ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ ɪ

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Point de vue Cléophée :

(Août 2021, Aéroport de Washington, 12h30)

Enfin j'étais arrivée ! Enfin sortis de cette avion-dont-je-m'étais-ennuyer-comme-jamais. Rester plusieurs heures assise dans un siège, à ne regarder que la petite tablette/télé en face de moi ou regarder le paysage par une minuscule fenêtre... C'était l'horreur. Moi, qui aime voyager, celui-là avait été le plus lonnnnnng de toute ma vie.

Nan, je rigole !

Bon c'est vrai que c'était long et ennuyant mais ne dramatisons pas.
Ça faisais plusieurs semaines que j'attendais enfin ce départ pour les États-Unis. J'avais fait ma demande dans une superbe école. La plus fréquentée de la ville de Washington. Ma famille avait pu m'acheter un appartement pas trop cher (même si ils sont hors de prix) vers mon lycée. J'aurais aimé partir avec mes deux meilleures amies mais elles avaient décidés de partir dans les quatre coins du monde pour finir leurs études. J'étais un peu sad qu'elles partent ailleurs mais on s'était promis qu'on se reverrait pendant les grandes vacances. Aller Cléo', c'est le moment de découvrir l'extérieur !

Lorsque je sortis de l'avion, je m'attendais à un beau soleil, avec un vent frais qui pourrait caresser mon visage et faire virevolter mes cheveux... Sauf qu'il pleuvait... (Merci beaucoup le beau temps) Effectivement, il pleuvait des cordes, les nuages gris cachaient des rayons de soleil. Tous le monde courrait pour se mettre à l'abri, et je fis de même avant de ressembler à une serpillière. Je pris le temps de récupérer mes valises et sacs avant de prendre un taxi. Une voiture jaune avec des bandes noirs et blanches m'attendais devant le bâtiment. Je disais bonjours au conducteur with my perfect accent anglais qui plaça mes affaires dans le coffre et vint m'ouvrir la porte côté passager.

Quel gentleman !

Le trajet fut beaucoup moins long, j'observais avec une petite attention les gouttes qui glissaient le long de la vitre rectangulaire de la voiture. Un silence pesant régnait dans le taxi, je n'avais pas aucune envie de faire la cosette au conducteur. Je le laissais tranquille jusqu'à qu'il me pose jusqu'à chez moi.

"Vôtre appartement est bien le n°19, 9ème rue se St NW, quartier Penn Washington, près du musée de Smithsonian ? Me demanda le chauffeurs en américain.

Je relevais instantanément la tête.

- Hein ? Ah oui oui, c'est ça, répondis-je avec une pointe d'hésitation ainsi que mon superbe accent anglais.

Je tendis le papier où j'avais noté l'adresse au chauffeur qui jeta un coup d'œil puis je le rangeais dans la poche de ma veste.

- Vous êtes française ?

Les yeux sur la vitre, je lui répondis.

- Oui."

Pendant le reste de la route, il ne se passa rien. Le chauffeur me conduisit vers mon nouveau chez moi. Les rues de Washington étaient magnifique (mais bon j'aurais aimé que ce temps pourris ne me gâche pas cette admiration). La pluie devenait un peu plus forte, des grosses gouttes tombaient comme des cailloux sur le parebrise de la voiture. Je me penchais sur mon téléphone et remarquais que j'avais plus de 15 appels manqués de ma mère et de mon père et plus de 50 messages non lu de mes copines. J'appelais alors ma mère et lui racontais mon voyage. Sur le fais que ça s'était bien passé et que je n'avais pas eu de problème durant le voyage. Puis je répondis à mes amies en leur envoyant un énoooooorme paragraphe.

Quelques minutes plus tard, le chauffer me déposa devant un grand bâtiment dont la façade faisait année 40. L'homme m'ouvrit la porte du véhicule et m'aida à sortir mes affaires, je le payais par la suite puis il quitta le trottoir et je me retrouvais toute seule. Avec précipitation, j'ouvris la grande porte de l'immeuble et remarquais un ascenseur. Je rentrais dans le bâtiment avant de me faire ensevelir par la pluie et foudroyer par le tonnerre qui grondait vachement. J'appuyais sur le bouton et une petite sonnerie résonna dans le hall. Les murs étaient en pierres et le sol d'un marbre blanc. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent puis j'entrais avec mes affaires qui pris la totalité de l'espace de l'ascenseur. J'indiquais le numéro de l'étage, le numéro 3, puis les portes se fermèrent et l'escalator monta. Une musique de Mozart résonnait dans le petite espace où j'étais. C'était assez accueillant. Lorsque j'arrivais à l'étage, je tombais à la renverse en accompagnant mes valises.

Gardienne •  The AvengersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant