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Je me réveillai avec un mal de tête ardent. La montre indiquait qu'il était 08h. Le balcon était fermé mais je ne souviens pas l'avoir fermé. Je remarquais qu'il y'avait des médicaments, un verre d'eau et une petite note posée sur la commode à côté du lit. Je pris la note et la lus.

Tu as laissé le balcon ouvert et tu mourais de froid. Remercie moi de l'avoir fermé. Je ne savais pas que quelqu'un comme toi pouvait pleuré. Mais je viens de voir que si. Tu es moche quand tu le fais alors ne le fais plus. Je suis sûr que tu aura mal à la tête alors prends ces médicaments. Dégonfle tes yeux aussi.

César.

Il c'était cru dans un roman d'amour ou quoi ? C'était gentil de sa part quand même. J'avalai rapidement les médicaments puis déscendis en bas où je vis Elena assise dans un des canapés regardant la télé.

_Bonjour. Lui lançais - je.

Elle se tourna me regarda de haut en bas avant de retourner son attention sur la télévision.
Elle m'énervais tellement. Salope qu'elle soit. Elle mourais de jalousie. Elle voulait César et bah malheureusement c'est moi qu'il allait épouser. Elle sait pas comment j'aurais voulu la lui rendre son César.

_Si tu ne veux pas répondre à ma salutation dis moi au moins où se trouve César.

Elle me regarda une fois encore d'un regard hautain. Elle voulait m'ignorer mais un sourire maléfique se forma sur ses lèvres puis se tournant vers moi, elle me répondit.

_Il est dans le sous sol avec les autres.

Son sourire ne présageait rien de bon. Les autres ? C'est qui les autres ? Elle accompagna ses dire d'un geste me montrant une porte derrière les escaliers qui menait sûrement au sous sol.
Je la regardais une énième fois avant de me diriger vers la porte. Je l'ouvris et tomba sur de longues marches. Je les descendaient doucement. Après au moins 3min de descente, je me retrouvais face à un long couloir. Il y'avait des pièces vide de chaque côté. Il y faisait sombre. Les lampes clignotaient. Cette ambiance ne me plaisait pas.
Soudainement, j'entendais des cris mais ce n'était ceux de n'importe qui. C'était ceux de César. Je me mis à marcher en direction des cris et arrivais devant la pièce où se trouvait César, Hazel, Dimitri et quelques gardes.

_Aaaarhg!

Je fis estomaqué par ce que je venais de voir. Je venais de voir César tirer sur un homme. Je n'en croyais pas mes yeux. Rapidement, les larmes me montaient aux yeux. Je ne savais même pas à quel moment je me suis mise à trembler. Inconsciemment, je courais voulant sortir de ce sous sol. Mes yeux embués de larmes, je manquais de trébucher dans les escaliers.

Je ne savais même pas pourquoi je pleurais. A quoi je m'attendais de toute façon ?  Pourquoi je pleurais ?  Je voulais juste rentrer chez moi.

_Ruth! L'entendis - je gronder.

Je savais qu'il courait derrière moi mais je ne m'arrêtais pas. Je sortis rapidement du sous sol fermant la porte derrière moi et me dirigea vers la sortie et me mise à courir. Je ne savais où aller. Il n'y avait personne que je connaisse ici. C'est ainsi que je sortais en débardeur et en short à huit heures du matin. Le vent dans les cheveux. Rien de mieux qu'une petite escapade matinale.
Les rues était animées dès cette heure de la journée. Heureusement, les gens ne se souciaient pas de moi. Ceux qui me regardait croyaient sûrement que je faisais du footing. Qui fait du footing en débardeur Ruth ? A bout de force, je vais m'asseoir sous un arbre.

Mes larmes continuent de couler et je revois en tête cette image cet homme sans vie qui à été enchaîné et battu. Comment ? Comment César a t- il pu faire ça. Il l'a fait sans hésiter. Cet homme l'a même supplier.

*****

Je ne sais plus depuis combien d'heures je suis là assise sous cet arbre. Je regarde les vas et viens des gens. Les voitures et moto défilant devant moi. Tout à coup, je sens qu'on pose quelque chose sur moi. C'était une veste. Je relevais la tête pour voir qui c'est et le vois. Je me relevais précipitamment enlevant la veste.

_Tu vas tomber malade. Porte ça. Me fit -il me remettant la veste.

_J'en ai rien à faire.

C'était César.

Il me tire par les poignets et se dirige vers une grosse voiture blanche. J'hésite avant d'entrer mais y entre finalement. Je me mets au côté passager et lui au côté conducteur. Il démarre la voiture et on se met en route pour la maison.
De tout le trajet, aucun de nous deux ne lâche aucun mot. Ma tête posée contre ma vitre, je regarde la ville. César lui était sur le point d'exploser. Il avait la mâchoire crispée. Ses mains serrant le volant. Les veines de son cou, ses mains, son bras ressortaient. J'avais peur de lui maintenant. Et si il te tuait Ruth ? Il n'aurai rien à perdre. Je me sentais étouffé dans cette voiture. Je me demande si il ne m'emmène pas quelque part pour en finir avec moi. Tellement le trajet est long. J'ai vraiment courus toute cette distance ?
Nous arrivions enfin à la maison. Mon coeur s'apaisa. Je rentrais la première. Il y'avait Hazel et Dimitri suivie de cette salope d'Elena qui étaient assis dans le canapé.

_César! Tu rentre enfin. Accourut - elle.

Malheureusement pour elle, César la repoussa. Elle s'énerva, me lança encore un de ces regards meurtriers avant de monter.

_Ruth. Ça va ? Tu étais passé où ?
Me demanda Hazel.

Je ne répondis rien haussant les épaules puis monta moi aussi dans ma chambre.

_Hazel. Dimitri. Vous pouvez disposer. Je m'occupe d'elle.

_D'accord Tsar.

_Ivan ! Ne sois pas dur avec elle. Lança Dimitri.

Arrivé dans la chambre, je m'assis sur le lit. César entra et ferma la porte derrière lui. Je fixais un point invisible. Je n'osais pas le regarder dans les yeux. J'avais peur et aussi j'étais si triste. Triste de savoir que César pouvait tuer. Mon coeur commença à s'accélérer lorsque j'entendis le bruit de ses pas s'approcher.
Il se baissa à mon niveau et prit mon menton entre ses doigts pour relever ma tête.

_Tu as peur de moi ? Me questionna t- il.

Quelle question bête tu poses mon cher ?
Bien sûr que j'ai peur de toi.

Ses yeux verts étaient d'une tendresse. Ses traits doux ,et sa voix posée et calme. Ce n'était pas le Tsar que j'avais en face de moi ni Ivan. Mais César; le vrai César.

Le Tsar Où les histoires vivent. Découvrez maintenant