relation cristalline

Chapitre 8 - Espoirs

Il colla ces oreilles à la porte de la salle de bain, l'entendît fouiller dans un de ces tiroirs, puis le silence. Quelques secondes plus tard elle marchait vers la porte et ferma celle ci. Après quelques minutes de silence, il se décida enfin à sortir. La lampe de son bureau était allumé. Et sur celui ci, un mot, et un stylo.

Ce n'est pas comme si tu avais essayé de rester. J'attendrai le temps qu'il faudra pour que tu ai confiance en toi et en tes capacités Armin. En attendant on peut toujours être amis non ? Si oui, rejoint moi demain soir à 00h00 sous le noisetier de la clairière. Je t'attendrai toute la nuit, ou toute ma vie, s'il faut.
Bonne nuit.

Ce coup de poignard qu'il s'était planté tout seul et qu'elle remuait avec ce mot le fit courir au toilettes pour vomir. Il vomissait tout son repas, de dégoût pour lui même. Comme pour se punir de la laisser tomber. Il s'en voulais tellement. Quel con je suis. La colère laissa place à la fatigue, il s'allongea sur le sol, encore plein de vomi et ferma les yeux.

Quand Eren Jaeger, soldat de la 104e brigade d'entraînement rentra dans la chambre de son meilleur ami qui n'avais pas assisté au petit déjeuner, il vit d'abord la lampe allumé qu'il décida d'éteindre puis il vit le mot de cette inconnue. Il essaya tant bien que mal de regarder l'écriture pour voir si il y avait quelque chose de similaire avec ce qu'il connaissait mais non. Il se dirigea ensuite vers la porte de salle de bain ouverte et y découvrit Armin, sur le sol entrain de dormir. L'odeur était infecte. Il le secoua pour le réveiller.

-Mhm... quoi...
- Armin il est plus de 9 heures, qu'est ce que tu fais par terre viens là...

Il pris son meilleur ami sous les bras et l'aida à se relever. Quand ses yeux croisèrent le bleu rempli de larmes d'Armin, il le pris dans les bras. Qu'est ce qui c'est passé bordel. Il pleurait silencieusement. Comme si il ne voulais pas l'inquiéter. Mais le tremblement de sa mâchoire sur son épaule en disait long pour Eren. Il n'y comprenais rien. Qui était la personne qui causait ces malheurs et ces maux ? Il ne voulais pas poser de question, il estimais que Armin avait besoin d'une épaule pour pleurer et non pour l'interroger. Après ce long moment, les deux hommes se regardèrent, et Eren lui demanda si il voulais en parler. Armin secoua la tête de droite à gauche. C'était trop tôt. Il fit sortir Eren de sa chambre, et pris une douche, rangea sa chambre et nettoya la salle de bain. Il portait une chemise blanche, un jean et des baskets. Il sorti de la maison. De l'air. Enfin.

Assise sur un muret, elle ferma les yeux et respirais l'air doux du jeune printemps. Quand elle les rouvrit, elle croisa les yeux bleus d'Armin. Elle lui fit un signe de la main qu'il lui rendit. Après ça il alla vers les écuries. Un l'arme coula sur la joue de la jeune fille. Pourquoi cette histoire devrait-elle être si compliqué ? Parce que Annie, parce que le bataillon, parce que le contexte de mort, parce que les responsabilités... pour toutes ces raisons. Ils avaient autre chose à penser. Et malgré ça elle devait continuer à espérer.

Elle était si heureuse ! Hange lui avait donné la permission de sortir demain et elle comptait bien annoncer la nouvelle à Armin ce soir. Elle les vit se réunir dans la cour en face d'elle. Le capitaine Levi leur fit son discours habituel et ils se mirent à avancer vers la forêt. Il ne m'as pas regardé cette fois ci. Trop occupé par ces pensées il avait mieux à faire. Elle les regardait de loin quand Hange vient à sa hauteur et lui demanda ce qui n'allait pas.

- J'aime quelqu'un et il n'est pas prêt pour ça parce qu'il n'as pas assez confiance en lui. Je préfère lui laisser du temps de se connaître avant qu'on se fasse du mal.
- Je comprend, moi aussi j'ai aimé quelqu'un mais il est mort avant qu'on puisse se dire ce qu'on ressentait l'un pour l'autre. C'était le seul qui me comprenais et qui me suivais dans mes expériences folle. Il s'est sacrifié à ma place. Ça m'as valu mon œil. Mais ça m'as pris mon coeur aussi. Fais attention à ne pas trop attendre. La vie de soldat n'est jamais bien longue à part pour Levi. Tu sais qu'il a plus de 35 ans ?? Le vieux.

Elle descendit du muret, mis ses doigts sur sa tempe et me fit un signe. Je lui fit un signe de merci. J'étais décidé à lui dire mes sentiments ce soir mais je voulais lui laisser de l'espace. Une relation simple mais amoureuse quand même.

La brise du soir s'étalait sur le visage de Lucile quand ce fut 2 heures passé. Et il n'était pas venu. Mais elle avait espéré tout de même. Elle comptait rester mais la couverture qui la couvrait n'était pas bien épaisse et le vent arrivait à la décoiffé à merveille. Tant d'espoir et de préparation pour rien. Elle rangea les bougies, le gâteau, la nappe, les couverts et assiettes. Elle rangea tout ça dans son panier en osier et repartait la mine défaitiste et un arrière goût de trahison en bouche.