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Après quelques secondes secondes d'hésitations, je me décidais à lui répondre. Mais à peine eu - je prononcer un mot que l'image de cet homme me revint en tête. Je me levai d'un rebond puis me dirigeais dans la salle de bain mais il m'attrapa le poignet me retournant face à lui. Sa main libre se retrouva dans le bas de mon dos me collant à lui, son visage se en rapprochant du mien.

_Répond moi ! Me fit il d'un ton autoritaire mais calme.

_Te répondre hein. Quoi ? Si j'ai peur toi ? Oui j'ai peur de toi. J'ai peur que tu me donne une balle dans la tête comme à cet homme, j'ai peur d'être là prochaine à me retrouver dans ce sous sol.

Mes larmes roulant sur mes joues, j'essayais de me défaire de son emprise mais en vain. Il ne réagissait pas, mais cette fois ci, je remarquais que son regard était plus doux que les autres fois. Il voulait une réponse. Il l'a eu.
Il déposa sa main sur ma joue la caressant de son pouce et me fit un léger sourire de tristesse et de regret. Il n'était vraiment pas un Mafieux comme les autres. Il souriait assez souvent lui.

_Si c'est le cas, tu auras peur de moi jusqu'à ta mort. Je ne ne suis pas une personne ordinaire. Je suis César Ivanov dit le Tsar. Je suis le chef de la Mafia Russe. La Mafia la plus dangereuse de toutes. Après moi viens la Mafia Italienne. Il n'y aucun jour où je ne me salis. Même si je ne veux pas je dois tuer. Tuer pour maintenir l'équilibre. Et cet homme que je viens de tuer il m'a trahit.

Ces propos me fendirent le coeur. Il te tura si tu le trahi. Je ne voulais qu'une chose: Quitter cette villa, quitter ce pays, tout quitter.
D'un revers de main, j'essuyais mes larmes encore visible. Il ne me quittait pas du regard mais il recula de quelques pas mettant une distance entre nous. Je reconnaissais ce regard. Ce regard de pitié plutôt que de compassion. Je ne voulais pas de sa pitié. Tout ça, c'était à cause de ma tante. Malgré ce qu'elle m'a fait je me dis que sa présence ici m'aurai fait du bien. Je me confiais à elle quand j'étais à bout aujourd'hui, je viens de voir un meurtre et je ne peux rien dire à personne sous peine de mourir.

_Je vais aller me doucher.

Je me précipitais dans la douche. Arrivée devant le miroir, je me regardais une dernière fois. Dernière fois parce que j'avais eu une idée. Risquée mais moins risquée que de vivre dans cette villa une journée de plus. Je rentrais dans la douche et ouvrais l'eau chaude sur mon corps. Sentir l'eau couler sur mon corps me faisait du bien. Je sortis de la chambre espérant ne pas tomber sur lui mais non. Il était là, sur le balcon, les deux coudes posés sur la barre les doigts croisés. Je m'habillais rapidement d'une simple robe, bouclais mes cheveux et mettais une tapettes. Je pris un pull et sortis le plus discrètement de la chambre. Je dévalais les escaliers et arrivais au pas de la porte. Mais à peine je levais le pieds que mon Mari m'interpella.

_Ne bouges plus !! Me lança t-il d'une voix plus glaciale que froide.

Je me retournais comme dans ces films qu'on voit. Lentement sachant que la vue derrière ne serait pas agréable. Si ses yeux étaient des lasers je suis sûre qu'il m'aurait fendue petits morceaux déjà. Comme je l'avais dis la vue n'était pas si agréable que ça. Il était passé de César Ivanov au Tsar le meurtrier.

_Tu comptais aller où ?

Les veines de son cou ressortaient en même temps que le ton de sa voix ce qui me fit frémir.

T'es dans la Merde ma belle. Là c'est sûr s'il te prend direction le sous sol.

Cette pensée me fit déglutir. J'allais mourir si jeune ? A 21 ans ?
Absorbée par mes pensées, je ne me rendis pas compte que César était descendue et se trouvait â seulement quelques centimètres de mon corps tremblotant déjà.

_Je t'ai demander où comptais tu aller ?

_Euh Nul part. Juste prendre l'air.

Ses yeux s'assombrissant, ses sourcils froncés, ses veines sortantes tout ça le rendait tellement sexy. Je n'arrivais pas à lui tenir tête. Ses yeux ou plutôt lasers jonglant dans les miennes me déstabilisaient. Je le regardait une énième fois avant de baisser les yeux et de le contourner. Je savais que ce n'était pas la meilleure des idées mais je ne pouvais pas rester face à lui. Pour la troisième fois de la journée, il m'attrapa le poignet et me tira jusqu'à dans la chambre. Mettant à l'eau mon plan de m'échapper. Il me jeta délicatement je précise sur le lit. Néanmoins son regard ne changeait pas. Il était toujours en colère.

_Tu veux prendre l'air hein. Tu veux t'enfuir plutôt.

_Moi ? Dis je l'air faussement choqué. Jamais je n'aurai cette idée. Je te l'assure je voulais prendre un peu d'air et puis j'ai faim.

Mes derniers mots le firent redescendre. Ses sourcils toujours froncés, il me jaugea assez longuement avant de sortir son téléphone de sa poche. Il pianota quelques messages, levant ces yeux vers moi quelques secondes puis les redescendant, il m'annonça qu'Hazel était sur le chemin et qu'il m'emmenerait à manger. Il me dit qu'il n'y avait pas de cuisine dans cette villa. Du moins il y'en avait une mais elle ne servait pas puisque la propriétaire du lieu ne savait rien cuisiner. Je manquais d'éclater de rire à cause de cette information. 
Adossé contre la porte, César me surveillait. Il attendait que Hazel vienne avant de prendre sa douche. Je lui ai dit d'y aller que je resterais sage mais c'est d'un regard réprobateur qu'il me répondit attendant tout simplement l'arrivé de son ami.

Le Tsar Où les histoires vivent. Découvrez maintenant