𝐀𝐧𝐨𝐭𝐡𝐞𝐫 𝐡𝐮𝐧𝐝𝐫𝐞𝐝 𝐨𝐟 𝐟𝐞𝐞𝐥𝐢𝐧𝗴𝐬

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Another hundred of feelings.
Another hundred of sounds.
Another day with you.
Another hurts on you.

You. Are. Mine.
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READER :

Je fis un pas en arrière, puis un autre et encore un autre.

Il allait me tuer, c'est sûr.

Une dizaine d'hommes de main s'approchèrent de moi, et je fus presque soulagée de ne pas le voir quand immédiatement j'aperçus deux nattes.

C'est lui.

Il était entré dans la pièce beaucoup plus rapidement que prévu et je n'arrivais plus à reculer, le lit me bloquant le passage.

Il était vraiment fâché. Une veine était présente sur son front et son cou, et il avait un pistolet dans sa main gauche. Ca y est.

- tu as voulu me trahir, trésor. Je n'aime pourtant pas te faire du mal... entama t'il en gardant une expression neutre scotchée au visage.

Sa main se leva et en un mouvement rapide je me retrouvai étalée sur le lit avec une douleur atroce à la joue : il m'a donné une claque.

Malgré tout ce qui se passait mes larmes ne coulaient même plus, malgré la forte douleur que j'avais. Les bleus sur la joue ça existe ?

Ma pommette devait sans doute déjà avoir pris une autre couleur. Ran me regarda dans les yeux, il me regardait de haut.

- C'est de ta faute. Lança t'il en faisant un signe de main au gardes qui vinrent renouveler mes chaînes.

Cette fois ci ils en mirent des vraiment solides sans cadenas mais avec une serrure. Une seule main était attachée encore, et ils remirent le capteur de mouvement en marche.

Le certain haitani sortit après m'avoir lancé un regard hautain et les autres le suivirent.

Ils avaient tout remis en place en un rien de temps et cette fois ci avaient verrouillé la porte.

Je me rassis sur le bord du lit et touchai ma joue avec ma main libre. Il n'y avait malheureusement aucun miroir dans la pièce.

Mon plateau était toujours là, et mon ventre me trahissait : j'avais vraiment faim.

Avec hésitation je pris le plateau et commençai à manger un petit peu en pensant. Son acte n'avait fait que me rappeler de mauvais souvenirs, mon ex me donnait des gifles presque tout le temps.

J'étais habituée malheureusement et ma peau s'était de plus en plus fragilisée, commençant à se marquer très vite.

Les traces des chaînes laissaient de grosses marques rouges sur mes poignets qui commençaient à me lâcher petit à petit.

Mon plat terminé, je m'étalais de nouveau sur le lit.

Est ce que mikey va bien ? Et baji ? Et chifuyu ? Et takemichi ? Et draken ? Et tout mes autres amis de la fac ?

Est ce que ma mère s'inquiète beaucoup ? J'ai tellement envie d'entendre leur voix, de leur dire que je suis pas encore morte même si cela ne va pas tarder...

Toujours dans mes pensées, je sentis un liquide chaud au niveau de mon entrejambe et je baissais la tête aussitôt vers le lit : une grosse tâche rouge ornait l'endroit sur lequel j'étais couchée.

Putain mes règles...

Otage - Ran Haitani.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant