~LITTLE DAY~

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Dimanche matin, lorsque je me réveillais, je me rappelais de ce qui s'était passer à la fin de la soirée, et ça me rendait heureux.
Il faisait d'autant plus beau ce jour là. En regardant mon cadran, je vis qu'il était déjà dix heure et demi. Je pris mes messages, puis descendit à la cuisine pour me prendre la part de pizza froide que j'avais laisser dans la boîte pour dejeuner.
-Maman. Criais-je.
Aucune réponse. je devais être seule. C'était une belle matiné.
Je pris une longue douche chaude, me brossais les dents, m'habillais. J'aurais aimer faire la grâce matiné, mais me connaissant, je me serait sentit mal de ne rien faire par un temps aussi radieux. ALors je sortis sur la galerie, m'assis sur les marches et textais le groupe:
Moi:Heilleee vous faite quoi aujourd'hui ?
Dylan: Voilà un revenant. On était sur que tu était mort.
Moi: Dsl. Je voulais vous texter mais j'avais pu de batterie.
MENSONGE.
Tanya: T'étais partis où ?
Moi: C'est pas la question. Quelqu'un est partant pour aller trainer au parc ?
Léa: Mat à un secreeeeeet.
Tanya: Qu'est-ce que tu cache ?
Moi: Rien, laisser moi.
Dylan: Qu'est-ce qui était si important pour que tu nous aies planter là sans rien nous dire.
Moi: Bon, laisser faire. Je vois que personne veux me répondre..
Léa: Arrête de faire t'as tête de cochon. T'as raté un magnifique rateau prit par Dylan.
Dylan: LÉAAAA.
Moi: HAHAHAh je veux tout savoir.
Léa: J'arrive. Laisse moi dix minutes, je vais te raconter ça.
Dylan: Je veux être présent. C'est pas vrai que je vais vous laisser déblatérer un tas de connerie sur moi sans pouvoir me défendre.
Tanya: Hééé. Je veux être là aussi.
Moi: Je vous attend, les mecs.

*

On s'installa sur la galerie derrière. Léa me raconta comment Dylan avait essayer d'avoir le numéro d'une fille qui avait simplement répondu non, aussi sec que le désert.
-J'ai essayer de pas rire, je te jure, mais c'est tellement sortis rudement que je pouvais pas m'en empêcher, se défendit Léa.
-Il était comme «Heu,,, je peux avoir.. et bin si tu veux bien sûr.. est-ce que je pourrais, tu sais, avoir ton numéro» et là la fille lui a simplement dit non et elle est partit avec ses amis. Et ce con est rester planter là sans rien dire. C'est sûr qu'on pouvait pas s'empêcher de rire.
-Ah nooon. J'ai raté ça.
-T'étasi où justement ? Me demanda Dylan, coucher sur les planches de bois entre les pieds de nous trois, assis sur des chaises de camping.
-C'est pas t'es affaires.
En me tournant vers lui, je le vis faire un petit sourire moqueur. Il ajouta presque immédiatement:
-T'étais avec une fille ?
-Quoi ? Non. Non, j'étais pas avec une fille.
-Un mec ? Demanda Léa.
Une vague de chaleur me transperca tout le corps. Je tentais de cacher mon malaise, mais les quelques secondes de silences que je pris avant de répondre avaient déjà convaincu tout mes amis.
-Sérieux, vous m'énerver.
-Alors t'étais avec un gaŗçon.
-Un ami, me défendis-je.
-Tu sais, si t'es homo, tu peux nous le dire, hein.
Je regardais Léa. Mon coeur battait la chamade, et je tentais d'être aussi naturel qu'il était possible de l'être. Mais je ne réussis qu'à articuler un tout petit non qui n'avais pas l'air vraiment convaincant. Ça y est. Ils allaient savoir.
Je n'en ais jamais fait tout un drame, mais je n'étais pas sûr de vouloir que les autres le savent tout de suite. Je n'étais pas encore prêt. Je ne ressentais pas ce besoin.. et si jamais ils me voyaient différemment. Si Dylan trouverait bizarre de traîner avec moi en sachant que j'aime les hommes... et je sais que Tanya m'accepterais, mais est-ce que c'était accepter dans sa religion ? Je ne connaissais pas vraiment sa religion, mais ses parents allaient-ils encore m'accepter ? Dommage, si je ne pouvais plus aller chez elle. Sa mère faisait des repas musulmans à tomber par terre..
Non, c'était sûrement des préjugés. Mais si...
Je ne voulais pas qu'il sachent. Je savais qu'ils m'accepteraient, mais je n'étais pas prêt.
-Non. Je suis hétéro. Arrêter, c'est bon. On a compris là.
Je me levais de ma chaise et prit la direction de la maison dans le bus d'aller me chercher une cannette de coca.
-Même plus le droit à une vie privé ici, grommelais-je, tandis que je traversais la porte.
Je me rendis compte que je transpirais à grosse goutte. Il faisait horriblement chaud, et mon coeur résonnait dans mes tempes. Ils avaient faillit savoir.
Non. Je n'étais pas encore prêt.

*

Pov Alexy

-Mon chérie, je pars faire les courses. Tu me garde t'a petite soeur.
-Ouais, lui répondis-je sans lever les yeux de mon téléphone.
-Je reviens dans une demi-heure maximum.
-Ok.
-Si jamais elle a besoin de changer sa couche, il y en a sous...
-Maman, je peux pas faire ça.
-Ahhh. Alexy, aller. T'es plus un enfant. Il faut savoir prendre t'es responsabilité..
-Je m'en fou de mes responsabilités. Je toucherais pas a du papier plein de merde. Je vais attendre que tu revienne.
-Parle-moi sur un autre ton sinon c'est toi qui va la changer pendant une semaine.
Je ne répondis pas, faisant mine de continuer à traîner sur mon téléphone. Je pris une bouchée de mon bol de céréal en essayant d'éviter son regard jusqu'à ce que j'entende la porte d'entrer se refermer derrière elle.
C'est pas vrai. Je n'ai jamais voulus avoir de petite soeur. C'est elle qui voulait un autre enfant. Et maintenant, elle m'oblige à m'occuper d'elle. Je n'ai jamais rien demander. C'est injuste, qu'elle me dise que je ne prenne pas mes responsabilité alors que ce n'est pas MA responsabilité.
Et pourtant, je l'aime ma peitte soeur. Alors je me tais et je le fais.
Je fais défiler les photos sur mon téléphone. Une photo devant le miroir. Une autre à la plage. Une autre de sa soeur et lui.
À chacune des photo, son sourire était rayonnant. On voyait une bonne humeur constante sur son visage.. lorsque Lena ne l'insultait pas, bien sûr.  Il dégageait quelque chose que je n'avais jamais vue chez personne, ou très rarement. Et ce quelque chose me fascinait.
Je continuais à défiler les photos, une après l'autre, remontant les années de son existence jusque-à la première. Une photo de lui lorsqu'il avait environ dix ou onze ans, qui faisait des doigts de lapin à une fille. La même avec laquelle il s'était « battu » où les casiers. Léa, qu'il m'avait dit il me semble.
Je voulu faire défiler la photo, lorsque mon doigt accrocha maladroitement le bouton lune, dessinant un petit coeur en bas de la photo.
MERDE.
Je m'empressais de l'enlever. Mais trop tard. Il avait probablement déjà eu la notification. Je restais quelques secondes en supsens, scrutant la photo et le cœur maintenant vide. Il allait savoir que j'avais regarder des photos. Oh non, il va sûrement se demander pourquoi. Et ça va être bizarre.
Je laissais retomber mon téléphone sur la table, et constatait le silence pesant de la maison. Un silence qui se brisa quelques secondes plus tard lorsque Emma, ma petite soeur, commença a pleurer du berceau de sa chambre.
Je me levais pour aller la trouver, tentant de chasser de mon esprit l'incident qui venait de se produire. Et espérant qu'il voudrait bien me reparler lundi matin.

I CAN'T BELIEVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant