𝐑𝐞𝐯𝐞𝐚𝐥 𝐦𝐲 𝐟𝐚𝐜𝐞

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Reveal my face.
Only if you deserve it.
Only if you want to.
Only if you'll be able to.

You. Are. Mine. Forever.
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READER :

J'essayais de reprendre mon souffle tout doucement. Aucun taxi ne voulait se montrer malheureusement, et dans ce coin de riche il ne devrait sûrement pas y avoir de métro.

Mais tout ça c'était trop facile.

J'essayais de me convaincre que j'avais réussi juste parce que ran était saoul, mais c'était beaucoup trop facile. Est ce un piège ?

J'entendis brusquement des bruits rapides de pas, venant de ma gauche. Je reconnais immédiatement les hommes de main de ran.

Mon cœur battait vite, heureusement que j'avais enlevé mes chaussures. Je me levais rapidement et recommençais à courir, sans réels espoirs. Je savais qu'ils allaient me rattraper.

Je prenais le plus virages possibles pour essayer de les semer mais ils étaient toujours là derrière moi.

- « ARRÊTEZ-VOUS ! »

Une sirène de police retentit dans une ruelle, ce qui me fit me stopper immédiatement. Les gardes qui n'étaient pas d'accord me rattrapèrent rapidement et l'un d'eux me porta directement sur son épaule.

- « A L'AIDE MONSIEUR LE POLICIER, A L'AIDE ILS ME KIDNAPPENT  ! » criais je à en perdre l'haleine, tandis que le policier éclata de rire.

Qu'est ce qu'il y'avait de drôle ?

C'est quand il me fit un clin d'œil que je compris absolument tout. Ran a tout préparé.

Nous étions rapidement arrivés dans une autre villa, pas celle que je connaissais. Il y'avait d'autres gardes et la sécurité était deux fois plus renforcée.

On m'attacha directement les mains tandis que je me maudissait intérieurement d'avoir cru que mon ravisseur était autant stupide.

Dans mes pensées je n'avais pas remarqué qu'on m'avait conduite dans son bureau. Il était déjà rentré de sa soirée ? Oui apparemment.

Les gardes s'en allèrent en fermant la porte, tandis que je croisais le regard de celui que je commençais fortement à haïr au plus profond de mon cœur.

- « Le petit jeu t'as bien amusée trésor ? » commença t'il pivotant sa chaise, pour croiser mon regard plein de haine et de mépris.

- « T'es qu'un salaud. »

C'était la première fois que j'avais l'audace de lui parler comme ça, mais j'en avais ras la casquette de pleurer. Même si j'allais périr ici et que j'allais toujours finir pas hurler ma peine un jour, je n'allais plus me laisser faire.

- « Tout ce que je fais c'est par amour, t/p. Tu le comprendras un jour. » souffla t'il en se levant.

Je n'allais pas baisser le regard. Je soutenais son regard froid et autoritaire.

- « Pourquoi tu me regardes avec tant de haine princesse, j'ai fais quelque chose de mal ? Tu ne t'es pas amusée ? » demanda t'il en prenant une miné faussement triste.

Si mes mains n'étaient pas attachées, j'allais lui foutre la meilleure baffe de ma vie.

Il s'approcha, jusqu'à ne plus être qu'à quelques centimètres de moi.

- « Tu pourris ma vie. »

- « comme c'est triste... »

Otage - Ran Haitani.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant