Le Prof de sport - Partie 3

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Putain.

Elle pouvait sentir l'érection grandissante de son prof contre sa cuisse. Et bordel, au lieu de la dégoûtée, cela ne faisait que raviver son excitation.

Benjamin attrapa ses deux poignets dans une de ses mains et les maintint au-dessus de la tête de la jeune fille, la laissant sans protection.

– Attendez !

Il se frotta contre elle et Julie sentit son sexe la picoter sous le signe de l'envie, du désir.

Putain.

Benjamin poussa un gémissement au creux de son oreille et c'était le son le plus mélodieux et sensuel sur terre.

Les deux bras au-dessus de sa tête, la demoiselle tenta quand même de se débattre. Cette situation n'était pas normale. Elle devrait apparaitre dans ses rêves, mais pas en vrai.

– J'ai hâte de t'entendre couiner.

Elle essaya d'éloigner son visage alors qu'il allait l'embrasser de ses lèvres brulantes et avides de son corps. Il lâcha un ricanement. Au lieu de persister, il plongea dans son cou et mordit sa peau chaude à cause de la douche.

Julie poussa un gémissement de surprise et tous ses muscles se contractèrent.

Putain.

Benjamin continua de se frotter contre elle et punaise, c'était encore mieux que dans ses rêves. Il avait un mouvement lent et lascif. La bouche de l'homme descendit plus bas, s'attarda sur son épaule nue et mouillée. Il lapa une goutte d'eau, provoquant une décharge d'électricité le long de sa colonne vertébrale.

La blonde sentait son pouls rapide pulsé dans son vagin, signe de la chaleur qui montait en elle.

– Lâchez-moi, soupira-t-elle une dernière fois.

Il attrapa la serviette de sa main libre.

– Regarde-moi, lui ordonna-t-il.

Elle tourna la tête, priant pour qu'il ne lui enlève pas son unique rempart contre la nudité. Les choses ne pouvaient pas se passer ainsi. C'était impossible.

Elle planta ses prunelles dans ses yeux bleus et ce qu'elle y vit alluma encore plus son désir. Il la regardait avec une sensualité et une gourmandise presque insoutenable.

Il arracha d'un coup sec la serviette, qui tomba plus loin sur le sol.

– Non !

Elle se tortilla, toujours incapable de se débattre.

Le sourire victorieux de son prof provoqua en Julie un sentiment étrange. Elle sentit ses jambes devenir faibles et elle glissa sur le sol. Benjamin la retint pour ne pas qu'elle s'écroule par terre et s'éloigna.

Peut-être avait-il compris que ce genre de choses ne se faisaient pas. La blonde ne savait pas si elle se sentait rassurée ou dégoûtée.

L'homme ramassa la serviette, il s'approcha ensuite de sa victime d'un pas lent, langoureux. Au lieu de lui donner le bout de tissu, il attacha les poignets de la jeune fille entre eux et l'accrocha, elle à un des montants du porte-manteau situé au milieu de la pièce.

Putain.

Benjamin la contempla, et là où il posait son regard, elle avait l'impression de sentir ses mains brulantes. Il s'attarda sur ses seins, sur ses tétons pointés, sur ses hanches veloutées, sur son sexe qui commençait à mouiller.

Il l'inspectait comme une œuvre d'art et c'était tellement embarrassant qu'elle avait envie de pleurer.

Puis, il baissa son jogging, le laissant fondre sur le sol. Il se débarrassa de ses chaussures, de son débardeur. Sa queue était déjà dure et relevée. Et surtout, elle était énorme. Longue et large.

Qu'est-ce qu'il va me faire ?

Il s'approcha d'elle.

– Tu penses que j'ai pas vu les regards que tes copines et toi me lancez ?

– Que... Non...

– Que j'entends pas les gloussements quand je passe.

Elle ne répondit pas, la respiration lourde et de plus en plus rapide. Son cœur pulsait dans chacun de ses membres.

Benjamin était désormais juste devant elle, une demoiselle impuissante, attachée et nue. Comme lui.

Il ne la toucha pourtant pas. Il la regarda droit dans les yeux et attrapa son propre sexe à pleine main. Sa queue géante. Il commença à se caresser sous les yeux effarés de la jeune fille. Elle pencha la tête en arrière, se demandant dans quel merdier elle venait de se mettre en même temps qu'elle mourait d'envie, là, maintenant, de se faire pilonner par ce dieu vivant.

Elle repositionna sa tête vers l'avant quand elle sentit l'homme se rapprocher. Ses bras musclés et ses abdos étaient à portée de main.

Le prof de sport commença les longs va-et-vient, ses doigts enserrés autour de sa bite. Il poussait des gémissements à rendre folle toutes les femmes de la planète tout en regardant la jeune fille.

Le bruit de frottement de sa peau tordait le ventre de Julie. Elle mourrait d'envie d'être cette main, de sentir cette bite en elle, la pénétrer avec force. Elle voulait qu'il la touche.

– Le spectacle te plaît.

L'entrée de son vagin était lubrifiée, ouvert pour le sportif. Mais au lieu de ça, Benjamin continua de se branler, sa queue d'athlète devenant plus dure à chaque touché. Sa respiration était rapide, ses yeux débordant de désir non dissimulé.

Son corps était magnifique, Julie ne souhaitait qu'une chose : le caresser.

Étrangement, voir cet homme prendre du plaisir en masturbant était aussi excitant que s'il la touchait elle.

Avec son pouce, il se massa la verge, et il la regardait, elle, Julie, et gémissait sans la quitter des yeux. La jeune fille se mordilla la lèvre inférieure.

– Tu me rappelles ce soir-là, Julie.

Cette voix, sortie de nulle part, la prit au dépourvu.

Nuée ardenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant