Qui n'aurait pas eut envie d'en finir avec la vie, quand celle-ci ne t'as jamais rien offert ?
L'existence n'est que misère et solitude pour les rêveurs, qui n'aspirent qu'avoir des choses qu'ils ne possèdent pas. Et le problème de ces rêveurs qui s...
— La vie ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, c'est d'apprendre à danser sous la pluie.
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Pdv interne :
- Dites-moi (Y/n), comment vous sentez-vous aujourd'hui ? Me demande le papi psy, toujours assis sur son fauteuil en cuir.
- Écoeurée et vide. Je lui balance sans filtre, toujours allongée sur le sofa, fixant d'un regard apathique le plafond.
- Oh, et pourquoi donc ? La semaine dernière vous vous sentiez à peu près bien n'est-ce pas, pourquoi ce changement ?
- Vous savez je vous avais parlé de ce garçon... Je commence un peu gênée.À la première séance...
- Oui ?
- Il est parti, il devait rejoindre un soit disant projet de foot.
- AH- Il s'écrie d'un air embêté. C'est son départ qui te cause ce mal ?
- Je pense. Je lui avoue à voix basse.
- Ça fait combien de temps exactement ?
- Trois semaines...
- Mais vous ne l'aviez pas mentionné à nos deux dernières séances. Il remarque légèrement contrarié.
- Je sais je sais ! J'aurais sûrement dû mais le sujet me rebute tellement que je n'ai pas réussi à en parler. Puis je me suis fait deux super amis, Reina et Ryota que je vous avais mentionné, alors pendant un certain temps j'étais surtout contente d'avoir réussi à établir une connexion aussi proche avec eux.
- Bon, au moins on peut voir ça ensemble maintenant. Pouvez-vous me décrire plus en détails ce que vous ressentez ? Il me questionne, curieux.
- J'ai un peu envie de mourir. C'était grâce à lui que j'avais envie d'aller au lycée, et de me lever le matin, mais maintenant je n'ai plus envie de rien, c'est la déchéance de nouveau. Alors je me dis, si c'est pour souffrir à ce point, autant s'adonner au suicide et en finir. Je lui affirme fermement.
- As-tu vraiment envie de mourir (Y/n)...? Enchaîne le vieux en abaissant légèrement ses lunettes pour mieux me fixer.
Je me tais quelques secondes, et des larmes viennent se loger dans mes cornées.
- Non... J'ajoute, la voix tremblante, et me retiens très fort de pleurer. Non parce que j'aime Bachira et je veux rester à ses côtés, et morte c'est impossible. Mais je ne pensais pas que j'allais subir autant... Je poursuis et je lâche une larme. Il me manque terriblement, il n'y a pas une seconde où il ne traverse pas mon esprit, c'est affreux, j'ai l'impression qu'il me hante.
- On appelle ça l'amour, et je suis heureux que vous puissiez découvrir ça à votre jeune âge. Il dit en riant doucement.
