Cette semaine fut plus calme que la précédente par les préparatifs du mariage d'Annie et Finnick.
Nous étions arrivé au Jour J, appareillés de nos plus beaux vêtements, en l'honneur des amants du District 4.
Comme le veux, une certaine tradition lointaine, les femmes devaient rendre visite à la mariée pour la "déstresser" un peu et les hommes, une visite au marié, néanmoins, il en convenait que j'en fasse le contraire puis il me sembla déloyale de ne pas rendre visite à une amie, aussi adorable qu'Annie, alors, au plus grand déshonneur auprès de mes ancêtres mais surtout d'Effie, je fis les deux.
Annie était surexcitée, anxieuse et tellement heureuse à la fois que ça devenait quelque peu contradictoire et dangereux pour sa santé mentale, de nature anxieuse, elle s'autorisait elle-même à en rajouter une couche. Néanmoins, toute la radiation qui s'émanait de ses traits rien que par un sourire et des yeux d'un éclat scintillement magnifique, me faisait l'envier, ce n'est pas une piètre chose chez moi et pourtant je me l'avouais aussi fatalement qu'il était possible de le faire.
J'avais beau avoir dix-sept ans, j'atteigniais presque les dix-huit avec une inquiétude plutôt prononcé, à l'instant je voulus être Annie, vêtue d'une robe blanche, le sourire systématique aux lèvres en pensant à ce que Peeta porterait...
Ces derniers temps, je m'étais fatalement résolu, à l'aimer, pour toute une vie cette fois-ci, la certitude m'avait gagné mais pas pour autant, le district tout entier.
- Tu es prête, Annie ?demandai-je ,une réponse positive.
- Absolument. Et si la robe ne plait pas à Finnick ? Oh bon sang !
Cette dernière exclamation s'était produite sous les mouvements coupe-air de Annie avec ses mains; elle commençait à paniquer pour une chose aussi futile que l'avis de Finnick sur cette fichue robe.
- Chut, calme-toi, Annie, la rassurai-je. Il t'aime; alors il ne fera même pas attention à ta robe.
- Tu en ai certaine ?
- Absolument.
En guise de remerciements, elle me serra fortement dans ses bras frêles et nacrés comme si, depuis toujours, j'avais appartenu à son district.
Venu le tour de Finnick où je pouvais largement enfreindre la règle traditionnel.
Une pièce vaste grise illuminée par un soleil levant donnait sur un Finnick calme et pensif, contemplant la forêt de ses yeux verts, il arborait un léger sourire sur ses lèvres roses.
Il était uniquement vêtu de sa chemine blanche, de son pantalon feutre vert et de ses mocassins bruns; sa cravate pendait de manière nonchalante derrière sa nuque épaisse de pêcheur.
- C'est aimable à toi Katniss.
- Aimable en quoi ?soumis-je ironiquement.
Il émit un petit rire amusé, je m'approchais de lui, je pris sa main dans la mienne et déposai un léger baiser sur sa joue faussettée.
- Merci Finnick, parvins-je à émettre.
- Je suis ton frère d'armes, c'est normal, finit-il en toute simplicité.
- Tu es avant tout le frère que je n'ai jamais pu avoir, rétorquai-je.
- Que fais-tu de Gale ?
- Avec Gale, notre relation est sans cesse ambiguë, on ne sait par où la prendre et c'est toujours par le mauvais bout que j'essaie de l'entreprendre, en vain.
Il acquit d'un simple signe de tête, son silence m'apaisait et le mien le rendait plus serein, avant sa cérémonie officiel.
J'entendis une larme ruisseler le long de sa joue, je relevais la tête de son épaule cherchant ce qui se tramait dans la cervelle de mon ami.
Il élargit son sourire et me chuchota ces quelques mots en me tendant ses bras :
- Viens par là, petite soeur.
Il resserra un peu plus son emprise sur moi comme si il ne voulait pu me lâcher.
- Je suis si fière de toi, Finnick. Je suis fière de me battre à tes côtés, qu'Annie compte sur moi pour veiller sur toi, que tu sois mon ami et que tu me considères comme ta petite soeur.
Il prit mon visage entre ses mains, de nouvelles larmes ruisselant sur son visage de marbre, il déposa un tendre baiser sur mon front.
- De même, répondit-il, je suis extrêmement fier de ta force mentale, à surmonter tout ce chagrin et cette peine qui repose sur tes épaules frêles, je n'aurais survécu au quart de toute les épreuves auquel tu as pu survivre, et je n'aurais jamais eu ce courage, cette niac à retrouver Annie comme tu l'as fait pour Peeta. Je ne veux plus que tu te sous-estime Katniss, tu vaus tellement plus.
Je le pris une nouvelle fois dans mes bras, notre accolade dura plus d'une dizaines de minutes et quelques larmes de joies ruissellèrent jusqu'à mes lèvres tremblantes. Je lui pris ensuite par la main et pris sa veste et noua sa cravate.
- Tu es prêt à vivre le moment le plus décisif de toute ta vie ?dis-je en larmes.
- Pas du tout.
- Alors prends sur toi, riai-je en empoignant son avant-bras afin de le diriger vers l'autel, signe d'un renouveau dans notre nouvelle vie.
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Je dois avouer ne pas être fière sur ce chapitre, néanmoins je dois vous annoncer que mes chapitres se feront court et rare comme je viens de rentrer en L :)
Je suis vraiment désolée
Klervia ❤
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Le Prédateur et son appât.
FanfictionBonjour à tous ! Je poste ma première fan-fictions qui s'intitule, c'est ainsi la suite de la première partie de Mockingjay partie1 : Le Prédateur et son appât. Le prédateur est Katniss et Peeta est l'appât car un oiseau mange du pain, pas vrai...