Chapitre 8 : Qu'à cela ne tienne, Je serai tien !

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Une fois qu'ils arrivèrent dans la chambre de Richard, une douce lueur tamisée y régnait. Il en avait été ainsi dans chacune des pièces traversées, la cuisine et ses différents lumignons, pour un dîner sensuel à se nourrir l'un et l'autre, puis le salon et sa lueur adoucie, où les sens avaient été éveillés. C'était comme si elle les suivait et les nimbait de bienveillance et devenait la gardienne de leur idylle naissante.

Lorsqu'il la déposa au sol, délicatement, elle ressentit ses muscles fermes, tout en glissant le long de son corps. Tout particulièrement, une certaine bosse virile à son entrejambe. Elle posa ses mains sur sa taille et caressa sa peau douce.

Elle déboutonna son jean, tout en le caressant, en admirant son corps, avec ses yeux et ses mains. Il se laissa faire, heureux de voir que sa belle n'était nullement intimidée. Elle demeurait cette femme sûre d'elle. Elle s'attaqua ensuite à son propre jean. Richard était aux premières loges pour assister à la découverte d'une Amélia confiante et séductrice.

Ils se retrouvèrent tous les deux en sous-vêtement. L'un en boxer noir moulant, faisant ressortir sa peau hâlée et son membre gonflé et l'autre en tanga de dentelle blanche seyant, illuminant  sa peau couleur caramel. L'un et l'autre plongés dans la contemplation de la semi nudité de sa tendre moitié, se dévoraient du regard.

Il appréciait la vue du dénudé que lui offrait Amélia. Il avait envie de se pincer pour vérifier que ce n'était pas un de ses fameux fantasmes. Il en avait tellement rêvé de sa belle métisse aux yeux chocolat, pailletés d'or.

Il en était là de ses réflexions, quand elle le prit de court et le caressa à travers le tissu. Il sursauta, tellement il ne s'y attendait pas. Mais, la jeune femme ne le relâcha pas pour autant, car elle s'était rapprochée et avait recommencé sa manœuvre, nullement intimidée, bien au contraire. Elle affichait un fier sourire.

Il ferma les yeux, prêt à défaillir. Il ne fallait pas qu'elle soit effrayée par l'ampleur de son désir.

Quant à elle, face à ses yeux clos, comprit qu'il appréciait ce qu'elle lui faisait. Elle lui donna une légère impulsion pour le faire reculer jusqu'au lit où il s'allongea. Sans hésiter, elle s'installa sur lui, à califourchon et commença une danse sensuelle contre le point culminant de son désir, qu'elle ressentait si bien.
Avec plaisir, elle laissa échapper de ses lèvres, une plainte qui fit Richard rouvrir les yeux. Il l'admira, époustouflé par cette Aphrodite.

— Ma belle déesse, je suis béat d'admiration devant ta beauté.

Joignant le geste à la parole, il prit son visage entre ses mains et se redressa afin de sceller à nouveau leurs lèvres. Il prit le temps de les savourer. Il prit le temps d'enflammer à nouveau leurs sens. Sentant qu'il s'emballait, il passa sa langue sur la lèvre inférieure d'Amélia. Il réitéra le geste lorsqu'elle frissonna.

 — Je vis, moi aussi, un moment extraordinaire qui me comble de joie.

— Je suis dans le même état que toi. J'ai envie que ce moment dure une éternité. J'ai envie de prendre le temps, mais je ressens cette urgence, afin qu'on ne puisse faire qu'un, continua-t-il

Elle n'avait cessé de se frotter à lui et cela lui faisait un bien fou, tout en l'excitant encore, si cela était possible.

Elle finit par s'allonger sur lui. Il en profita pour lui caresser le dos, les hanches et les fesses. Elles étaient douces et fermes sous ses mains.

Ses formes curvy lui allaient à la perfection. Il aimait qu'Amélia ait des courbes tout en harmonie, des fesses, des seins...Que dire de ses seins qui étaient écrasées contre son torse ? Ils se calaient dans ses paumes, si parfaitement. 

Moi...Pleurnicheuse? Jamais!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant