveilla, une faible lumière éclairait la pièce où elle était. Il faisait si sombre qu'elle eu du mal à savoir où elle était. Autour d'elle, 4 murs de pierre humide, une chandelle presque finie allumée sur une chaise en bois. Le plus inquiétant, c'était son état. Elle était à genou, dos contre le mur. Elle était simplement vêtue de sa culotte et sa brassière de sport, le reste de sa peau n'était pas cachée. Elle s'agitait pour essayait de se libérer de ces liens mais en vain. Elle était ligoté et ne pouvais plus bouger. Elle entendit tout à coup un bruit de clé, mais elle ne vit pourtant aucune porte. De la lumière avait jaillit du plafond, ce qui lui vaut de lui piquer des yeux et tourner la tête. une échelle apparu et descendit lentement de la trappe au plafond d'où venait la lumière. Deux voix graves d'hommes se distinguait dans les bruit extérieur à la trappe. Ils descendit les escaliers tout en rigolant. Quand ils eu touché le sol humide de la cave, ils fermèrent la trappe.
L'un des deux hommes s'approcha d'elle, mais Lucile baissa la tête. Il lui saisit le menton et la força à relever son visage. Elle essaya de s'y opposer mais elle n'était pas vraiment en position de force alors elle se laissa faire. L'homme la regarda dans les yeux. Des yeux de haine intense l'animait. Elle remarqua sur son épaule le symbole des brigades spéciales. Encore eux.

- Bien dormi ?
- Pas vraiment.
- J'ai deux ou trois questions à te poser Mlle Delacroix.

Elle eu un frisson. Qu'est ce qu'il leur veulent à force ?

- Qui est ta mère ?

Un silence envahi la pièce. Elle baissa sa tête, une larme coule sur sa joue, son cœur se serre. Elle se repris et releva sa tête. Elle fit un signe de tête de droite à gauche, signe de non. Le bras du brigadier se lève et elle reçu une gifle. Au contact de sa main avec sa joue sa tête tourna et se heurta au mur. Elle tourne la tête vers eux et refit non de la tête. Le brigadier, énervé cria qu'elle était totalement bête, il avait dis « vraiment conne ».

Armin était toujours dans la ruelle. Il regardait la moindre fenêtre suspecte, le moindre carré de poussière ou de muret détaché. Il vit par contre que certaines dalles au sol n'étaient pas pareilles que les autres. Un rectangle d'à peine 1 mètre sur 2 se dessinait dans le sol. Il entendit soudain des bruits venus d'en dessous lui, d'en dessous cette trappe. Les gens en dessous remontait. Vite, une cachette. Il ordonna à ces coéquipiers de se cacher. Jean  se mit derrière une poubelle, Mikasa grimpa sur un toit et Annie a l'encadrement d'une porte. Armin n'avait pas de cachette. Il senti un bras l'attraper. C'était celui d'Annie. Il n'étaient qu'à quelques centimètres de l'endroit où elle était capturée ils le savaient. Pourtant le souffle chaud et le parfum d'Annie lui fit perdre la raison, son cerveau était en incapacité de réfléchir...

- Pourquoi tu me regarde comme ça Armin ?
- Hein ? Euh rien, tu sens bon et...
- Je croyais que tu était quelqu'un de fidèle.
- Pardon ?
- Bah tu ne sort pas avec la fille qu'on cherche depuis 2 jours ?

Il fit les yeux rond. Lui ? Sortir avec elle ? N'importe quoi voyons.

- Je ne sort pas avec Lucile.
- Et ce n'est pas une raison pour me regarder comme un morceau de viande.

Il détourna le regard et s'apprêtait à sortir de sa cachette pour la sauver.

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