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Les premiers rayons de soleil me parvenaient par la fenêtre. Je ne savais même pas quand je me suis endormie hier. J'étais seule dans le lit. Sûrement que César était déjà réveillé.
Je me levai du lit me redressant. Chez ma tante j'avais l'habitude de mettre le lit chaque matin. Alors c'est ce que je fis avant d'aller me débarbouiller et descendre. En descendant, je rencontrai Artiom qui montait.

_Bonjour mademoiselle.

_Bonjour Art. Ça va ?

_Oui mademoiselle. Bien dormi ?

_Oui. Encore merci pour la nourriture.

_Je suis à votre disposition mademoiselle.

Il était très gentil et aimable. Il n'étais pas comme les autres gardes.

_S'il te plaît il est quel heure ? Lui demandais je.

_Il est 12h.

_12h ?! J'ai dormis aussi longtemps ?

_Oui mademoiselle. Et si vous cherchez le Tsar il est dans le jardin avec des associés. Vous pouvez aller prendre votre déjeuner avec lui si vous voulez.

_D'accord.

Je lui souriais avant de descendre et aller dans le jardin. Effectivement César était là avec trois hommes. J'aurai dit qu'ils sont dans la cinquantaine comme ça. L'un d'entre eux portait une cicatrice de brûlure au coté droit du visage. César leur faisait face. Il avait le visage fermé et dur. Il s'était habillé d'un jogging gris et un sweet à capuche noir. Ces cheveux en bataille montrait qu'il était debout depuis peu de temps. De là où j'étais, je n'arrivais pas à entendre ce qu'ils se disaient. Je vérifiais dans le miroir qui était accroché là si j'étais assez présentable avant de m'avancer. Ce fut le vieux à la cicatrice qui me remarqua le premier. Il me fit un sourire que je lui rendis.

_La femme du Tsar est là. Lança t-il regardant César.

Le concerné se retourna vers moi et me toisa du regard. Il me fixa un moment avant de détourner le regard.

_Bonjour.

_Bonjour. Me rendirent ils tous en coeur.

César ne me répondis pas. Je m'assis à coté de lui souriant au vieux à la cicatrice qui n'arrêtait pas de me regarder. Je me permettant même de prendre le thé de César qui ne l'avait pas touché et qui avait les bras croisés sur son torse. Je sentis son regard dur sur moi.

_Ivan. <Commença le vieux qui était assis au milieu.> Tu dois aller à Moscou pour régler ce problème.

_Oui. Coupa le vieux à la cicatrice .
Nous devons recevoir la cargaison aujourd'hui avant 22h. Hazel à dit avoir attrapé la taupe.

La taupe ?

_Et je suis sûr qu'il le ferra parler Dimitri. Pourquoi tu me met la pression ? S'énerva César.

_Je ne te met pas la pression Ivan . On a faillit nous voler notre cargaison d'armes. La cargaison de la Mafia Italienne. Et tout ça à cause d'un de tes gardes. Et tu en envoie d'autres ? Tu sais combien on aurait pu perdre à cause de ça ? Ivan réfléchis avant d'agir s'il te plaît.

César resta stoïque face à tout ce que venait de lui dire le fameux Dimitri. Il ne sourcilla pas d'un poil. Mais je devinais bien qu'il bouillonnait de rage devant les reproches du plus grand.

_Je vais y aller aujourd'hui. Je vous attendrai là-bas.

Sur ces mots, il se leva et partit nous laissant seul. Je fis de même saluant Dimitri et les autres avant de monter dans ma chambre.
César était debout devant la fenêtre. Encore une fois il ne posa pas son regard sur moi. Je savais qu'il n'avait pas aimé la manière dont Dimitri venait de lui parler. César ne voulait pas qu'on lui donne d'ordres il était son propre chef.

Le Tsar Où les histoires vivent. Découvrez maintenant