~LITTLE MORNING~

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C'était une nuit bizarre.
Je n'ai pas dormis une seule seconde. Coucher sur le dos, fixant le plafond. Je jetais parfois des coups d'œil à Alexy, coucher à côté de moi. Son lit était assez petit, et lorsque j'essayais de me tourner je le touchais immédiatement. Alors, je sentais une vague de chaleur m'envahir, et je m'empressais de m'éloigner, comme par réflexe. Un réflexe,  alors que pourtant j'aurais aimé le serrer contre moi. J'aurais aimé qu'il se tourne et qu'il me prenne dans ses bras. Que j'entende sa respiration, que je m'abandonne à son torse chaud alors qu'il me donnerais des baisers dans le cou.
Il avait garder sur lui seulement son boxer. De sorte que, avec la lumière des lampadaires qui passait par la fenêtre, je pouvais voir son dos nue et sa jambe dépasser de la couverture. Et je n'ai pu m'empêcher de le reluquer une bonne partie de la nuit. Et, je l'avoue, encore plus lorsqu'il poussa la couverture à ses pieds et qu'il se retrouva presque nue. Probablement qu'il avait chaud, mais pas autant que moi en voyant la forme de ses fesses à travers le tissu.

Les premiers rayons du soleil commençaient à apparaître à l'horizon lorsque je réussis enfin à m'endormir. Je ne sais pas combien de temps j'ai dormit en tout, mais lorsque je rouvris les yeux, Le soleil était déjà bien haut dans le ciel. Mon premier réflexe fût de chercher Alexy, mais il n'était plus là. Je m'assis sur le lit afin d'inspecter plus attentivement les lieux, mais il était bel et bien partit.

Sa chambre était parfaitement ranger. A vrai dire, on aurait dit qu'elle sortait tout droit d'une photo pinterest. De vieux posters vintage, des plantes un peu partout par terre et sur les meubles, des photos Polaroïd de lui et de ses amis afficher aux murs blanc... Dans un coin, un support à vêtement soutenait une trentaine de haut parfaitement ranger par couleur, et dans un autre coin, une vieille bibliothèque en bois remplis de vieux livres. Je reconnus entre autre Anne et la maison aux pignons verts, et je ne pus m'empêcher de sourire en voyant le titre et en me disant qu'Alexy l'avait peut être lu. Ça me paraissait bizarrement comique. Ce n'est pas quelque chose que l'on pourrait s'attendre d'un garçon populaire comme lui.
Je tirais les couvertures et me levais. Le tapis était incroyablement doux. J'en profitais un instant avant de faire le tour de la chambre. Il y avait plusieurs babioles sur sa table de travail. Des crayons, des cahiers, encore plus de livres. Par la fenêtre, je vis le jardin saccager. La soirée d'hier soir avait laisser pas mal de séquelles sur la pelouse ainsi que dans les arbres, remplis de papier de toilettes.
Je passais devant les photos, que je me permis de regarder un peu avant de partir. Je me sentis mal un peu, au début, de pénétrer comme ça dans sa vie privé, mais la curiosité prit le dessus. En plus, s'il avait accrocher ces photos aux murs, c'était certainement pour qu'elles soient vue, alors...
Je ne reconnaissais pas les personnes avec qui il était sur les clichés. Probablement qu'ils venaient de son ancien école. Une fille en particulier revenait souvent. Elle avait les cheveux rouge, avec un piercing au nez et de longs traits d'eye-liner, toujours parfaitement dessiné.
Je sûs tout de suite que c'était Matilda, cette fille donc il m'avait parler. Effectivement, en la regardant avec Alexy sur ces clichés, je voyais qu'ils étaient très proches. Ça se voyait. Elle souriait presque toujours, montrant ses dents parfaitement blanches.
Je m'approchais de la photo pour la regarder de plus près lorsque j'entendis un gros bruit de verre brisé à l'étage d'en dessous, puis tout de suite après des éclats de rires. Intrigué, je délaissais les photos et descendit au rez-de-chaussée. J'étais encore dans les marches lorsque je vis alexy, Matilda et deux autres des ses amis qui pataugeaient dans une marre de morceaux de verres éparpillé sur tout le plancher. Ce qui devait être un vase auparavant venait littéralement d'exploser en un million de petits bouts tranchant. Et pourtant, tout le monde, excepté Alexy qui avait encore l'air sous le choc, était exploser de rire.

-Mais arrêter merde, c'est pas drôle. C'était à ma mère.

L'un des garçons tenta de dire quelque chose, mais il parvint seulement à intensifier son rire. Matilda, quant à elle, était plier en deux.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 29, 2023 ⏰

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