4. Le jeu

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𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 4
𝓛𝓮 𝓳𝓮𝓾

IL A PRIT TOUT les morceaux de verre que j'avais relâché et nous sommes aller les jeter à la poubelle

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IL A PRIT TOUT les morceaux de verre que j'avais relâché et nous sommes aller les jeter à la poubelle.

Étonnament, quand je pensais que nous allions nous séparer pour vaquer à nos occupation comme tout est nettoyé, il m'attrape doucement le poignet pour inspecter ma main blessée.

- « Il faut nettoyer ça. » Il dit très sérieusement, abandonnant son sourire moqueur de tout à l'heure.

- « Je peux le faire toute seule. » Dis-je d'un ton ferme en fronçant les sourcils et retirant ma main.

Il soupire en secouant la tête et son sourire sournois revient.
Il rattrape mon poignet et me guide jusqu'au toilettes sans que je n'ai mon mot à dire.

Il nous fait entrer et ferme à clé derrière nous.

Je décide de l'ignorer pour ne pas m'énerver encore plus et attrape la petite trousse de secours placée à côter du lavabo.
Je sors ce dont j'ai besoin et commence par mettre ma coupure sous l'eau afin de nettoyer tout ce sang, non sans grimacer de douleur, faisant rire l'imbécile derrière moi.

Il se rapproche et passe délicatement sa main sur ma plaie pour la nettoyer, il a l'air de savoir ce qu'il faut faire puisqu'il le fait de manière moins "grossière" que moi.

- « Je- » Ai-je commencé à dire avant qu'il ne me coupe la parole.

- « Tu peux le faire seule, j'ai compris. » Continue-t-il de me sourire avec le même air espiègle en levant les yeux au ciel. « Mais ça sera mieux fait avec deux mains, et vu la coupure il faudrait s'appliquer pour ne pas qu'elle s'infecte, tu ne crois pas ? »

Je soupire en hochant la tête, je n'ai aucune envie que ce mec me vienne en aide, il a juste l'air de ce foutre de ma gueule et c'est énervant.

Il me fait assoir sur le comptoir du lavabo, attrape le spray désinfectant, reprend ma main et la soigne.
Quand le produit entre en contact avec ma coupure, je sers mon point et grimace à cause de la douleur, ça brûle.

- « Tu peux t'accrocher à moi si tu préfère. »

C'est énervant, je n'arrive pas à savoir si il se moque de moi ou si il essaye vraiment d'être gentil à cause de son putain de sourire.

- « Je ne voudrais pas froissé ton costume. » J'ironise en lui lançant un sourire moqueur.
Autant jouer au même jeu que lui.

Il pouffe de rire mais n'ajoute rien, semblant se concentrer pour appliquer de la crème et mettre un bandage.
Je profite de ce temps pour l'observer plus attentivement, il est tellement concentré sur sa tâche qu'il fronce les sourcils et arbore une moue sérieuse.
Je ne peux m'empêcher de regarder ses yeux bleus clairs, ils sont tellement... fascinant.
J'adore vraiment les yeux clairs, et le brun foncé de ses cheveux coiffés/décoiffés avec sa barbe parfaitement taillée les fait ressortir encore plus.
Je dois avouer que même si il m'énerve au plus au point, il est vraiment beau.

Nous Deux, Ou RienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant