Qui n'aurait pas eut envie d'en finir avec la vie, quand celle-ci ne t'as jamais rien offert ?
L'existence n'est que misère et solitude pour les rêveurs, qui n'aspirent qu'avoir des choses qu'ils ne possèdent pas. Et le problème de ces rêveurs qui s...
— Il y a des sourires qui ne savent qu'avouer la tristesse du cœur.
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Pdv interne :
- J'peux m'incruster ? M'interrogeait le garçon aux cheveux violets.
Sa présence me surprenait, et pendant un court moment j'ai même eu du mal à comprendre pourquoi il se trouvait avec moi sur le bas-côté et non avec les autres.
- Tu ne vas pas faire un match ?
- Nan, je reste avec toi. Me disait-il l'air malicieux, ce qui me perturbait encore plus.
Soudainement, un coup de sifflet. Même si techniquement le sifflet c'était la bouche combinée aux doigts du chauve.
- Comment tu t'appelles ? Je lui demandais, curieuse malgré moi.
- Reo. Il me répondait en souriant.
Je hochais vaguement la tête et reportais mon attention à ce qu'il se passait sur le grand rectangle vert délimité. Puis, inexorablement, les minutes passaient. Le match était intéressant, mais pas passionnant. Car Bachira n'avait pas encore beaucoup touché le ballon sauf pour effectuer des passes, donc de toute évidence ça rendait cet affront moins divertissant. Mon cœur n'attendait que de s'enflammer, pourtant à l'horizon il n'y avait pas une seule braise.
- Je sais que vous n'êtes pas en couple. Me balançait de nulle part Reo.
- Euh, quoi ?
- Bachira n'a rien dit. Il t'a juste tenu la main, il en faut plus pour me duper (Y/n).
Sa remarque m'énervait, je ne savais même pas pourquoi, puisque au final c'était la vérité ce qu'il me disait.
- Quoi, j'ai tort ?
- Je suis obligée de dire la vérité ? Je m'enquierais d'ajouter, ne voulant pas confesser.
- Oh, tu veux garder le mystère ? Très bien, n'avoue rien. Il renonçait en soupirant. Même si c'est déjà un bien-fondé. Poursuivait le violet en baissant le ton.
Je fronçais les sourcils et le dévisageais, je n'aimais définitivement pas ses remarques.
Et tandis que je fixais les moindres de ses contours, lui qui observait le spectacle de jambes en folie, en sentant mes yeux sur sa fine peau blanche, il se mettait à me fixer en retour. Un sourire s'esquissait sur sa face que je trouvais niaise.
- Hm ?
- Tu as des beaux yeux. Il sortait promptement.
Sa réflexion me déconcertait fortement, et je restais médusée, la bouche ouverte face à cette déclaration improvisée. Contre mon gré, mes joues laissaient apparaître une légère couleur bonbon.
