~HAPPY F***ING BIRTHDAY (1)~

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Nous sommes arrivés à la fête vers 20:30. C'est mon père qui était venu nous porter, moi Lea, Tanya et Dylan. Tout le monde était venus finalement.
Nous sommes débarquer de la voiture devant, à ma plus grande surprise, une immense maison en brique blanche de trois étages, de style moderne mais avec un cachet rustique. Je n'avais aucune idée que ça famille avait autant d'argent... à vrai dire, je m'attendais plutôt à une maison tout à fait normal, en bardeau, deux étage et une petite cours dans une rue tranquille, et pas à cette immense jardin. Bizarrement, face à cette immense maison, je me sentais intimidé; peut être parce que je n'avais pas douté de cette facette de lui.
A l'intérieur, du bruit se faisait déjà entendre: j'avais espérer qu'il n'allait pas y avoir beaucoup de monde, mais Alexy m'avait déjà parler d'une vingtaine de personne, et en sachant que chacun allait emmener son petit groupe, je ne m'attendais à retrouver moins d'une cinquantaine d'ado qui avait pour seule but de se bourré la gueule.
Et ce n'étais pas une remarque personnel: c'était Alexy lui-même qui m'avait raconté ça. Et rien qu'à l'entendre, je regrettais déjà d'être venu.
Mais il allait être là, et je ne pouvais pas rater cette occasion de le voir. Surtout depuis que nous nous étions rapprocher; je ne pouvais pas dire non.
"Rapprocher" était peut être un grand mot, mais le lendemain du soir où il était venu me voir au dépanneur, il m'avait dit salut en me croisant dans le couloir. Puis, plus tard, alors que nous étions en math et qu'il travaillait avec Léna, il m'a demander de lui expliquer un numéro. Je me suis lever et me suis diriger jusqu'à sa table. J'étais si proche que je pouvais sentir sa chaleur corporel mélanger à son parfum émaner de lui, et je dûs me concentrer le plus possible pour pouvoir répondre à ses questions.
Lorsque je suis retourner à la table, Dylan me fit une remarque:
-T'avais l'air bizarre.
-Quoi?? lui ais-je demander, surpris.
-Je sais pas, t'agissais bizarrement. Et c'est quoi le rapport de traîner avec lui?
-J'en sais rien... il est gentil.
-Ouais en tout cas.
Dylan ne semblait pas vraiment enthousiasme du fait que je traîne avec lui, mais ça ne m'empêcha pas de lui parler tout le long de la semaine. Pendant les récrés, en classe où nous étions ensemble, après l'école en allant rejoindre les bus. C'est pendant un de ces moments qu'il me raconta que ses nouveaux amis allaient être aussi inviter, ce qui me rendais encore plus nerveux du fait que je les connaissais et qu'ils n'avaient jamais été.. disons.. tolérant avec moi. Je veux dire par là que le nom "champignon" était resté suite à cette horrible coupe de cheveux. Je ne l'avais garder que deux jours, mais pourtant, ils ne se privaient pas de continuer à m'insulter avec ce nom.
-Laisse-les faire. Ils sont cons, ces gars-là. Tu vas voir, mes anciens amis sont gentils, eux.
Ceux-là, j'avais hâte de les rencontrer. De la façon donc Alexy en avait parler, je sentais qu'il étaient différents de ses amis actuels. Il m'avait également parler d'une certaine Matilda, donc il était très proche, et qu'il avait prévue de me la présenter.
Le simple fait qu'il puisse vouloir me présenter à ses amis proches était quelque chose que je n'aurais jamais crus possible. Et à présent, j'avais l'impression de rêver.
Alors que j'étais devant chez lui, avec mes amis, et que je parlais avec mon père, j'avais l'impression que je m'apprêtais à rentrer dans un rêve.
-Tu m'appelles quand tu as finis. Je vais venir vous chercher.
-Parfait papa. Merci.
-Passe une bonne soiré... et je te jure, si toi ou un de tes amis vomisser dans mon auto quand je reviens vous cherchez, c'est vous qui nettoyer. Et c'est pas une blague.
-Je t'en pris... une chose à la fois.
-Très drôle.
Là-dessus, il redémarra la voiture et partit, nous laissant seule devant le grand jardin baigner dans la lumière du mince faisceau qu'il restait du coucher de soleil.
Nous avons parcourus le sentier qui menait jusqu'à la porte, puis je cognais trois coups. J'attendis à peine dix secondes avant que quelqu'un vienne ouvrir la porte. Quand je vis le visage, je fûs déçu que ce ne soit pas celui d'Alexy. C'était un grand gars, mince, avec des lunettes rondes qui lui donnaient l'air hypster, et il tenait un grand verre en plastique de ce qui devait être de l'alcool dans sa main.
-Mot de passe.
Je restais un instant confus. Alexy ne m'Avait pas parler d'un mot de passe. Peut être qu'on était pas à la bonne adresse...
-Arrête, Max. C'était déjà pas drôle la première fois, ça ne l'est pas plus maintenant.
Alexy apparut près du gars, puis le repoussa d'un coup sec mais amical pour prendre sa place. Il se retourna vers nous, et nous invita à entrer.
Mon coeur attait à un rythme effrener. Je ne le laissais pas paraître, mais j'était extrêmement nerveux. D'être chez lui, d'abord, et d'être dans une de ces fêtes. Je n'étais pas vraiment habituer à ces soirées là. Bien sûr, j'y étais déjà aller une fois, mais je détestais ça. L'alcool, la musique forte, les gens qui se prenait pour des autres.
C'était exactement à ça que ressemblait la fête. Et il y avait déjà pas mal de monde; plus que je pensais. Je pris quelques respirations afin de me calmer, puis tentais d'agir normalement.
-L'alcool est dans la cuisine, si vous voulez aller vous servir.
Mes amis n'attendirent pas plus longtemps pour se précipiter dans la pièce d'à côté. Quant à moi, je prenais un instant pour regarder les lieux. Face à moi, se dressait un grand escalier qui menait à une autre grande pièce que je ne voyais pas de là où j'étais. À droite, une table qui devait habituellement servir à diner mais qui, à cette occasion, servait de table de beer pong; et à gauche, un salon où une dizaine de personnes étaient assied et discutais, un verre à la main. Ce qui me surpris le plus, je pense, c'était la blancheur des lieux. Tout était clair, voyant, lumineux, et chaque objet semblait refleter sa propre lumière.
En me retournant, je croisa le regard d'Alexy, qui me regardaid déjà. Je priais pour ne pas qu'il voit la rougeur me monter aux joues. Ce contact dura plusieurs secondes; bien que j'eûs l'impression que ça arrivait souvent ces derniers temps, à chaque fois mon estomac se tordait de nouveau. Et chaque fois était pire que la précédente.
Il conclus ce regard par une phrase qui ne pûs, je n'en doute pas, m'empêcher de rougir encore plus:
-Je suis content que vous soyez venus, toi particulièrement.
Toi.
Il avait dit toi. Moi. Il était content que je sois venus en particulier.
Je lui souris, puis il prit une gorgée de son verre et se détourna.
Je décidais de rejoindre mes amis, et empruntait le chemin qu'ils avaient prit. Je me rendis vite compte qu'il y avait bien plus de personne que je le pensais. Dans la cuisine, il y avait bien une vingtaine de personne, la plupart attrouper près de l'îlot centrale. En m'approchant, je fûs surpris écouvrir un immense choix de boisson de toutes sortes. De la bière, entre autres, mais aussi du gin et de la vodka, et à côtés des verres en plastique, et des plus petits pour les shooters. Mais malgré ça, aucune trace de mes amis.
Je me détournais pour me rendre dans la pièce suivante, qui ressemblait à un salon plus grand, et avec plus de personne surtout, lorsque j'entendis quelqu'un me crier dans mon dos.
En me tournant, je fûs surpris de découvrir un des amis d'Alexy. À côté de lui, toute la bande me regardais, le regard amusé. Dès ce moment, je savais que ce qu'ils avaient à me dire n'était pas très... politiquement correcte.
-He, champignon.
Voilà.
-Qu'est-ce que tu fais là? Je savais pas qu'on faisait un gratin de légume ici.
Tout ces amis partirent d'un grand rire, montrant leur dent blanche qu'à ce moment, j'aurais bien aimer cassé. Je tentais de ne pas me laisser démoraliser, mais même en me rassurant et en me disant que ce n'était que de stupides connards, je sentais mon moral baisser aussi vite que mon envie d'être ici.
Et sans même m'en rendre compte, je retournais à l'ilot, pris un verre de shooter... le redéposa, prit un verre normal, et me versa un immense verre de gin. Ce soir, j'allais oublier ce cons, et j'allais en profiter.
Je calais le verre en une gorgée. Derrière moi, j'entendis les amis d'alexy qui m'encourageait.
La soirée ne venait que commencer.

I CAN'T BELIEVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant