Chapitre 7 : Darling, faisons l'amour ce soir...

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Attention chapitre torride, prémices de la scène pimentée.


— En parlant d'extase, n'avais-tu pas parlé d'une surprise ? lui demanda-t-elle.

Pendant ce temps, Richard avait éloigné le verre de vin et avait placé ses mains sur le haut de ses fesses. Il les caressa et remonta jusqu'à son dos. Là, un morceau de peau n'était pas caché par le tissu de son tee-shirt. Ilen profita pour savourer le contact de sa peau douce.

— Effectivement, il y en a une. Ferme les yeux, s'il te plaît. Surtout, n'aie pas peur, la rassura-t-il, car elle fronçait les sourcils.

— N'aie pas peur, n'aie pas peur. C'est facile de dire ça ! Comme c'est toi et tu sais pertinemment que je n'aime pas les mauvaises surprises... Je t'écoute et je ferme les yeux.

Richard dut se détacher d'elle, afin de récupérer la surprise dans le four. Il fit ses préparatifs en jetant un œil de temps en temps, pour vérifier qu'elle ne trichait pas et gardait ses paupières bien closes.

— On ne triche pas, Amélia.

— Pour une fois que je ne biaise pas. Par contre, dépêche-toi ! Je ne vais pas attendre jusqu'au bout de la nuit.

— Non, tu attends ! Quelle rabat-joie ! se plaignit-il.

Pendant qu'il se réinstallait entre ses cuisses, elle sursauta légèrement. Il avait répliqué et l'avait touchée en même temps, sans qu'elle ne remarque sa proximité. 

— Hé ! Tu gardes les yeux fermés !

Il prit une cuillère et la glissa délicatement dans la surprise.

— Ouvre la bouche.

— Ça sent comme quelque chose que j'affectionne particulièrement.

Elle ouvrit donc la bouche et il y glissa la cuillère pleine.

— Mmmh... Délicieux ! Encore, s'il te plaît. 

Il la fit délicatement déguster le gâteau au cœur coulant de chocolat, le péché mignon d'Amélia, nappé de crème anglaise. Elle maintenait les yeux fermés et savourait son dessert, avec gourmandise et délice.

— Et moi alors ? Qui va me nourrir ?

Elle ouvrit un oeil et lui répliqua malicieusement :

— Tant pis pour toi. Tu n'avais qu'à pas me demander de fermer les yeux. Maintenant que tu as commencé, tu dois aller jusqu'au bout. En plus, j'ai joué le jeu !

*

Ne pouvant voir ce qu'il se passait, l'autre en avait marre d'attendre ! Il avait déjà fumé un paquet entier, depuis qu'ils étaient arrivés.

Cela ne servait à rien de faire le pied de grue, en dessous d'une colline, pour le moins inaccessible ! Cet individu fit demi-tour et partit pour le quartier chaud de la ville. Il ne perdait rien pour attendre ce Richard, il allait le lui faire payer, assurément !

Toute la matinée, il avait pu profiter de la vue du corps divin d'Amélia, sans aucune gêne. Là, il était impossible de savoir ce qu'il se passait à l'intérieur. Ça l'ennuyait. Mais ce souvenir mettait son cœur en fête. Il ne pouvait que s'imaginer la déshabiller et...

*

Pendant ce temps, Amélia ne boudait pas son plaisir et profitait de chaque bouchée, en prenant soin de mâcher délicatement .

Avoir les yeux fermés, décuplait sa gourmandise et son envie. Imaginer Richard l'observant déguster son gâteau, tandis qu'elle passait sa langue sur ses lèvres.
Il soupira bruyamment. Cela lui permit de visualiser, en pensée, sa tête de supplicié. Elle s'attendait à ce qu'il l'interrompe, à tout moment pour lui voler un baiser.

Moi...Pleurnicheuse? Jamais!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant