relation cristalline

Chapitre 13 - Agression

Le temps commençait à se gâter alors que Lucile rangeait le matériel dans la grange. Les autres c'étaient précipité dedans en entendant l'orage gronder. Une pluie torrentielle dévala le talus et frappa les arbres de plein fouet. L'eau se répandait à vive allure alors elle se dépêcha de rentrer. La jeune fille était trempé de la tête aux pieds et grelottait. Jean couru vers elle et lui prêta son pull-over. La maison était en bois et donc humide, atteignant seulement la température de 16 degrés par temps chaud. Elle l'accepta volontiers et parti se changer dans les toilettes communs quand elle croisa Armin dans le couloir.
- Ça va Armin ? Tu es tout pâle, constata-t-elle.
En effet, le blond avait le tint très clair. Il se hâta à partir quand elle le retenu par le bras.
- Armin ? Je t'ai demandé si ça allait.
- Oui ça va lâche moi.
Il sorti de son emprise et parti vers leur tente. Lucile ne comprenais pas pourquoi il réagissais comme ça et qu'est ce qu'elle avait fait pour mériter un tel comportement de sa part. Elle parti se changer dans les toilettes et quand elle reviens dans le hall, elle ne le vit pas. Jean quant à lui avait bien vu Lucile arriver et s'empressa d'aller la voir.
- Ah ! Tu vois qu'il te vas à ravir. Peut être un peu trop grand mais c'est normal tu n'as pas ma carrure de beau-gosse.
- Oui ça doit être ça, dit-elle en riant. T'as pas vu Armin par hasard ?
- Oh toujours Armin. Tu veux pas le lâcher un peu ? A ne voir qu'un numéro tu ne vise pas la cible.
- Que tu es philosophe Jean ! C'est moi qui te fait cet effet ?
- Quoi ?? Non ahah bien sûr que non qu'est ce qui te fais penser ça.
- Tu bégaye beaucoup en ma présence, tu es très protecteur et un poil jaloux. Ça fait un certain nombre d'indices non ?
- Oh y'a connie là bas je dois y aller à plus !

Armin était dans le lit, sous les couvertures. Il pleurait. Il tremblait. Il avait peur. Quelques heures plus tôt, Annie lui était tombé dessus. Elle l'avais bloqué derrière un mur, et ses bras aux deux extrémité de sa tête, il était bloqué. Elle lui avait demandé ce qui ne lui plaisait pas chez elle, il lui avait dis qu'elle était très jolie mais qu'il n'étais pas amoureux.
- Je vais te rendre amoureux si c'est que ça qui dérange.
Elle décolla sa main droite du mur, et la colla sur son entrejambe. De son autre main, elle lui tenait le cou, toujours contre le mur.
- T'aime pas ce que j'ai fais ? C'est pourtant ce qu'elle t'as fais l'autre conne de Lucile. Qu'est ce qu'elle a de plus que moi hein ??
- Arrête Annie tu m'étouffe...
- Va y supplie moi j'adore ça.
- Non... arrête je t'en prie...
Eren débarqua, poussa Annie, et lui hurla de partir sur le champ. Elle s'exécuta, et retourna au hall. Eren parlais dans le vide à présent.
- Armin ? Je te parle... ça va ? Qu'est ce qu'elle t'as fais...
Il parti lui aussi en courant, laissant Eren déconcerté.

La nuit tombait sur la forêt, Lucile décida de rentrer dans la tente. Elle chantonnait en se faisant un thé à la camomille. Armin sorti sa tête des couettes pour voir si ce n'étais pas Annie qui lui préparait un mauvais coup mais non c'était la fille qu'il aimait. Il mis ses pieds en dehors du lit mais garda les draps autour de lui. En entendant les bruits de pas, elle se retourna et eu un haut le cœur qui lui fit renverser son thé brulant sur elle.
- Pardon je ne voulais pas te faire peur...
- C'est rien ne t'en fais pas. Ça va ?
- Hum... je vais chercher une serviette.
Lucile voyait que ça n'allait pas. Que diable c'était-il passé ? Il était tout emmitoufler dans les draps comme pour se protéger du monde extérieur. Il lui éponger les vêtements avec la serviette.
- Voilà...
Il repris son chemin vers le lit.
-... je vais me coucher bonne nuit, dit-il.
Elle n'en revenais pas, où était passé le Armin pimpant qu'elle connaissait ? Quoi qu'il en soit, elle passa à la salle de bain pour se doucher, et hésita à aller au lit. Armin dormait à point fermés. Elle ne voulais pas le réveiller alors elle sorti de la tente, et se dirigea vers celle de Mikasa. Les filles papotaient de leur travail au sein de la mission, des garçons, de leurs familles avant la chute des murs...
- Salut les filles !
- Oh Lucile.
- Mikasa ? Je peux te parler un instant ?
- Évidement, répondit-elle.
Alors elle lui expliqua ce qui c'était passé. Et Mikasa lui révéla ce qu'avait vu Eren. Elle était resté bouche bée. Comment avait-elle pu faire ça à Armin ? Le garçon le plus gentil et innocent de la Terre. Ça la dégoûter à point où elle eu envie de vomir. Elle remercia Mikasa pour ces informations précieuses et lui souhaita une bonne nuit. Lucile se trouvait bête de l'avoir laissé tout seul alors que Annie se trouvaient là. À son retour à la tente, il dormais toujours aussi profondément. Elle passa devant lui, et lui déposa un baiser sur le front. Pourquoi est-ce si compliqué entre lui et elle ? Ses pensées dérivèrent vers un futur heureux, où les Hommes avaient vaincu les titans, où Armin l'avait demandé en mariage après lui avoir avoué son amour, où elle serai enceinte de lui et ils seraient heureux. Les songes s'effacèrent quand il se retourna dans le lit. Au fond d'elle, elle savait que cela n'arriverai jamais. Alors elle profitait de chaque instant avec lui. Elle s'allongea à côté de l'homme qu'elle aimait, et s'endormie.

Les deux semaines étaient passé à vive allure et pourtant l'histoire Armin-Lucile était toujours au point mort. Ils avaient bien essayé de se rapprocher mais un évènement ou quelqu'un venait toujours gâcher le moment. Une fois par exemple, Lucile préparait le petit déjeuner et Armin essayait de flirter avec elle, il se rapprochait dangereusement de sa bouche quand soudain, Jean débarqua pour demander à Lucile de lui rendre son pull. Évidement il ne s'était pas excusé puisqu'il envisageait Lucile sous toutes ses formes. Surtout dans celle où elle était dans son lit à lui.
Ils étaient de retour sur Paradis et le peuple les acclamait de plus belle. Ils sont tous revenus sain et sauf. En même temps, Hange avait choisi l'élite pour cette raison.
Quelques jours plus tard, Lucile alla voir son père pour lui rapporter son expérience du dehors. Avant de partir, Me Delacroix avait donné à Lucile une boîte.
- Elle contiens les affaires que ta mère a oublié avant de partir. Prend en soin c'est le seul héritage qu'elle te laisse.
- Je ne crois pas que ça me soit utile. Elle nous a abandonné. Je ne veux plus en entendre parler.
- Prend la quand même s'il te plaît.
Évidement elle l'eu pris pour faire plaisir à son père. Sur le trajet du retour elle hésita longtemps. C'était comme la boîte de Pandore. Et elle céda à la tentation puisque quand elle revient au QG elle se décida à ouvrir la fameuse boîte.