~END OF THE NIGHT (5)~

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Tout sortais comme si ce que j'avais en moi me suppliait de finir dans les toilettes.
Je pense que j'avais beaucoup trop bu. Et que j'avais beaucoup trop fait le con... et aussi que je m'étais assez ridiculiser pour mes trois prochaines vies assurément.
Et maintenant, je savais même pas quel heure il était. J'avais sûrement dormit, parce que j'avais déjà l'impression qu'on était le matin et pourtant, il y avait autant de personne qu'il n'y en avait à mon arrivé, voir plus.
Lorsque je fus a peu près correct pour ne pas dégueuler sur le sol, je sortis ma tête du bol de la toilette et cherchais mon téléphone dans mes poches. Durant un instant, je crus l'avoir perdus, mais je me rappelais l'avoir mît sur le bord du lavabo en arrivant. Je le récupérais, essayant tout de même de ne pas me tenir loin du bol des toilettes si jamais j'avais un nouveau... « vidage ».
Il était une heure du matin, rien que ça. En regardant mes notifications, mon coeur s'arrêta. Je dus cligner trois ou quatre fois des yeux pour réaliser que c'était vrai.
J'avais dix nouveaux messages.
Tous d'Alexy:
A:Mec t ou?????
Celui là était de onze heures. Puis, une demi heure plus tard, il m'en envoya deux autres.
A:Je pense que j'ai merdé
A: la musique elle est trop pas bonne.
Et plus tard:
A:Ton ami est vrm super. Je l'adoooore.
A: T vrm une sale drogue.
Une drogue? Je ne comprenais pas. Pourquoi est-ce qu'il me traitait de drogue? Les messages d'après était encore plus bizarre.
A:Tu pense qu'on pourrait avoir une grenouille?
A: je vais tlm regretter demain.
A: T où? Ramène toiiiiiii.
Tout les messages avait quinze minutes d'écarts chacun environ. Et je noel comprenais même pas la moitié. De quoi est-ce qu'Il me parlait. Pourquoi à moi?
Je relisais les messages, le coeur serrer comme si j'étais sous le coup de la pression, alors qu'en faite il s'était sûrement tromper de destinataire. Ces messages n'était pas pour moi, c'est clair.
Et alors que je me disais ça, je reçu une nouvelle notification, de lui encore. Et cette fois, je ne pouvais pas me couvrir la face.
A: Mat. Tu me rejoins sur le toit stp?
Mat.
Je me rendis alors compte qu'un grand sourire s'était dessiner tout seul sur mon visage. Sans pouvoir m'en empêcher, je sentais mes épaules se décrisper, ma tête se relâcher. Il me parlait, a moi. Il voulait me voir.
Moi.
Sans même prendre le temps de lui répondre, je me levais et sortis de cette salle de bain qui empestait l'odeur de marijuanas et descendait les marches quatre à quatre. Il fallait que je trouve un moyen de monter sur le toit, même si mon mal de coeur n'allait pas en s'améliorant.

Pov: Tanya

Je n'avais pas répondus à Daren finalement, et il étais encore là, dans cette grande maison au milieu de tout ce monde alors même que j'aurais voulu être à mille autres places que la. Je ne sais pas ce qui me retenait.
Après l'heure que j'avais passer à parler avec deux personnes complètement geler qui parlait de manière incongrue dans un bain, je me sentais un peu mieux. Et bizarre. Peut être l'odeur constante du join... est-ce que l'on peux être geler rien qu'en respirant?
En tout cas, j'étais redescendue. Contre tout attente, je m'étais promener un peu partout dans la maison. Je n'avais pas encore croiser ces cons de ma classe, ni Léa et David d'ailleurs. Je les cherchais depuis un moment, mais pas une seule trace d'eux.
Il y avait plus de personne qu'a notre arrivé, ça c'était sur. Nous étions au moins deux cent, et peut être plus.
Je sortis dans le jardin. Il était plutôt grand, avec une piscine creuser au centre, un coin feu de camp et une table de pique-nique en verre avec un parasol.
Il y avait une cinquantaine de personne rien que la, dont une dizaine dans la piscine. Parmi eux, je reconnus Dylan, dans un coin de la piscine, tout seul. Il semblait dans les vapes, ou bien dans un autre monde.
Inquiète, je m'approchais de lui et m'assis sur le bord de la piscine. Je dus lui tapoter le dos, complètement tremper, pour qu'il ne remarque enfin.
-Ça va? Lui demandais-je sur un ton inquiet.
-Pourquoi, j'ai l'air de ne pas aller?
-A vrai dire, pas vraiment.
-Je pense juste que j'ai un peu trop but de mélanges bizarre... promis, je boirais plus jamais.
-Ouais, c'est ça.
Je réussis à entrevoir un petit sourire se dessiner un instant sur son visage avant de redevenir vide.
-Je me sens vraiment pas bien.
-Aller, sort. Je vais te chercher une serviette.
J'en trouvais une plier sur une chaise longue près de la piscine. J'aidais Dylan a sortir de l'eau, puis le recouvris de la serviette et le fit s'asseoir sur la chaise longue.
-Ça va mieux?
-Un peu... merci d'être là.
-Ça fait plaisir.
Et avant que le silence commence à devenir gênant, je rajoutais:
-Tu sais elle est où Lea?
-Absolument pas. Ça fait une éternité que je l'ai perdus.
-Et Mathis?
-Encore plus longtemps. Je l'ai pas vue depuis qu'on est rentré... ah non, je l'ai vue dans le salon tantôt. Il semblait assez bourré.
-Et toi donc.
-Tu pense que je suis encore bourré?
-Totalement.
Il me donna un petit coup de coude, comme si ça le vexait mais je savais que c'était pour rire.
Je le regardais: il me regardait.
Ça avait l'air bizarre.
C'était bizarre.
-Je sais pas si c'est l'alcool qui me fait dire ça, mais j'ai vraiment envie de t'embrasser.
Je restais silencieuse. Aussi choquer que lorsque j'avais balancer le verre dans le visage de l'autre con. On dirait que je ne connaissais pas cet homme, devant moi. Qui me demandait de l'embrasser, comme si nous n'étions pas meilleur ami depuis tellement longtemps. Et d'ailleurs, je n'avais jamais pensé a l'embrasser. C'était une idée... folle.
-Quoi? Demandais-je.
-Je veux t'embrasser. Au moins ce soir.
-...
Et avant même que jlai pu parler. Lui dire que je ne l'aimais pas, et que je n'avais pas l'intention de l'embrasser, il a approcher ses lèvres des miennes. Je sentais l'odeur du chlore plus fort que jamais, et mes lèvres semblaient trembler. Mais lorsqu'ils touchèrent les siennes, qui étaient glacer, mon corps tout entier sembla se relâcher.
Et pourtant ce n'était pas ce que je voulais.
Je ne l'embrassais pas en retour.
-Eh, les amoureux. C'était ma serviette. Entendis-je quelqu'un nous crier.
Je quittais rapidement ses lèvres pour le tourner vers le garçon dans la piscine qui nous regardais d'une air fâché.
-Désolé, tiens, prend-la. Lui répondit Dylan en lui lançant la serviette alors qu'il était dans l'eau.
-ESPÈCE DE CON.
Je sentis Dylan me prendre la main et partir à courir loin d'ici.
Bien que j'étais encore sous le choc de ce qui venait de se passer, je me laissais faire et courir derrière lui. Je réussis même à rigoler de la situation... mais, ce qui s'était passer...
Je me sentais horriblement mal.

I CAN'T BELIEVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant