Je me lève avec un putain de mal de crâne. Je marche avec lenteur pour rejoindre la salle de bain et allume la lumière.
Téma ma gueule.
Une seule envie, éteindre cette lumière et aller me coucher.Ça fait deux.
Je regarde ma gueule de bois et mes cernes qui se voyent à 10km.
J'ai gagné le match et j'ai fêté ça toute la nuit.J'ai pas envie d'aller étudier aujourd'hui.
J'éteins la lumière et je vais me m'enfouir sous mon tas de couette.
- Mec, entendais-je Maydi au loin.
Maydi c'est mon meilleur ami.
Je sors ma tête de la couette et le vois sortir des toilettes, le roux s'approche de moi et m'envoie mon caleçon dans la gueule.
- Mais quesque, débutais-je.
- Tu t'es envoyais en l'air avec Kaela, me coupe-t-il, tu t'en souviens pas.
J'ai beau cherché dans mes souvenirs non, j'ai du être bien alcoolisé.
Je tire la gueule et jette mon caleçon par terre en espérant qu'une chose : la paix.Mais avec Maydi c'est impossible, pour lui l'école c'est important. C'est pas le meilleur mais il s'en sort avec des bonnes notes, cette salope a même eu des compliments parce qu'il a eu la meilleure note en histoire alors qu'il avait révisé la veille.
Pour lui un sportif se doit de s'assurer de ses notes même si il veut faire son métier dans le sport, quand il y a des fêtes la veille de cours il boit même pas une gorgée.- Debout grosse marmotte là.
Je souffle un coup.
Non.
- Mais j'y pense, dit-il, est-ce qu'on a déjà vu ta gueule bourré.
- Meeec, commençais-je durement, ouais j'imagine, me brûle pas le crâne avec tes sujets de merde laisse-moi dormir.
Un objet dur se cogne contre ma tête, je me relève pour regarder ce que c'est et ramasse le livre.
Encore les livres bizarres de Maydi.
- Tu sais bien que si je viens en cours comme ça je me ferais allumer par nos professeurs, dis-je dans une voix fatiguée.
Il imite une moue triste et me répond :
- J'en ai rien à foutre, fais toi allumer mais les cours c'est important, tu veux devenir un basketteur qui a rien dans le crâne toi?
Je lève un sourcil.
D'abord, si j'ai des trucs dans le crâne.- Ohhhh, feint-il d'être touché au cœur, je ne t'imaginais pas comme ça. Debout vielle tchoin.
- Parle moi mieux après on verra, dis-je en me rallongeant.
- Oh j'vais te tirer par le peau du cul, lève toi ou je te jure que la une du journal 《La gueule de Xærcy Williams bourré, quel dégueulasse》 ce ne sera plus des blagues.
Je marmonne des mots incompréhensibles même pour moi.
Non je ne serais jamais assis sur une putain de chaise aujourd'hui à écouter les professeurs me faire la moral.
***
Le professeur est actuellement en train de me faire la moral car encore une fois je n'écoutais pas son cours et que par la suite j'aurais des notes pitoyables.
Je le regarde sans trop d'intérêt avant de bailler.
J'ai essayé, j'ai vraiment essayé mais je n'y arrive pas, et les discours comme ceux qu'ils me font sont démotivant.
Ils n'apprécient pas que les élèves préfèrent le sport à leur cours de merde.
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La plume de Paon
RomantizmIl s'est disputé avec sa mère, il ne parle plus à sa sœur et il a tout le lycée à dos : "un souffre-douleur" - disaient-ils, rien d'autre qu'un pauvre petit enfant sans défense. Personne n'avait été gentil avec lui jusqu'à présent, même la personne...