La semaine passa à une vitesse incroyablement lente. J'avais l'impression de me retrouver dans un autre monde: je n'écoutais pas la moitié des cours. Je ne mangeais que très peu sur l'heure du midi et, parfois le soir, je ne soupais même pas. Je me contentais d'aller dans ma chambre et de fixer le plafond.
Je n'avais jamais vécu quelque chose comme ça. C'était sûrement stupide, je le sais. Je ne le connaissais presque pas, ce gars. Ce n'était pas comme si on allait vraiment sortir ensemble, comme je n'arrêtais pas de me l'imaginer. Et c'est ce que j'aurais dû me dire avant de faire ce que j'ai fait.
Avant de l'embrasser.
A chaque secondes de cette semaine de merde, je regrettais. Je me disais que j'avais été con. Je me disais que je n'aurais jamais dû céder à ce sentiment. Tout avais si bien commencer. Je commençais à bien m'entendre avec lui. Il avait bien voulut passer du temps avec moi et voilà ce que j'avais fait. Comme le plus imbécile des petits gay, j'avais embrasser un hétéro qui ne voulait même plus me regarder en face à présent.
Je tentais plusieurs fois d'oublier, de passer à autre chose. Mais je n'y arrivais pas. A chaque fois, il y avait quelque chose qui me faisait penser à lui. Et à chaque fois que ça arrivait, mon coeur se recassait de nouveau.
Comme vendredi, deuxième période. Nous avions éducation physique, et examen du sprint. Le but était de courir cinquante mètres le plus vite possible. Je passais en premier et fis 9 secondes 08. C'était assez gênant de courir devant tout le monde, mais j'étais plutôt fier de mon score.
Bientôt se fût à son tour. Il se prépara, mit son corps en position, et au coup de sifflet il se mit a courir aussi vite qu'il l'avait fait le jour de la plage. Il arriva au bout en 5 secondes 06, battant ainsi le record de l'école qui était auparavant de 6 secondes 03.
Tout le monde fût impressionner. A la fin, même, le professeur le garda et le refit courir devant tout la classe. Je voyais bien qu'il n'était pas vraiment à l'aise, mais il se remit quand même en position, et cette fois batta son propre record. 5 secondes 04. C'était absolument impressionnant, avait dit Mr. Clay. Et tandis qu'il félicitais Alexy de sa performance, devant tout la classe, et qu'il lui proposait de rejoindre le club d'athlétisme, moi je repensais à dimanche dernier, lorsqu'il avait couru dans le chemin et que j'avais complètement été ébahit par la vitesse à laquelle il allait. Il m'avait battus a plate couture ce jour là. Et à ce moment, c'était ça qui me venait à l'esprit. Nous, qui riait sur la plage.
Courir n'avait jamais été aussi drôle.
Et courir j'avais jamais été aussi destructeur.
Sous ma douche, dans le vestiaire, je m'autorisais une dernière fois à verser quelques larmes.*
Pov AlexyJe sais pas pourquoi je faisais ça au début. Je me disais que c'était parce que j'avais peur que ce soit bizarre. Ensuite, je me suis dit que c'était parce que j'avais honte d'avoir crier sur lui, avant de partir, et c'était vrai en quelques sortes mais ce n'était pas pour ça que je l'évitais. Je l'ai réaliser en arrivant en athlétisme, mardi soir. J'y avais penser tout la fin de semaine, et pourtant, ce n'est qu'à ce moment que je pus mettre un mot sur ce à quoi je ressentais.
J'avais peurs
Pas comme quand on écoute un film d'horreur. Ce n'est pas une peur soudaine qui passe lorsque l'écran s'éteint, une fois que le film est terminer et que le tueur en série n'existe plus. Non, c'était une peur viscérale qui me poursuivait depuis déjà une semaine. Depuis le soir où il m'a embrasser, dans l'eau.
J'avais eu terriblement peur sur le moment, comme si ses lèvres m'avaient transmis un virus qui faisait battre mon coeur à une vitesse folle.
Et le virus me poursuivait toujours.
Au finale, je décidais de ne pas aller à l'athlétisme. Je ne trouvais aucune bonne raison d'y aller. Je n'avais pas la motivation, et je n'avais aucunement l'envie. Je me foutais pas mal de courir vite en ce moment. C'était assez loin dans ma liste de priorité.
J'envisageais de sécher les cours, mais je repensais au sermon que ma mère m'avait fait la semaine dernière, lorsque j'ai décidé, une fois rendu à l'arrêt de bus qui allait m'emmener à l'école, de ne pas monter et de prendre la direction de l'école à pied. Un peu avant d'arriver, pourtant, je me suis détourner de la trajectoire et je me suis enfoncer dans le même petit chemin que j'avais emprunter le dimanche suivant. Je suis rester sur le bord de l'eau tout la journée, à attendre je ne sais quoi. Je regardais le courant défiler devant moi. Le bruit de la rivière se faisait apaisant, et rapidement je me suis rendu compte que trois heures s'étaient écouler. Assis sur le sable, à dessiner dessus, à prendre les grains et a les faites s'écouler de ma main: j'aimais bien ce moment. J'étais seule. Il n'y avait plus personne pour le faire douter. Plus personne pour me décevoir, pour m'énerver, pour m'obliger à faire quoi que ce soit.
Pourtant, j'ai dus revenir. Et à la seconde même où j'ai franchis la porte de ma maison, j'ai immédiatement regretter d'être rentrer.
C'était peut être à cause de ce qui c'était passer dans mon ancienne école que ma mère a à ce point péter les plombs. Je suppose, oui, vu comment ça se terminais avant. Mais je l'ai rassurer, je lui ais dit que je n'avais rien prit.
Je sais pas si elle m'a cru. Mais, après s'être adoucis, elle m'a tout de suite envoyer dans ma chambre. Quinze minutes plus tard, elle est venu m'enlever ma console.
Je m'en foutais pas mal. Ça faisait des lustres que je n'y avais pas jouer.
Au final, je décidais de ne pas manquer un autre jour d'école. Et puisque à l'athlétisme , on ratait une journée normal d'école, je me dirigeais vers le cours que j'étais supposer avoir à ce moment.
Je réfléchissais à cette révélation que j'avais eu... la peur? Oui, c'était sûrement ça. C'était le mot que j'aurais utiliser si on me l'avait demander.
Mais pourquoi est-ce que j'avais peur?
La réponse était facile... et pourtant, je n'arrivais pas à me l'avouer. Je la sentis qui me traversais la tête quelque fois, mais à chaque fois je la repoussais.
Parce que c'était impossible
Pas moi. Je n'étais pas comme ça...*
Pov AlexyLa nuit était déjà tomber. Il était dix heures et le ciel était sombre. Je regardais quelques instants les milliers étoiles qui brillaient au-dessus de moi, mais je ne m'attardais pas longtemps.
Délicatement, sans faire de bruit, j'avais ouvert la fenêtre de ma chambre et j'étais passer sur le toit.. ça faisait très longtemps que je n'étais passer par là. On aurait dit que ça faisait une éternité, et pourtant, ça faisait trois mois.
Mais cette fois, me rassurais-je, ce n'était pas mal.
J'avais le droit.
Je descendit par la tuile, aussi lentement et discrètement que possible, puis je rejoignis le trottoir. A cette heure, je ne croisais pas grande voiture. C'était un mardi soir: à cette heure, la plupart des personnes était chez soi, devant la télé ou dans son lit. Quand à moi, je passais sous la lumière des lampadaire, la main dans les poches. Les idées tournoyaient dans ma tête tandis que j'essayais de formuler quelque chose qui pourrait être clair.
Qu'est-ce que je pourrais bien dire?
Qu'est-ce que je pourrais bien faire?
Je passais devant le parking où, la semaine précédente, il y avait encore des tas de manèges, des stands de nourritures et de jeux. A présent qu'il était partit, il ne restait plus que quelques déchets sur le sol qui n'avait pas encore été ramasser.
Je traversais l'autoroute, déserte à cette heure, pour me retrouver quelques mètres devant le dépanneur. Je restais un moment planter dans le parking, baignant dans la lumière des néons. La lumière était ouverte, mais je ne voyais personne. Il devait être dans l'arrière boutique...
Je pris mon courage à deux mains et, après un long souffle, je poussais la porte.
VOUS LISEZ
I CAN'T BELIEVE
Teen Fiction~Je n'étais pas prêt à ça Je n'étais pas prêt à ce qu'il rentre dans ma vie. Je n'aurais jamais penser pouvoir ressentir tout ça pour une seule personne. Mais il est hétéro Alors, dans ce cas, pourquoi est-ce qu'il ne semble jamais regarder personn...