~HI-

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Le lendemain matin, je n'eus pas d'autres choix que d'aller à l'école.
Lorsque mes parents découvrirent, en rentrant de leur travail, que j'avais sécher les cours tout la journée, ils m'ont engueuler durant vingt minutes, mais ça m'a sembler durer plusieurs heures. Je suis rester assis sur le divan, a les écouter déblatérer sur ce ma « conduite immature » et au mauvais choix que j'avais faite.
-Tu pense quoi, me lança ma mère, hors d'elle. Tu pensais que tu allait t'en sortir comme ça, que moi et ton père, on allait jamais s'en rendre compte?
-Je le sais pas. J'ai pas vraiment réfléchit.
-JE VOIS ÇA, T'INQUIÈTE.
Puis, n'en pouvant plus, j'ai éclater une fois de plus en sanglot. Ils se sont adoucit, sont venus me réconforter, bien sûr. Ils m'ont demander ce qui n'allait pas, et m'ont proposer d'aller me recoucher si jamais j'étais encore fatiguer.
-C'est rien, leur répondis-je. C'est juste pas une bonne journée aujourd'hui.
-Ça arrive, des fois. On en reparlera demain, en attendant, va te recoucher.
Comme si je n'avais pas dormit tout la journée. Pourtant, je me rendormis comme un loir et ne fut réveiller que par mon alarme. Je sais pas si mes parents étaient inquiet de ma conduite. A y penser, je n'avais jamais réagis comme ça. Et depuis l'adolescence, je n'avais jamais eu, non plus, de débordement d'émotion aussi forte. Je tentais de ne plus y penser. Je préférais me dire que, devant mes parents, j'avais l'air fort... ça me prouverait qu'ils étaient fier de toi.
J'enfilais mes converses en gardant les mêmes vêtements que hier, ébouriffait mes cheveux afin qu'ils soient à peu près correct puis je partis pour l'école.
Nous avions anglais en première. J'étais dans son cours.
Dans les couloirs, je redoutais de le croiser à chaque seconde. Je ne voulais pas voir son visage, car je savais que je n'y verrais que celui que j'avais vu dans le lac, après mon baiser, et je n'en avais aucune envie.
J'arrivais à mon casier et découvris la bande qui discutait. Ça faisait bizarre de les voies. Je n'y avais pas penser une seule fois de la journée, et je me sentis mal pour ça. Habituellement, je leur donnais des nouvelles, je l'es prévenais. Mais hier je bled avais pas la force.
Lorsque Dylan me vit, il s'approcha de moi en criant mon nom à travers la ranger de casier. Je lui souriais bêtement : enfin, je suppose que c'était ce qui ressemblait le plus à un sourire car je vis presque immédiatement sa mine changer.
-Ça va pas? Me demanda-t-il, en passant sa main par dessus mon épaule.
-Ouais. Juste encore un peu mal, mentis-je.
-T'étais malade?
-T'aurais pu nous prévenir, ajouta Tanya.
-Je sais, désolé. Mais j'étais vraiment chaos, j'ai dormit tout la journée.
Et s'en était rester là. Pas d'autre question, et ils avaient continuer la discussion en tentant tant bien que mal de m'y inclure. Mais pourtant, je ne l'es écoutais aucunement. Mon attention était complètement fixer sur la ranger de casiers, ou je redoutais à chaque seconde de le voir arriver.
Mais il n'arriva pas. Il ne vint pas de la journée

*

Mais il vint le lendemain. Sous ses yeux, deux poches s'étaient dessiner. Il ne devait pas dormir non plus à ce que je voyais. Moi non plus, d'ailleurs. Je l'avais vue actif sur Instagram à deux heure le matin même. J'avais même penser lui écrire, mais je ne m'étais pas sentis capable.
Je l'ai vue entrer en math. J'étais assis à mon bureau, et je regardais le tableau lorsque, à peine quelques secondes avant la cloche, il rentra. De la même démarche que la première fois que je l'avais vu: lasse, fatiguer. Son cahier sous le bras, il pensa la ranger de bureau.
A ce moment, je le regardais. J'espérais peut être qu'il allait me regarder aussi.. je sais même pas pourquoi j'ai penser à ça, c'était con. Il a éviter mon regard. Il n'a même pas voulu jeter un seul œil à mon bureau. Je l'ai entendu s'asseoir derrière moi tandis que je fixais mon bureau en tentant de me rassurer. Car à l'intérieur, j'avais l'impression qu'il venait de jeter un gros coup de marteau sur mon coeur.
Je me recroquevillait et essuyais discrètement une larme qui s'échappait le long de ma joue...

*

Le lendemain, je le croisa plusieurs fois. Je le regardais manger à la cafet, parler avec ses amis, mais il ne m'adressa pas une seule fois la parole. C'était comme la semaine avant: j'étais un inconnu pour lui, il ne me connaissais plus. Ou faisait comme. Comme si tout ce que nous avions vécu durant la fin de semaine n'étais jamais arriver.
A cause de ce que j'avais fait.
Ce fut seulement durant la deuxième récré, lorsque je le croisais dans la ranger de casier, que je trouvais le courage de lui adresser la parole.
-Salut.
C'était peut être un simple mot, mais ça m'avait demander tout la volonté du monde... en vain. Il ne me répondit pas: fit mine de ne pas m'entendre, et ne me regarda même pas.
Je m'arrêtais et restais planter là, au milieu du trafic.
Alors ce n'étais pas juste moi. Il m'évitait réellement.
Pourquoi est-ce que j'avais fais ça, merde.
J'étais juste un con.
Un misérable petit con.
Et il n'allait plus jamais m'adresser la parole.

I CAN'T BELIEVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant