Partie 7 - Peu importe ce que tu me fais endurer.

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Je baissais la tête, peu importait ce qu'il pouvait penser à cet instant, la seule chose qui était importante pour moi était cet instant tellement rarissime.

Je m'endormis, après cette folle journée de souffrances et de mésaventure, dans ses bras, son étreinte, son odeur qui me calmait tant.

Même chez Gale je n'en trouverais pas de meilleurs moments que ceux que j'ai passé avec Peeta.

Le seul qui puisse enfin me calmer, me réconforter, me soutenir, me faire sourire de nouveau était Peeta, car depuis ces maudits jeux, je ne souriais plus, pour aucune causes, pour aucune personnes car je considérais depuis mes premiers jeux que nous étions tous perdus, et je ne souriais pas pour une cause perdue avec des personnes autant perdues que leurs causes dans laquelle ils s'étaient tant engagés.

Au réveil, j'étais seule dans ma chambre.

Quelle surprise.

J'entendis un bruit d'eau ruisseler dans le lavabo de la salle de bain, qui avait pu pénétrer dans ma chambre qui était à la base, fermée à clé ?

Plus l'eau coulait, plus la présence m'intriguait, je décidais d'ouvrir la porte de salle de bain pour découvrir un homme dans la douche.

Qui avait pu, sans pudeur et respect, avoir l'idée de prendre une douche dans ma salle de bain ?

J'étais en colère, avec énervement et colère, j'ouvris en grand le rideau de douche violemment, pour enfin découvrir Peeta nu sous le pommeau de douche.

Surprit, Peeta sursauta puis je refermais rapidement le rideau pour sortir de la salle de bain me réfugiant vers mon lit. Je m'exclamai :

- Oh Peeta, je suis désolée ! Je ne... enfin je ne me doutais pas que c'était toi... enfin...

Je portais mes mains à mon visage rouge comme une pivoine, tellement honteuse de mon fait violent.

Au bout de quelques secondes, il sortit de la salle de bain, une serviette accrochée à la taille, une autre dans ses mains pour ébouriffer ses cheveux.

- Tu sais, vu que c'est toi, il n'y pas de mal Katniss, dit-il, un sourire pendu à ses lèvres roses. Je te connais mieux que personnes, alors, à toi de faire ma connaissance.

Qu'entendait-il par là ?

Il s'avança dangereusement de mon visage avec ses mains fortes pour soutenir ma tête tout en contemplant la profondeur de mes yeux.

Il rapprocha ses lèvres des miennes pour les presser avec passion l'une contre l'autre.

Je saisis sa nuque avec une folie amoureusement nouvelle, Peeta commença à faire glisser ses mains le long de mon buste frôlant ma poitrine pour finir sur mes hanches.

Je voyais qu'il en voulait bien plus mais je le laissais faire, il descendit ses lèvres le long de ma mâchoire pour finir dans le creux de mon cou.

Pour avouer mon péché, j'aimais ses nouveaux baisers, remplient, ou non, d'amour; Peeta remonta sans que je m'en rende compte, mon tee-shirt de la veille tout en continuant de m'embrasser la mâchoire.

Puis, il s'arrêta.

Je ne connaissais pas la raison de sa soudaine abstinence mais je ne cherchais pas la petite bête et continuais mon train habituel sans me soucier de son air perdu qui m'énervait au plus haut point, désormais.

Le Prédateur et  son appât.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant