Le Tsar

8

Comme je n'avais apporté que le strict nécessaire, je ne voulais plus me déranger à tout ranger dans l'armoire.
Je décidais de ranger au moins ma serviette et ma brosse à dent puis mettre mon pyjama. La douche était très grande et spacieuse. Les murs peints en blanc contrastaient très bien avec la grande baignoire. Le lavabo blanc et le miroir accrocher au dessus donnait un côté plaisant à la douche. Il y avait aussi un petit balcon qui offrait une vue magnifique sur toute l'étendue de la ville.
J'avais soif alors j'ai décidé d'aller me prendre un verre d'eau. Mais j'avais eu soif au mauvais moment je crois. En descendant, j'entendais la voix d' Elena gronder. Sûrement elle se discutait avec César. Je ne pus m'empêcher de descendre quelques marches pour être plus près et écouter leur conversation.

_Comment ça tu te mari ? Fit la voix d'Elena .

_C'est mon père qui l'a voulu.

_Et moi ? Et nous ? Notre relation est devenu quoi maintenant ?

_Je te l'ai déjà dit il n'y à plus rien entre nous. En plus ce n'était que du sexe.

César passa une main dans ces cheveux irrité de cette conversation. Quand à Elena elle, elle avait les yeux mouillés. Ça se voyait que ce n'était pas que du "sexe" pour elle.

Cheh.

Elle s'approcha posant les mains de César sur sa taille et enroulant ses bras autour de son cou.

_César dit moi que tu n'a pas envie de moi. Dit le moi. Supplia t - elle.

César restait toujours neutre face à cette scène. Il la regardait avec tant d'indifférence.

_Je vais me marier Elena. C'est fini entre nous. Maintenant je suis le partenaire de ton frère et le mari d'une autre pas plus.

Cette dernière phrase mit Elena hors d'elle. Elle embrassa César dans un baiser fou et amoureux. Elle ne voulait pas que leur relation s'arrête même si elle savait que c'était juste du sexe.
Moi je ne voulais pas plus en regarder alors je m'éclipsais doucement rentrant dans ma chambre.

*****

Il était 23h54 exactement. De là où j'étais , je pouvais voir l'heure sur la montre accrochée au dessus de la porte. J'étais couché sur lit, mes mains croisées sur mon ventre.

Je repensais à tout ce qui m'étais arrivé durant ces deux jours. Ça a été vraiment rapide. On m'a kidnappé, après j'ai appris qu'en vrai c'était déjà prévu puisqu'on m'avait acheté comme un vieux pull. On n'a organisé une réception pour annoncer mon mariage, j'ai rencontré presque toute ma belle famille. Presque parce que je n'avais ni vu le père de César ni celui de Daniil et des jumelles. Toute cette récapitulation me monta à la tête et ma tante et César. Tous ils m'avaient gâchés la vie. Je comptais finir mon stage et de chercher un travail. Mais voilà que j'allais me marier à un Mafieux russe. Je me sentis triste et sans m'en apercevoir, mes larmes coulaient. Tout le stress accumulé finissait par sortir enfin.

PDV de César

Je venais de rentrer de ma petite balade. Après avoir tirer au clair toute l'histoire avec Elena, je décidai de sortir me balader un peu.
Elena m'avait embrassée et je n'ai pas pus l'en empêcher. Je savais qu'elle était tombée amoureuse mais moi je ne ressentais rien. Je venais la voir juste quand j'en avais envie. Et maintenant surtout que j'allais me marier, on ne pouvait plus continuer. Je voulais me coucher avec Ruth mais craignant de la réveiller je préférais jetter un coup d'oeil sur elle.
J'ouvrais délicatement la porte pour ne pas la réveiller. Si elle dormait en tout cas. Entré, je la vis sur le lit recroqueviller sur elle même. Je m'accroupis devant elle et je remarquais qu'elle avait pleuré.
Je me levai et sortit de sa chambre.

*****

Il était 05h lorsque je reçu l'appel d'Hazel.

_Allô Tsar.

_Hazel qu'y a t-il ?

_Flavio. Il a dit qu'il ne parlerai que si tu es là.

_Je vois. Je suis chez Elena emmène le ici.

_D'accord. On est dans le hangar. On arrive.

Hazel raccrocha et moi je me levais. Je n'avais pas dormi de toute la nuit réfléchissant à comment j'allais gérer ce problème. Flavio était un des mes meilleurs sujet je ne me doutais pas qu'il était un traitre. Mais c'était ainsi dans la Mafia il y'avait toujours un traitre qui aidait l'ennemi et ce traitre était toujours celui qu'on imaginait le moins.

*****

Hazel était venu avec Flavio et ses hommes. Dimitri était là aussi. Nous allâmes tous au le sous sol.

_Parle vite. Le Tsar est là. Tu l'avais demandé non ? S'énervait Hazel.

Flavio ne disait rien. Il avait le regard vide. Il avait les pieds et les mains enchainées. Il était bien amoché. C'était sûrement Hazel et ses hommes qui lui ont affligé ces coups. Hazel était sur le point de lui assener un autre coup mais Dimitri l'en empêcha.

_Hazel calme tes ardeurs. Si tu le frappe encore et encore il risque de mourir sans qu'on ne sache qui l'a envoyé.

Le vieux avait raison. Si Flavio venait à mourir, on ne saurait qui l'a envoyé ni si il y'avait d'autre infiltrés. Je posais ma main sur la tête d'Hazel lui faisant signe de se reculer. Ce qu'il fit aussitôt.

_Flavio regarde moi ! Tu voulais me parler je suis là.

Il baissa la tête comme pour réfléchir et le releva.

_Tsar je t'en supplie ne me tues pas. Je t'en supplie. Me suppliait - il de sa voix cassée.

Je n'était pas celui qui allait décider de son sors. C'était mon père qui décidait du sors de ceux qui nous trahissait.

_J'ai compris. Maintenant dit moi qui t'a demander les plans de la cargaison ?

_C...c'est...ce sont les Sergeyev. Ce sont leurs hommes. Ils....ils m'ont promis d-.....

Putain !

_Combien ? combien Flavio ? Dit moi qu'est ce qu'ils t'ont promis que je ne pouvais pas te donner. M'emportai -je.

Je ne voulais pas me mettre en colère mais rien qu'a entendre ce nom. Je me suis mis dans une colère noir.

_Donnez moi une arme ! Ordonnais-je.

_Ivan ne-...

_Donnez moi une arme j'ai dit.

_Je t'en supplie Tsar ne me tues pas. S'il te plait.

Je n'étais plus moi même la rage et la haine avait pris ne dessus. Je ne voulais que le tuer. J'allais lui laisser la vie si il nous disait la vérité. J'allais même m'opposer à mon père si il refusait. Je n'allais pas le tuer parce qu'il nous avait trahit mais parce que c'était avec ces Fils De Pute de Sergeyev. C'était mon père qui décidait de la vie ou de la mort mais là je ne pouvais pas le laisser en vie. J'étais sûr que mon père me comprendrait. Je pris l'arme de la main d'Hazel et tira sur Flavio en plein milieu de la tête. Le bruit sourd du tir retentit dans mes oreilles. Je me rendis compte par la suite de ce que je venais de faire.

_Aaaarhg!

Je reconnus instantanément cette voix. C'était la cois de cette fille. Je me retournais ainsi que Dimitri et Hazel au même moment. Quel ne fut pas notre surprise de nous trouver nez à nez avec Ruth le corps tremblant, les mains sur la bouche.