Chapitre 30:

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S'il y'a de la haine c'est qu'il y'a encore de l'amour

Après notre conversation nous avons rejoints les autres et j'ai un peu sympathisé avec eux .

Oumarou: Est-ce que je peux te parler un instant ?

Je regarde Saïd comme pour demander son accord ce qu'il approuve de la tête. On se pose sur un banc et je regarde un point fixe dans le vide.

Oumarou : Salam Akeykoum

Moi: Aleykoum Salam

Oumarou : Tu vas bien ?

Moi: Oui

Oumarou : Et la famille ? Elle va bien ?

Moi: AlHamdulilah !

Oumarou : Okay et les futurs projets ça avancent ?

Moi: InshahAllah !

Oumarou : D'accord ! J'vais aller droit au but avec toi Saïd que tu vois ci c'est plus qu'un re-fre. J'lai vu dans les pire moments tu peux même pas imaginer et là j'vois bien comment il te regarde alors pour l'amour d'Allah ou du Dieu que tu sert ne lui fais pas de mal moi j'ai pas envie de le voir rechuter par ta faute .

Oumarou : Quand je te regarde tu as l'air d'une fille bien alors ne nous déçois pas si tu vois que ça ne peut marcher alors arrêtes tout avant que quelqu'un n'en souffre d'accord ?

Moi: D'accord !

Oumarou : Allé rejoignons les autres

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Après avoir pris congé de ses amis nous nous sommes arrêtés au Ministère du soya toujours à la Brique pour manger

Saïd : Je viens de penser à un truc

Moi: Quoi ?

Saïd: Tu ne parles jamais de ta mère

J'ai failli m'étouffer en buvant mon kossam

Moi: Parce qu'il n'y a rien à dire sur elle !

Il me regarde en mode sérieusement ?! Je soupire longtemps avant de lui répondre

Moi: Eh bien ... mon père et ma mère n'ont jamais été marié. Ils se sont connu et ce qui devait se passer s'est passé et ma mère est tombée enceinte de moi .

Moi: Avant ma naissance mon père avait déjà un fils ( Yvan Rodriguez qu'on appelle Rodrigue) et de son côté ma mère avait déjà une fille avec un autre ( Addison)

Moi: Quand je suis née j'ai plus ou moins grandi avec ma mère du moins les six premières années. On vivait dans un camp familial entourées de mes oncles, mes tantes, mes cousins et j'en passe . Puis elle avait loué une petite chambre vers la Fabrique Ngousso et contrairement à ce que les gens pensent on n'a pas toujours été riches.

Moi: À l'époque nous n'avions pas d'argent et je me souviens que ma mère travaillait dans un snack-bar restaurant et comme il n'y avait personne pour rester avec moi elle m'emmenait souvent au travail avec elle .

Moi: On partait souvent avec un plateau de banane qu'on déposait devant le portail pour vendre. J'ai fait de petits commerces, j'ai vendu les arachides , les avocats, et les bananes.

UNE VIE MERVEILLEUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant