Chapitre 13 : C'est ce qui arrive, quand on est increvable !

86 15 100
                                    

Après cet intermède des plus sensuels, les amoureux se réveillèrent enlacés. Richard souriant, frotta son nez contre une Amélia endormie. 

— Il faut que je me lève mon caramel. Je dois préparer le déjeuner.

— Tu n'as pas oublié que tu m'avais promis des lasagnes ? lui répliqua-t-elle, encore endormie.

— Tu n'en rates pas une, décidément !

—  Désolée, j'ai faim. Et j'aime tes lasagnes !

Elle n'avait même pas ouvert les yeux.

—  Dors, je m'occupe de tout.

Il l'embrassa et se défit de son étreinte, pour se doucher et préparer le repas. Une trentaine de minutes plus tard :

— Hum, ça sent bon ici ! 

Amélia entra dans la pièce, fraîche et dispose.

— Mais, ça ne sent pas les lasagnes, on dirait bien. 

 — Ouh la ! Mais tu es un nez sur pattes ! Effectivement ça ne sent pas les lasagnes que je devais faire ce midi... Vu qu'une certaine personne m'a achevé, je n'ai pas pu me lancer là-dedans. Ce sera donc, croque-monsieur accompagné d'une salade. C'est simple et efficace. Par contre, si tu veux faire une entorse à ton habitude alimentaire, on peut faire les lasagnes ensemble ce soir, qu'en dis-tu ?

— Hum je réfléchis... On ne va pas beaucoup manger ce midi. On a marché ce matin pendant une heure et j'ai dépensé tellement de calories... Je ne peux même pas en faire le compte ! C'est sûr que je peux me permettre de manger tes lasagnes ce soir.

— C'est décidé ! Ce sera lasagnes pour ma petite "gour-quine" ! Je vais bien te nourrir, pour que tu puisses bien te dépenser, fit-il avec un clin d'oeil.

Il s'installa à la table où tout était déjà dressé pour le déjeuner. Elle vint l'y rejoindre et l'embrassa chastement avant de s'asseoir et de répliquer :

— Je ne vois pas de quoi tu parles ! Et puis c'est quoi ce mot ? Un mélange de gourmande et de coquine ?

— Tu vois ! Tu as compris toute seule le principe ! Au moins, je pourrai prononcer ce mot incognito en public. Imagine, nous sommes au resto et je te dis, fais-toi plaisir ma gour-quine.

— C'est nul ! N'importe qui peut comprendre le sens de ton soit disant code ! Ça laisse à désirer, vraiment !

— D'accord, d'accord, pas en public...Mais tu restes ma gourquine que j'aime badigeonner de chocolat !

Relevant le menton et d'un geste dédaigneux, elle répondit :

— Je ne vois absolument pas de quoi tu parles...

Elle maintint son sérieux quelques secondes, mais ils éclatèrent de rire. Après avoir déjeuné dans une ambiance détendue, en parlant de tout et de rien, ils rangèrent la vaisselle. Richard proposa :

— Que dirais-tu de se faire un film, en mode cocooning dans le canapé ?

— Et on ne regarderait que le film ? demanda-t-elle en lui faisant de gros yeux.

— Ne me dis pas que..? A-mé-lia !

— Quoi ? J'ai du mal à voir ce canapé comme auparavant. Vu tout ce qu'il s'y est déjà passé !

— Ouf, j'ai eu peur. Si tu me disais que tu voulais encore d'une scène de sexe torride comme tout à l'heure. Il aurait fallu que je voie urgemment mon médecin traitant et mon cardiologue !

Elle pouffa de rire.

— Tu rigoles, tu es en pleine forme ! Je suis certaine que ton taux de taurine pète tous les plafonds !

Moi...Pleurnicheuse? Jamais!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant