Le Prédateur et son appât.

Partie 1 - Découvertes Sanglantes.

Me levant du lit d'hôpital dans lequel je m'étais réveillée il y a plus de quatre mois de cela, je me dirigeais vers une seule autre chambre. La voix stridente et douce du Président Coin retentissait dans tout le District 13 mais peu m'importait le sujet du discours.

Il était revenu et m'avait attaqué.

Mais quel était la raison de cette violence ?

Je me souviens encore du regard fou de Johanna Mason, injecté de sang et accusateur comme si leurs souffrances était du à mes actes.

Mais peut-être étais-ce cela le problème.

Johanna avait le crâne rasé et ses joues creusées comme celle de Peeta.

Mais Annie Cresta, rien.

Puis des cris me parurent plus proches.

Des cris de rageux.

Mais mon allure était toujours la même : lente et apeurée.

Une longue vitre au fond blanc m'aveugla tout d'abord puis je me rendis compte que les bruits venaient de là.

Je m'approchais avec prudence de la fenêtre puis entrevis petit à petit Peeta.

Se débattant de chaîne de coton blanc, lui-même habillé de blanc, plus fou que jamais, les joues extrêmement creuses.

La souffrance et la haine se lisait malheureusement bien sur son visage.

Pourquoi se débattait-il ?

Je ne l'avais jamais vu ainsi.

Cette personne qui était Peeta, pour moi, n'était plus celle que j'avais connu. Il me faisait une frayeur atroce qui emplissait tout mon esprit d'un soudain sentiment de culpabilité.

Je m'en voulais de l'avoir laisser seul ce soir-là, à l'arbre à foudre.

De ne m'être pas porter volontaire pour aller le chercher.

De l'avoir abandonner, tout simplement.

Je portais mes mains à mon visage effrayé, essayant de me contenir, en vain.

Un flot de larmes ruisselèrent sur mes joues en feu d'une colère ardente contre moi-même que je ne pouvais malheureusement plus contenir.

Je démolis les murs en plâtres de mes mains frêles et fragiles, un cratère s'y creusa.

Je jetai un chariot soutenant une tonnes de boites d'anti-biotiques, à la renverse pour enfin, saisir un scalpel et me détruire le bras gauche en une charpie humaine coloré d'un rouge bordeaux dégoulinant et nauséabond.

La douleur était tellement insupportable que je cambrais le dos sur le sol, empoignant mon bras avec espoir pour que la douleur s'arrête.

J'aurais du montrer cette scène à tout Panem. Le Président Snow s'en saurait réjoui de voir son ennemi, son geai moqueur, détruit par ses jeux et sa cruauté.

Son plan avait fonctionné.

Faire souffrir Peeta pour m'atteindre moi.

Ma vue se brouilla mais je n'aperçus qu'une tignasse blonde se jetant sur moi en criant mon nom :

- KATNISS ! KATNISS ! KATNISS !

_______________________________________________________________________________

J'espère que cette première partie vous a plu !

N'hésitez pas à me le faire savoir par commentaire et dites-moi si je dois continuer !