𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐥 𝐥𝐨𝐯𝐞

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Universal love.
A sky's donation.
A+B
You + me.

You. Are. Mine.
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READER :

Je peinais à dormir.

Depuis quelques minutes, mon ravisseur était partit sur des paroles absurdes. Je ne le comprenais définitivement pas.

Ils m'avaient donné un plateau en argent, rempli d'aliments tous plus coûteux les uns que les autres. J'avais un repas de reine, mais j'avais peur d'y toucher.

Et si c'était empoisonné ?

Ceci était sensé être mon dîner et honnêtement je n'avais pas le cœur à manger pour l'instant. Je pensais. Beaucoup. Encore plus que d'habitude.

Ils avaient détaché une de mes mains pour me permettre de « manger » avec un mot de cet haitani : " j'aimerais trouver ce plateau vide, trésor. Tu dois être en santé. Ne me contrarie surtout pas et finis ces plats ma princesse. ♡"

J'étais dégoûtée. Ce mec est malade, complètement cinglé. Je pris ma fourchette nonchalamment et piquais avidement dans mon plat que je ne comptais pas toucher.

Soudain une idée me vint en tête.

Je poussais mon plateau du pied un peu plus loin de moi, et je commençai à tirer le lit avec toute la force que j'avais vers la porte.

Je faisais le maximum d'efforts pour que malgré ma main enchaînée, je puisse arriver à ouvrir cette foutue porte.

- allez t/p tu peux le faire ! M'encourageait je.

Après beaucoup d'efforts j'avais réussi. J'y étais presque. J'essayais d'ouvrir la porte qui était heureusement fermée sans cadenas. La pression exercée sur la poignée de la porte, ouvrit celle ci qui céda facilement.

Une lueur d'espoir parcourut mes yeux. Je le pouvais !

Avec brutalité je tapais ma chaîne fortement contre la porte en métal, essayant de faire tomber ces chaînes.

En vain.

Il n'y avait aucun instrument qui pouvais me permettre de casser ces chaînes.

J'étais de nouveau désespérée, en observant tout les recoins de la pièce.

Un détail attira mon attention : une boîte d'allumette posée en pieds de l'étagère à ma gauche. Je saisis cette boîte sans trop de difficulté, une idée ayant germé dans ma tête.

- pitié faites que ça marche...

J'allumais une allumette facilement et la planta dans le trou du cadenas des chaînes.

Le cadenas céda.

J'étais heureuse, le premier sourire depuis un moment. Les chaînes tombèrent lourdement sur le sol et je me dirigeai en toute vitesse vers la porte que j'avais laissée préalablement ouverte, on ne sait jamais.

Je guettai à gauche et à droite avant que mon instinct ne me dicte quel chemin emprunter : celui de droite.

A peine mon pied avait franchit le seuil de la porte qu'une gigantesque alarme retentit aussitôt, alertant certainement tout le monde et même mon ravisseur...

J'entendis des bruits de pas rapides se rapprocher au fur et à mesure, tandis que je restais toujours figée et en état de choc.

Je suis dans la merde.

Otage - Ran Haitani.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant