19 - Si le destin le veut.

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   — Cet effrayant univers sans fond et
   sans limite, qu'on appelle la pensée.

   — Cet effrayant univers sans fond et   sans limite, qu'on appelle la pensée

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Pdv Moriko :

Mes cheveux couleurs chocolats sont tout désordonnés à cause des flocons de froid qui tombent. Je ressemble à une nana complètement défoncée après un lendemain de soirée, pour mon premier jour ça craint du boudin... Je peine à essayer de les remettre en place, pour que ce soit un minimum décent, mais rien n'y fait c'est foutu pour foutu.

- C'est ma bagnole. Me sort un inconnu.

- Pardon ?

- C'est ma bagnole. Répète-t-il agacé, et je comprends.

- Oh désolée je m'excuse !! C'est juste que je n'ai pas de miroir du coup j'ai pris une de vos fenêtres en substitut... Je lui avoue un peu gênée.

- Ce n'est rien, mais là je vais partir donc va falloir vous trouver une autre caisse pour vous relooker ! Il s'exclame et il monte dans sa voiture.

- Euh oui, au revoir. Je lui dis et je m'incline en sa direction avant de quitter le parking de l'hôpital.

Bordel, on ne m'avait pas dit que c'était aussi stressant...

J'atteins l'hôpital, deux portes coulissantes s'ouvrent à moi et je passe l'entrée. Je triture mes doigts, je ne sais pas vraiment où aller, c'est grand et je ne suis venue que deux fois.

- Ah Moriko ! S'écrie le jeune homme au guichet en me voyant.

- Yuichi ! Je réplique soulagée en me dirigeant vers lui. Tu me sauves, j'allais me perdre. L'endroit est tellement grand je sais pas comment je vais faire pour m'y retrouver.

- C'est normal c'est le début, dans un mois tu verras tu sauras t'orienter à la perfection dans cet hosto. Il me rassure calmement. Tiens Hina tu veux bien me remplacer pendant un moment ? Il questionne sa collègue qui trie la paperasse juste derrière lui.

- Yes ça marche. Elle lui répond en terminant sa tâche.

- Merci beaucoup tu gères.

Je reste comme un piquet devant le guichet en attendant qu'ils terminent la fin de leur conversation, ne sachant pas comment agir et si oui ou non je devais intervenir dans l'interaction.

- Tu viens Moriko ? Je vais te faire une rapide visite. Je sais que tu en as déjà fait une, mais revoir les lieux ne te fera pas de mal.

J'acquiesce et nous débutons notre visite guidée. Actuellement je m'identifie au mouton qui suit son berger à la trace, je lui colle aux basques d'une force c'en est effrayant. Mais ma peur de me perdre est titanesque, l'idée même de me retrouver sans personne au milieu d'un endroit aussi grand me terrifie.

𝘉𝘢𝘤𝘩𝘪𝘳𝘢 𝘹 𝘙𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳 | 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐕𝐄𝐑𝐈𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐄𝐍𝐓𝐈𝐂𝐇𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant