Chapitre 10 - Hésitations

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Quand le vieux réveil que son père lui avait donné sonna pour 7 heures, elle plissa les yeux au soleil naissant du matin. Elle ouvrit la fenêtre, et son mal de dos lui fit regretter de ne pas avoir dormi dans son lit. La brise du printemps s'étale sur son visage et ces yeux se ferment. En revoyant le corps peu vêtu d'Armin quand elle est allé le voir cette nuit la, ces joues rougissent intensément. Son cœur se serra et elle alla dans la salle de bain. La douche chaude et l'odeur de son gel douche à la framboise et à la menthe poivrée envahissait la pièce. Elle mis une serviette sur la tête et l'autre autour de la taille pendant qu'elle se brossait les dents. Des coups retentirent sur sa porte.

Il était 7 heures et demi c'était bientôt l'heure de partir vers l'extérieur. Quand elle ouvrit la porte, Armin rougit de la voir en petite serviette avec sa brosse à dents dans la bouche. Elle lui fit un regard interrogateur puis elle ouvrit la porte en plus grand pour l'inviter à rentrer. Il détourna le regard, gêné par la situation et rentra dans la chambre la moins rangée qu'il ai vu. Les vêtements étaient par terre, la poussière sur les étagères, les livres mal rangé dans la bibliothèque. Il remarqua même une petite culotte rose sur le parquet ce qui ne manqua pas de le faire rosir.

- Assied toi j'en ai pour dix minutes. Qu'est ce qui t'amène ?
- Dis moi tu compte ranger ta chambre avant de partir ? Parce que là...
- Tu peux le faire si tu veux. Dis Lucile en riant.

Il se leva et commença à ranger les livres par ordre alphabétique sur les étagères de la bibliothèque en bois.

- Je voulais m'excuser pour ne pas être venu l'autre soir. J'étais avec Annie et je n'ai pas osé te le dire.
- Oh... je vois. Dis t'elle en laissant dépasser sa tête de l'encadrement de la porte.

Elle enfila un jean et un pull tandis ce qu'il découvrit son portrait sur le bureau. L'avait-elle dessiner lui ? Mais oui c'est lui ! Traits pour traits. Il époussetât le bureau et mets les vêtements dans la panière. Il hésita un long moment à prendre cette même culotte vu un peu plus tôt pour la mettre à laver mais il ne pût pas. Elle sorti de la salle de bain et remarqua sa chambre entièrement rangé. Elle fit un tour sur elle même afin de mieux apprécier l'environnement et remercia Armin. Elle vit également la culotte au milieu de la pièce qu'elle empressa de prendre et de mettre dans le panier. Gêné, les deux ne savaient plus où se mettre. Elle décida de faire deux ou trois pas en avant, puis de se pencher vers lui. Elle lui pris les mains et s'approcha de lui, leurs lèvres n'étaient seulement qu'à quelques centimètres. Leurs souffles s'entremêlent et leur cœurs battaient à l'unisson.

Sasha, toute contente de faire partie de la brigade qui allait partir se dirigeait vers la chambre de Lucile presque en courant pour lui montrer sa nouvelle performance de jonglage. Quand elle ouvrit la porte, le choc la pris comme si le toit d'lui tombait sur la tête. Ils étaient si proche et en même temps leurs lèvres ne se touchaient pas. Ils tournèrent la tête vers Sasha qui s'empressa de refermer la porte aussi tôt et décida d'aller tout raconter à Connie.

- Merde Sasha. Dis le blond qui parti en courant en la laissant en plan.

Il la rattrapa et plaqua sa main sur sa bouche.

- Si tu dis un seul mot sur ce que tu viens de voir Sasha je vais voir le caporal Levi pour lui raconter tes dégustations nocturne dans le frigo. Compris ?

Elle secoua la tête. Il la lâcha et elle parti chercher son sac à dos pour le voyage. Non Lucile ! Je l'ai laissé en plan mais quel con. Quelques minutes plus tard, elle descendit, la mine en cafard avec son sac à dos. Elle passa à côté de lui comme si c'était un étranger. Et ce qui lui fit le plus mal c'est son regard de dégoût envers lui. Il la suivit pour rejoindre le reste du bataillon qui devait partir et après les « au revoir », ils partirent sur leur chevaux. Celui de Lucile était couleur terre et sa crinière était noire avec des reflets bleus au soleil. Il était très obéissant et réclamait souvent des carottes quand il eu fait une bonne action. Quand ils arrivèrent devant la grande porte du mur Maria, Lucile senti un regard perçant sur elle. La brune tourna le regard pour trouver qui la scrutait tant dans la foule qui les acclamait mais elle ne vit personne qui puisse la regarder comme elle le ressent. Alors elle passa outre et le groupe avança vers « le dehors ».

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