Le Prof de sport - Partie 2

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Elle tenta de cacher sa poitrine nue et son sexe, mais c'était vraiment compliqué. Son excitation venait de retomber en flèche.

– Qu'est-ce que vous faites dans le vestiaire des filles ?

Sa voix était plus proche d'un aboiement aigu qu'autre chose. Benjamin se retourna, honteux. Un peu qu'il pouvait être confus ! Il était entré dans le vestiaire, pendant qu'elle prenait sa douche... Et il l'avait observée... Combien de temps ?

Oh mon dieu, hurla-t-elle intérieurement. Elle s'était touchée pendant plusieurs minutes et ce... Ce pervers l'avait matée ?

– Désolé, commença-t-il, j'ai entendu des gémissements. Et je croyais que deux élèves étaient en pleine action.

– Et vous avez décidé de venir voir ? C'est bien ça ?

La colère était son moyen de ne pas tomber dans l'embarras et de se rouler en boule en pleurant à cause de cette situation-là plus gênante de sa vie.

– Faire l'amour dans les douches est contre le règlement.

Benjamin s'était retourné, mais il ne semblait plus si gêné que ça. Ou du moins, pas aussi troublé qu'il aurait dû l'être.

– Et mater les étudiantes ne l'est pas peut-être.

Il fit volte face pour se justifier.

– Non, non ! Oh mon dieu !

Il se cacha le visage comme s'il avait oublié qu'elle était nue.

– Est-ce que tu pourrais mettre quelque chose pour qu'on discute ?

Julie attrapa la serviette qu'il lui tendait et l'enroula autour de son corps. Elle était trop courte pour ce genre de situation.

Elle ne pourrait plus jamais regarder ce prof dans les yeux sans avoir envie de s'ensevelir dans le noyau de la Terre et fondre pour ne plus jamais avoir à vivre ce moment.

– C'est bon ?

– Non, c'est pas bon ! Hurla la jeune fille. Vous êtes entré dans le vestiaire et vous m'avez regardée pendant que je prenais ma douche.

Ou plutôt, pendant qu'elle se touchait.

Julie sortit des douches communes et se positionna près de son sac, loin de Benjamin.

– Écoute, on va pas en faire tout un plat.

Il pivota sur ses pieds et la fixa avec insistance.

– Vous plaisantez, j'espère ?

– Ça arrive à tout le monde de faire des erreurs.

La blonde tenait fermement sa serviette, comme si elle avait peur qu'un coup de vent l'emporte.

– Des erreurs ? Et qu'est-ce que vous faites encore ici ?

– J'aimerais qu'on règle ça avant que tu ne partes.

Elle secoua la tête énergiquement. Ses cheveux mouillés laissaient filer de fines perles d'eau le long de son cou, de ses clavicules, de la naissance de sa poitrine. Le prof sembla admirer le chemin de ces gouttelettes en même temps que Julie les sentait couler. Puis son regard descendit suivit ses courbes, de ses cuisses blanches, de ses mollets sportifs.

– Il n'y a rien à expliquer, balbutia-t-elle en s'évertuant de reprendre de l'aplomb. Je vais aller voir le proviseur dès que je sortirai de ce vestiaire.

Des fois, Julie n'était pas très maline... Révéler ses intentions à un fautif était le meilleur moyen pour qu'il tente de l'en empêcher. Enfin, il n'allait pas lui faire du mal... Si ?

Benjamin fonça sur elle, lui coupant le souffle par sa rapidité.

– Tu n'en feras rien.

La blonde n'avait plus de souffle, sa respiration se faisait courte et elle sentait les larmes lui monter aux yeux. Elle voulait baisser son regard, mais elle se força tout de même à soutenir celui azuré du pervers.

– Si.

Un seul mot, une intonation tant plate qu'implacable. Elle s'impressionnait.

– Maintenant, sortez du vestiaire.

L'homme la plaqua contre le mur ses deux bras de part et d'autre, de sorte qu'elle ne puisse pas s'enfuir. Julie poussa un couinement de surprise.

– Laissez-moi partir.

Sa voix était désormais aussi faible que la lueur d'une bougie. Elle menaçait de s'éteindre à chaque instant.

– Non.

La jeune fille n'osait pas le regarder. Elle tournait la tête, aplatissant sa joue contre la paroi fraiche et traitre qui l'empêchait de se faire la malle.

Benjamin empoigna son visage entre ses doigts et se colla encore plus à elle. Julie pouvait sentir son pantalon contre ses cuisses, sa chaleur à travers les barrières de tissus. Elle ferma les yeux en tentant de s'échapper.

Il plaça une de ses jambes entre ses cuisses, l'empêchant de serrer les genoux. Elle était prise au piège.

– Regarde-moi.

La voix de l'homme n'était qu'un murmure. Un murmure que la demoiselle s'était répété des dizaines de fois en se touchant. Un murmure qui l'avait excitée à de maintes reprises

Elle garda les yeux fermés.

Benjamin remonta sa jambe de sorte qu'elle se place contre le sexe de la jeune fille. Elle ouvrit les paupières, un couinement au bord des lèvres.

– Qu'est-ce que vous faites ? Glapit-elle.

Il ne lui répondit pas de suite, préférant se perdre dans les prunelles caramel de Julie.

– Ça ne se voit pas ?

Putain. Ce fut sa seule pensée. Putain, putain, putain.

L'homme l'embrassa sans plus donner de signe, il fondit sur sa bouche comme un affamé. Comme quelqu'un qui obtient enfin l'objet de sa passion. Il mordilla sa chair tout en collant encore plus son corps musclé contre celui de Julie.

Nuée ardenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant