My Highlander

14. Esmée

— Quelqu'un pourrait entrer et nous surprendre, dis-je alors qu'Owen presse mes fesses dans ses mains tout en m'embrassant de plus belle.

— Qui ? Ton patron ? plaisante-t-il.

Il y a bientôt deux semaines j'ai littéralement craqué devant lui et le lendemain il m'a offert l'orgasme de ma vie juste avec ses doigts.

Ce matin là, Zack a failli nous surprendre sur le fait accompli parce que j'ai fait l'erreur de laisser la porte déverrouillée après avoir ouvert à Oscar pour qu'il aille se soulager dans le jardin.

Owen me soutient que son ami ne se doute de rien et qu'il me taquine juste pour m'embêter car ça l'amuse de me voir rougir. Mais je sais qu'il dit ça uniquement pour ne pas me mettre la pression.

Il veut me laisser le temps de me faire à l'idée que tout peut être beau et facile. Que non ce n'est pas trop rapide, parce qu'il n'y a pas de règle pour ces choses là, et que les compliments qu'il me fait sont sincères et sans arrières pensées.

Même si nous n'avons pas reparlé ni de mon passé, ni du sien, je sais qu'il me comprend. Je sais qu'il est beaucoup plus attentif que n'importe qui d'autre à mes réactions et à mes angoisses.

Ça fait plus d'une dizaine de jours que nous nous laissons porter par cette passion et cette attirance qui nous lie. Il me fait du bien au cœur et à l'âme et je n'ai pas envie de réfléchir plus loin pour le moment.

Ses mains se faufilent sous mon T-shirt afin d'atteindre ma poitrine.

— Mon patron est occupé en ce moment, je pensais plutôt à Cal par exemple, ou Cameron.

Mes paumes sont placées de chaque côté de son visage au niveau de ses oreilles et je me penche pour l'embrasser tendrement.

— Il faut que je retourne travailler Owie, dis-je alors qu'un soupir m'échappe.

Il libère ma poitrine de son emprise et remet mon vêtement en place avant de m'embrasser langoureusement.

— Ok, mais ce soir tu viens chez moi, annonce-t-il le regard fiévreux.

Je lui rends son baiser en guise de réponse. Il se lève de son bureau sur lequel il était assis et réajuste son pantalon.

— Je vais rester là un moment si tu permets, dit-il frustré.

Je souris et lui tourne le dos pour sortir du bureau quand la porte s'ouvre en grand sur Kate.

Son regard curieux passe d'Owen à moi.

— Je te cherchais, annonce-t-elle.

— On avait un truc à revoir à propos du stock, répond Owen à ma place.

— Oh du coup ta pause est déjà finie ? demande mon amie déçue.

— Y a personne en salle, prends cinq minutes de plus si tu veux. Après tout c'est moi qui ai monopolisé ton temps de pause, me dit Owen le regard malicieux.

— Super, je prends les cinq minutes, dit Kate en me traînant à sa suite.

Nous entrons dans le vestiaire et elle s'installe sur un fauteuil.