Armin était au dessus de moi. Haletant. Les gouttes de sueur coulais le long de son front. Son souffle mêlé à ses gémissements était une mélodie divine à mes oreilles. Quand je jeta un rapide coup d'œil à mon corps, j'étais nue. Il me faisait l'amour, et pourtant je ne ressentais rien. C'était comme si son sexe n'étais pas à l'intérieur de moi. Et pourtant on faisait l'amour. Je lui demanda d'arrêter.
« T'aime pas mon amour ? »
Mon amour ? Attends... qu'est ce qu'il se passe ? Armin ne devenais plus qu'une silhouette et bientôt tout devenais flou.Je me réveilla en sursaut. C'était un rêve. Je vérifiais quand même si j'avais toujours mes sous vêtements, ils y sont. Pas d'Armin dans ma chambre ni dans mon lit. Quel rêve... et dire que je pense à ça moi, cela veut peut être dire quelque chose. Sûrement le fait que je le désire bien plus que je n'ose espérer. Mais bon quand même, rêver qu'il me fasse l'amour ? Je vais loin non ? C'est sûrement normal. Je regarde l'horloge au dessus de mon bureau. 3h30 du matin. Je décidais de sortir de ma chambre, et aller dans la cuisine pour boire un verre d'eau, ou d'autre chose si l'envie m'en prenais.
- Je peux savoir ce que tu fais ?
Merde grillée... J'avais oubliée que Livai adore errer dans les couloirs la nuit.
- J'allais boire un verre d'eau caporal.
- Tu veux m'en parler ?
Je savais à quoi il faisait référence, la lettre de ma mère.
- C'était juste un mauvais rêve, ne vous en faites pas pour moi.
- Tu sais, ma mère est morte à côté de moi, je vivais dans les bas-fonds de la ville avant. Mon oncle m'as recueilli, nourri, appris à me battre, puis il m'as abandonné. Quand Erwin m'as recueilli dans le bataillon, je n'étais qu'un jeune adulte insolent. Il m'as appris ce qu'était la confiance et... l'amour. Surtout fais confiance à Armin, il est l'espoir de la nation.
Comment savait-il ?
- Merci caporal, je vous promet de donner mon coeur de soldat à l'humanité. Cependant, j'ai peur que mes émotions impacte mon devoir. Et pour autant, je sais que je ne peux pas m'arrêter de l'aimer.
- Tu fera ce qui est le plus juste au moment venu. N'y pense pas. Profite du temps qu'il nous reste avant la mission, beaucoup périrons.
- Oui caporal. Je retourne me coucher.
Je partais en direction de ma chambre.
- Merci caporal.
Puis je ferma la porte. J'aurai jurée qu'il a souri. Cette conversation me fit du bien, nous partions demain matin pour la reconquête de Shiganshina.Ce matin là, la boule au ventre ne me lâchait pas d'une semelle. Tout ira bien, ne t'en fais pas Lucile. Je rassemblais mes affaires, et je mis l'alliance de ma mère autour du doigt, comme pour me porter bonheur.
- Tu es prête ? Demanda Armin, appuyé sur l'encadrement de la porte.
- Évidement, laisse moi juste mettre mes bottes.
Je m'assieds sur mon lit, enfila ma première botte, à mon pied gauche. Il s'approcha de moi, se baissa et me fit mon lacet. Quand il eut fini, il pris la deuxième botte et me l'enfila. Ses doigts était très délicats. Je me relève, il se redresse. Dans un élan que je ne saurai expliquer, je l'enlace, le serrant de toutes mes forces dans mes bras. Il sentais la vanille et la cannelle. Ses cheveux longs et blonds étaient doux quand je passais ma main dedans. Son souffle était régulier et rassurant. Les battements de son cœur était purs. Et sa présence était bénite.
- On doit y aller... je prends ton sac.
Je lui souri simplement, et je vis dans ces yeux une sorte de lumière. Une de celle qui m'emmène au loin, sûrement de l'amour.Sa stratégie était simple. Voyager de nuit pour éviter les titans. C'est alors qu'on marcha une nuit entière dans la forêt, accompagné de nos chevaux. J'avais peur ; je tremblais. Il me pris la main, il tremblais aussi.
- N'est pas peur je suis sûr que tout ira bien pour nous, j'irai te rejoindre après m'être occupé de Reiner.
- Merci, toi aussi tu trembles...
- J'ai juste peur de te perdre, tu compte beaucoup pour moi.
- C'est une peur irrationnelle tout ira bien ne t'en fais pas.
Nous avons continué notre chemin main dans la main, de temps en temps il me demandais si ça allait.Le matin se levait sur Shiganshina. Je reconnaissais l'endroit malgré les ruines. Au tournant, ma maison. La végétation avait pris le dessus. Le sang séché était encore sur les murs.
- Lucile ! Devant ! Un titan de 3 mètres !
- Je m'en occupe.
Je m'élançait, l'adrénaline de l'endroit me donnait de la force. Je m'accroche à sa tête et lui découpa gentiment la nuque. Il tomba au sol. Je m'accroche à quelques toits pour rejoindre les autres sur le mur Maria. La première équipe, celle du caporal Livai et celle d'Hange devait s'occuper de Reiner. Ainsi que des autres titans. J'étais chargée de tuer les titans avec l'escouade d'Hange. C'était Armin qui m'avait changée de faire ça. « Pour ne pas que tu affronte Reiner. Tu sera en sécurité avec Hange. »
On se regarda. Il s'approcha de moi. Je sentais que je rougissais. Il me pris dans les bras.
- Ne meurt pas s'il te plaît. Quand tout ça sera terminé Lucile, je pourrai enfin te dire ce que j'ai sur le coeur, quand on ira voir la mer, je pourrai enfin tout te dire.
Je ne savais pas de quoi il parlais. En réalité, si je savais. Mais je faisait comme si. Parce que je ne voulais pas le brusquer.
La mer. J'ai hâte.
On se séparâtes, à contre cœur.
Nous devions à présent trouver Reiner, et l'éliminer.
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relation cristalline
Fanfiction845. Chute du district de Shiganshina. Eren, Mikasa et Armin fuient leur terre natale. 850. Armin rencontre Lucile, une fille du même district que lui. Leur histoire, leur amitié, leur promesses et leur amour seront-t-ils plus forte que la réalité...