— Ce n'est pas parce qu'on s'en remet
qu'on a oublié.Pdv interne :
Mes affaires aux bras, et mes chaussures aux pieds, j'étais parée pour le fameux départ. Mes parents eux, je les voyais déjà. Ils m'attendaient devant la fameuse voiture verte de mon enfance. Cette voiture elle m'en a fait baver, littéralement parlant. J'ai réussi à foncer dedans à mes cinq ans et à me péter la mâchoire. Évidemment on m'a reproché d'avoir abîmé la belle bagnole qui avait coûté une fortune à maman.
Et honnêtement en me réveillant la semaine dernière, j'étais persuadée qu'il y allait y avoir cette voiture verte sous une quelconque forme. Ça aurait pu être l'hôpital par exemple, avec tout l'argent que je leur ai fait cracher de leur porte-monnaie dû aux frais d'hospitalisation. Ou encore le temps, ils aiment tellement dire que le temps c'est de l'argent que les fois où ils sont venus me voir m'auraient pu être reprochées. Mais étonnement ce n'est rien de tout ça, et aujourd'hui j'ai même l'impression que la voiture émeraude me sourit, avec son parechoc reluisant et ses phares neufs, comme si elle empiétait une nouvelle ère. Une ère de paix et de confort.
Enfin, c'est sûrement juste moi qui délire.
- Au revoir (y/n), en espérant ne jamais vous revoir. M'a souhaité agréablement mon médecin.
J'ai grimacé en entendant ses vœux à mon égard, le ton contredisant ses paroles au premier abord. Puis j'ai compris après beaucoup trop de temps qu'en effet il travaillait dans un hôpital, et que c'était logique qu'il ne veuille plus me revoir dans un hôpital en tant que cliente dans le futur.
- Merci, avec de la chance je ne vous recroiserai pas de si tôt ! J'ai répliqué en riant, et je me suis dirigée vers mes parents, marchant d'un pas fier.
✩ ✩ ✩
Pour la première fois depuis plus d'une semaine, j'allais retourner chez moi. Mes parents ouvrirent la porte de la maison, et y entrèrent comme à leur habitude. De mon côté, je n'osais pas vraiment avancer. J'avais ce sentiment de mal-être à l'idée d'y entrer, comme si y retourner signifiait le retour de mon cauchemar. Mais je savais que ce ne serait pas le cas, que les choses allaient être différentes, alors je me forçais à avancer.
J'essuyai mes pieds sur le paillasson, et pénétrai dans mon chez-moi. Mon cœur battait très vite, et tout revoir, les meubles, les photos sur les murs, ça me faisait automatiquement sourire.
- Comment tu te sens ? Me demanda ma mère très anxieuse.
- Je vais bien. Je lui affirmai confiante.
- Parfait. Répondit mon père ravi. T'as juste le temps de t'habiller, et après il sera l'heure d'aller au lycée !
C'est vrai, le lycée. Pour le coup j'appréhendais énormément mon retour là-bas, et pas en bien malheureusement.
VOUS LISEZ
𝘉𝘢𝘤𝘩𝘪𝘳𝘢 𝘹 𝘙𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳 | 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐕𝐄𝐑𝐈𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐄𝐍𝐓𝐈𝐂𝐇𝐄𝐒
FanfictionQui n'aurait pas eut envie d'en finir avec la vie, quand celle-ci ne t'as jamais rien offert ? L'existence n'est que misère et solitude pour les rêveurs, qui n'aspirent qu'avoir des choses qu'ils ne possèdent pas. Et le problème de ces rêveurs qui s...