𝐏𝐫𝐨𝐦𝐢𝐬𝐞𝐬

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You're my blade
You're important to my veins
« You're my bad »
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OMNISCIENT:

L'amour n'est pas beau.

L'amour est sale.

L'amour fait mal.

L'adolescente avait encore des pensées sombres, encore. Elle ne voulait pas voir son ami mourir devant ses yeux. Elle venait de sortir d'une blessure particulièrement douloureuse. Elle vivait sous un toit qui n'était pas le sien, en compagnie d'un garçon instable.

Tout ca pourquoi ? A cause de l'amour.

Ran l'aimait. Ran l'aimait vraiment. Ran l'aimait a sa façon. Ran l'aimait mal, mais il l'aimait de tout son cœur. Ran voulait qu'elle l'aime aussi. Elle n'aimait pas Ran. Elle le détestait.

Aimer, détester. Deux contraires parfaitement assemblés dans une phrase. Elle détestait celui qui l'aimait.

Mais le garçon l'aimait mal. Ce n'était pas de l'amour pour les autres. Mais pour lui si. Il l'aimait malgré tout. Il voulait qu'elle l'aime aussi, peu importe le prix. Elle n'était pas folle pour tomber amoureuse de son ravisseur.

Il n'avait fait qu'ajouter d'autres violences psychologiques à celles que la jeune fille comptait déjà. Il était son pire cauchemar.

L'histoire d'amour que Ran voulait était impossible à avoir.

Aucun sens.

Kay était désormais devant son boss et la jeune c/c était à quelques mètres de distance, les yeux déjà embués de larmes. Elle allait encore voir quelqu'un à qui elle tenait déjà mourir.

- « Ran je t'en supplie ne fais pas ça, ne tue pas quelqu'un que j'aime... » murmura t'elle en arrivant à leur niveau.

Il avait compris ? Comment ? Elle parlait assez doucement non ?

Il n'avait compris qu'un mot : « aime ».

L'arme qu'il tenait tomba dans un bruit sourd. Et sa main se retrouva sur son visage. On allait encore choisir quelqu'un d'autre que lui.

Même aujourd'hui, personne ne l'aimait.

On en aimait encore un autre.

Ses mains se retrouvèrent vite sur son visage a le couvrir, tandis qu'il avait des maux de tête impulsifs et brusques.

Encore à cause de toi ! Encore ! Tu n'es qu'un raté Haitani !

Il n'y avait désormais aucun bruit, et tout le monde semblait choqué. Si, il y avait un bruit.

Des gouttelettes d'eau qui tombaient sur le parquet et sur les chaussures noires du bâtisseur de cet empire.

Ran pleurait.

Aucun reniflement.

- « laissez les partir. » lâcha ran, ce qui surpris absolument TOUT le monde.

Il y'avait désormais des murmures, et le cœur de la c/c dansait la salsa actuellement. Elle était heureuse.

Elle n'en croyait pas ses oreilles ! Comment était ce possible ?

Mais encore une fois c'était trop beau pour être vrai.

Otage - Ran Haitani.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant