Dangerous Love

8. "Une bombe nucléaire"

On rentre dans notre chambre avec Kelsey. On a pris nos douches, s'est rhabillées et tout le reste à la salle. Je pose mon sac au pied de mon lit et m'allonge de tout mon long sur celui-ci. Je suis éreintée. Je soupire de fatigue. Je pris mon portable de ma poche. Il est déjà 19 heures. J'ai faim, très faim. Kelsey s'est allongée sur son lit.

-T'as faim toi aussi ?

-Oui, oh là je suis affamée même.

On rit doucement. Je me redresse en retirant ma veste et la pose sur la poignée de mon armoire.

-Et si on demandait aux garçons de nous rejoindre devant l'internat et attendre 20 heures pour aller dîner ?

-Oui ce serait génial mais comment veux-tu leur demander, on n'a même pas leur numéro ?

-Moi j'ai celui de Brandon, je lui ai demandé après que toi et James soient rentrés dans vos chambres.

-Ah d'accord. Vous vous êtes rapprochés j'ai l'impression.

Je la toise en haussant plusieurs fois les sourcils. Elle sourit en mettant ses deux mains sur son visage avant de rire et de rougir. Elle enlève ses mains.

-Oui. Il me plaît vraiment, j'ai eu un coup de cœur pour lui.

-Oui j'ai bien vu ça.

Je ris avec elle. Puis elle me jauge du regard et pointe son doigt en ma direction.

-J'ai bien vu toi aussi comment tu regardais ce... Jason je crois.

-Jason oui et je le regardais normalement.

Je me mordille la lèvre en repensant à lui.

-Donc le regarder, du moins le jauger en permanence, se mordre la lèvre, le sourire scotché sur le visage lorsque tu es avec lui, c'est être normal ?

-Hum... Oui.

On explose de rire en synchronisation.

-Il ne te laisse pas indifférente, avoue-le.

-Oui c'est vrai. Mais je n'y peux rien depuis qu'on l'a vu hier je le trouve tant attirant, c'est dingue.

-Et bien en même temps, j'avoue qu'il est pas mal ce gars.

-Pas mal, une bombe nucléaire serait plus appropriée même.

On pouffa de rire, c'est la stricte vérité. Kelsey prend son IPhone 6 et tapote son clavier. Je suppose qu'elle envoie un message à Brandon. Quelques minutes plus tard Kelsey se redresse.

-Ils nous attendent derrière l'internat, on y va ?

-Allons-y !