— Il faut toujours un coup de folie
pour bâtir un destin.Pdv interne :
- J'espère faire un beau rêve...
Le vent frais de l'automne soufflait sur ma peau, bousculant mes cheveux (c/c) mouillés. Il pleuviotait, il crachouinait, de l'eau légère venait s'abattre contre mon cuir chevelu et contre mes vêtements déjà imbibés de cette pluie. La robe rouge claire que je portais était devenue foncée, et mes pieds se noyaient à travers mes baskets.
Le soleil se couchait, reflétant un rayon de lumière orangé sur la rue, et sur les arbres déjà imprégnés de la même teinte. Quelques feuilles safran quittaient leur niz et jonchaient le sol glissant, on était bel et bien en automne.
- La vie est une pute. Lâchais-je simplement.
La plupart des humains passent plus de temps à envier ce qu'ils n'ont pas qu'à chérir ce qu'ils possèdent. Mais que faire quand on ne possède rien ?
Une vie de misère, c'est le terme qu'on peut utiliser pour définir la mienne. La mienne qui n'a encore jamais entendu un "je t'aime". Non pas un seul, même pas venant de ma famille. Enfin, c'est compliqué d'appeler deux parents une famille quand ceux-ci ne te considèrent même pas comme leur enfant. Surtout quand ils sont du genre "quand la plèbe aura de l'argent" et non "quand les poules auront des dents". Des putains de fachos avares.
Comme quoi, l'argent ne fait pas le bonheur, et j'en suis la preuve. Mes géniteurs sont riches, et je profite de cette richesse, pourtant ça ne me rend pas le moins du monde heureuse.
Mes pieds tremblaient contre mon gré, j'avais peur. Un coup de vent un peu plus fort que les précédents et c'était fini. Ce ciel nuageux, orange, qui se montrait face moi devenait tout noir. Je fermais mes yeux, laissant échapper une larme d'effroi.
- Allez, c'est le moment tant attendu...
Ce n'est pas facile de garder ses amis après un déménagement, mais c'est encore plus dur de s'en refaire, des potes. Ma vie n'a été que solitude. Solitude et misère. Je n'ai personne, sauf à la limite l'araignée qui habite dans ma chambre depuis maintenant deux semaines, Giselle.
Je ne sens et ne ressens rien sauf le néant. Je me sens vide, j'ai la flemme de tout et l'envie de rien. J'ai l'impression d'être une coquille vide, c'est horrible je déteste ça. Je déteste ça, je me déteste moi. Car après tout je ne suis qu'une gamine incapable qui finira à la rue, comme mes parents aiment si bien dire.
On m'a déjà dit "la vie vaut la peine d'être vécue, il faut être patient" sauf qu'aujourd'hui je n'ai pas la patience. J'en ai marre d'attendre un futur indéfini, pour une vie meilleure. Il faut être patient, ils disent. Patient combien de temps ? Une semaine ? Un mois ? Un an ? Dix ans ?
Je n'ai pas la force de continuer.
J'ai tellement souhaité que tout s'améliore, que mes parents disparaissent, que mes notes augmentent, que je me fasse des amis, que l'enfer se finisse. Chaque jour est à endurer, c'est un marathon infini, sauf que je n'ai pas d'endurance.
Mais aujourd'hui, toute la souffrance prend fin. Aujourd'hui, c'est mon jour de gloire, mon apogée, le jour où le monde regrettera de m'avoir fait mal.
La brise frisquette me murmurait de franchir le pas, alors c'est ce que j'ai fait, j'ai avancé. Et en un instant, mes pieds quittaient le toit de ce bâtiment de trois étages.
- Enfin... Je chuchotais, libérée de mes supplices.
Dans ma chute je repensais aux réflexions incessantes de mes parents qui me faisaient regretter mon existence. C'est dommage, si j'avais eu du soutien, ou quelqu'un pour me raccrocher à la vie, peut-être que ça ce serait passé autrement...
Je rouvrais les yeux avant l'atterrissage bienfaiteur, et à ma grande surprise, je ne tombais pas sur le sol, mais un garçon. J'allais chuter sur un garçon.
À cet instant là, j'ai regretté. Mais ce fut de courte durée, puisque la déchéance était imminente. La seconde d'après, je perdais connaissance après un choc violent contre le lycéen.
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It was at this moment that she knew... She fucked up.
(Ayez la ref plz 🥲)Considérez ce chapitre 1 comme un prologue, les chapitres suivants seront jamais aussi court que ça par la suite-
Je sais pas trop quoi en penser de ce chapitre, y'a presque zéro dialogues du coup j'aime pas trop ça mais bon, j'espère qu'il vous a quand même plu :')
Sinon, on se demande bien qui est le lycéen hein 👩🦯
Anyway, le prochain chapitre sera dimanche, et je pense qu'après ce sera le samedi :)
Prenez soin de vous <3
~ Maë ♡ ~
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𝘉𝘢𝘤𝘩𝘪𝘳𝘢 𝘹 𝘙𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳 | 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐕𝐄𝐑𝐈𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐄𝐍𝐓𝐈𝐂𝐇𝐄𝐒
FanfictionQui n'aurait pas eut envie d'en finir avec la vie, quand celle-ci ne t'as jamais rien offert ? L'existence n'est que misère et solitude pour les rêveurs, qui n'aspirent qu'avoir des choses qu'ils ne possèdent pas. Et le problème de ces rêveurs qui s...