Partie 2 - Espoir, espoir ...

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Me réveillant une fois de plus dans la même chambre, je me demandais si cela n'avait juste pas été qu'un rêve.

Mon regard se portant à mon bras, je vis un bandage me recouvrant entièrement le bras.

Non.

Je n'avais, moi-même pas, réussi à faire ça. Je sentis un poids au pied de mon lit.

Je vis une boule de poil roux, Buttercup, le chat de Prim.

-Rrrh, grognai-je, c'est pas vrai, encore toi !

-Katniss ? Interpellait une personne inconnue.

-Peeta ? Demandai-je, l'espoir amplifié dans ma voix.

Finnick sortit de la salle de bain de ma chambre.

Une moue excusée au visage.

Je voyais bien qu'il compatissait à ma douleur qui pour moi était inconnue, vu que je ne savais même pas pourquoi Peeta s'était comporté ainsi.

-Je suis navrée, Katniss, me dit-il, sa voix déraillait sur quelques notes.

-Hum, Finnick. Comment vas-tu ?

Je vais mieux qu'il y a une semaine, c'est sûr. Annie m'est revenue saine et sauve.

J'acquiesçais de la tête puis me tournai du côté mur pour lui tourner le dos comme pour exprimer du mécontentement à une personne, cependant, ce n'était pas du mécontentement que mes larmes stockaient mais une profonde tristesse.

Je sentis Finnick s'asseoir derrière moi.

Il me posa sa main sur mon épaule tout en la frottant avec douceur.

Je ne pu m'empêcher de renifler.

J'éclatai en sanglot, dévastée par les jeux et par la peur.

-Hey hey hey Katniss ! Murmura Finnick doucement.

Je ne pu m'empêcher de nouveau, à me fondre dans ses bras, réconfortant.

J'émis quelques cris de douleurs dans ses bras toujours les yeux clos.

D'un geste purement affectif et réconfortant, c'était comme si j'étais sa sœur des Hunger Games, il me déposa un baiser sur ma chevelure brune.

J'agrippai sa tignasse d'or.

Une personne rentra, je ne voulais plus savoir qui c'était. Je ne faisais confiance qu'en Finnick pour savoir ce que je ressentais vraiment.

Il se détacha un instant de moi puis reviens à moi mais l'étreinte n'était plus la même. Je la connaissais trop bien pour dire que c'était celle de Gale.

Je relevai ma tête de son épaule aux multiples muscles.

-Hey Catnip, me dit-il.

Je me refermai d'autant plus sur lui que sur Finnick.

Je l'avais presque oublié.

Comment avais-je pu faire cela à Gale ?

-Je suis désolée, Gale ! Oh, tu ne peux pas savoir à quel point ! M'exclamai-je

Je le serrai de ma force la plus extrême qu'il fut.

Je sentis mon bras gauche, soudainement se réchauffer puis je pus entrevoir une masse de couleur rouge importante sur mon brassard.

-Katniss, je reviens, dit Gale. Je vais chercher une infirmière.

-Non ! Criai-je. Je veux venir avec toi, s'il te plaît.

-Mais tu es devenue complètement folle ? Me cria à son tour Gale.

Je trouvais que ce qualificatif était très mal approprié à la situation puisque presque toutes les personnes au District 13 étaient devenues folles, y compris moi.

-Laisse-moi y aller avec toi, à l'infirmerie.

-Tu n'es même pas en état de marcher !

-Il y a le fauteuil roulant à ma disposition. Prévus à cet effet.

Gale revint vers moi puis me prit dans ses bras comme un nouveau-né qu'on doit mener à son landau.

-Tu sais ce qui m'a toujours énervé chez toi ? Me demanda soudainement Gale.

-Non, quoi ?

-Le fait que tu es toujours raison à toutes situations et circonstances quelconques.

Je pouffais discrètement.

-Je préfère te voir ainsi, le sourire aux lèvres. Ça me permet de me rappeler le bon temps, là où nous étions munis de nos collets et toi de ton arc à chasser le gibier. Là où les soucis étaient moins graves, moins importants.

-Tu veux dire, quand je n'étais pas venue tout chambouler au Capitol ?

-Ne mélange pas tout Katniss.

-Ne t'inquiètes pas, j'ai compris.

Pour lui montrer que je lui pardonnai, j'accrochai mes mains autour de sa nuque noueuse et large.

Ainsi, il me déposa dans le fauteuil et le poussa en direction de l'infirmerie.

Je n'entendais plus de bruits, heureusement.

Nous rentrâmes discrètement dans l'infirmerie, là où Peeta devait certainement se reposer.

Gale parla quelques instants avec l'infirmière puis je me dirigeais vers la porte de glace.

Je vis un Peeta serein, sans rage et haine au visage.

Ses joues étaient plus remplies, ce qui le rendait plus beau qu'une semaine auparavant.

Plutarch se trouvait à mes côtés, silencieux et serein, tout comme Peeta.

Je me lançai et posai la question fatidique : -Comment va-t-il ?

-Mieux, mieux, mademoiselle Everdeen. Même beaucoup mieux de ce que nous imaginions.

-Alors je peux le voir ?

-Non pas encore, il est dans un coma profond. Il a essayé de démolir un des murs de l'enclos et ça l'a fatigué considérablement, il est tombé ensuite dans un coma.

-Je peux lui parler quand même, il me semble ?

-Oui mais faites attention à vous.

-Très bien.

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J'espère que cette deuxième partie vous a plu ;-)

Il se peut qu'il y eut un léger problème lors de la conception de ma partie et je m'en excuse ..

Le Prédateur et  son appât.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant