Le Tsar

16: Une étincelle

FLASH BACK

_Et si quelqu'un osait te choucher ne serait-ce qu'un seul le tes cils, je l'attraperai, le déchirerai et je donnerai sa viande aux chiens de mon père.

_Pfff !! Tu exagère.

_Si c'est ce que tu pense alors essayons voir si j'exagère. Ne te plain pas après.

_Tu as intérêt à ne rien faire à personne.

_On sait jamais.

Elle me regardait avec tant et tant d'amour que je n'arrivais pas à calmer mon cœur qui battait. Je la désirais, je la voulais pour moi seulement. Je voulais la marquer de mon odeur, mes baisers, mon parfum....

Je te voulais pour moi tout seul. Même si je savais que c'était égoïste de ma part, je le voulais quand même. Je voulais crever tous les yeux qui se posaient sur toi, broyer toutes les mains qui se posaient sur ton corps si fin.

Je t'aime tellement si tu savais...

Non !

Je t'aimais. Oui parce que ce n'est plus le cas aujourd'hui. Tu m'as brisé. À cause de toi je ne suis plus en capacité d'aimer quelqu'un encore.
Tu ne fais que hanter mes nuits. Ton odeur, ta voix, ton regard plein d'amour à cette époque me revient à chaque fois que j'essaie de t'oublier.

FIN DU FLASH BACK

Pourquoi je n'arrive pas à t'oublier ? Pourquoi je penses à toi encore ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi je t'aime encore ? Dit-moi !

Aujourd'hui je suis devenu la personne que j'ai toujours détesté d'être. Je fais ces choses que j'avais juré de ne jamais faire. Tout ça pour quoi ?

Pour toi, à cause de toi.

Tu as créé un monstre, un être inhumain sans conscience.

Mais je m'en souviens très bien.

Cette taille fine, ce silence qui se confond avec ces pleures étouffées, ces mains fines tremblantes essayant de desserrer les miennes.

Pourquoi je suis ici ?

_Chut !! Ne pleure pas. C'est moi.... César. Lui chuchotais-je à l'oreille.

J'enlevais doucement ma main pour la retourner face à moi.

_Je.....je n'ai rien fait César. Ils sont rentrés tous seuls. Dit-elle avec difficulté avec sa voix cassée et son visage rempli de larmes.

_Regarde moi. Tu n'a rien fait d'accord ? Arrête de pleurer.

Je voulais simplement la rassurer et lui dire de ne pas s'inquiéter. Mais mon corps ne me suivait pas.
Elle était tellement vulnérable et faible. Elle ne méritait pas ça, elle était une victime de plus.

J'essuyais ses larmes avec mon pouce qui glissait sur ses lèvres pulpeuses. Je me demande si elles ont le même goût que pour toi.

_Je.....je voulais simplement quitter cet endroit....

_Ne t'en fais pas, on va quitter cet endroit sain et sauf.

_On est où ? Au sous sol ? Me demandait-elle en essuyant les dernières larmes qui coulaient.

_Non !! On ne pouvait pas y aller. On est dans derrière la bibliothèque.

_Derrière la bibliothèque ?

_Oui.

On entendait le bruit de leur pas partout dans la maison.

_Putain elle n'est pas là.