Hate or Love us (CORRECTION CHAP 34 A 50)

Chapitre 42🥀

À ce moment-là, je me demande si je dois pleurer ou rire...

Je pose ma main sur l'écran chaud, cet écran qui affiche la photo de ma meilleure amie.

-Keyra...

Les larmes me montent aux yeux.

Des reproches collent sur ma peau comme des bulles d'onomatopée.

Comment j'ai fait pour ne pas savoir que c'est toi. Je suis passée devant chez elle tout à l'heure, mais j'ai ignorée je n'ai pas fait le lien.

Je tombe assise, assommée par le poids de ma culpabilité.

-Pas encore ! Non...

Je tape les carreaux froids.

-Tout le monde autour de moi meurt.

Les images de la fusillade reviennent.

-Ah !

Je crie en me fermant les oreilles.

Je n'en peux plus, non pas encore...

-Madame !
 
Je me sens bousculer.

-Madame, vous allez bien !?

J'ouvre les yeux et c'est le portier.

-Répondez-moi !

Son visage qui est très expressif montre cette angoisse qui l'envahie.

Je le regarde les yeux pleins de larmes avant de me jeter dans ses bras.

Il entoure ses bras et me serre contre lui.

À part ma mère, je n'avais jamais ressenti cette chaleur comme un sentiment de familiarité. À cet instant, je me sens en sécurité.

.

.

Plus tard, il m'a aidée à me relever.

-Tenez.

Dit-il en me donnant un verre d'eau plate.

Il s'assoit près de moi en me regardant boire. Lorsque je termine, il reprend en verre.
Il me regarde en silence comme s'il attendait des explications.

Je regarde la télévision, qui a entre temps passer la photo. La bande défilante mentionne le meurtre et d'autres informations.

Je déglutis.

-Je... Je suis désolée.

Dis-je avec hésitation.

-Vous n'aurez pas dû me voir dans cet état.

Dis-je en essayant les larmes qui ne cessent pas de couler.

-Je pensais que vous avez un problème avec le bébé, lorsque je vous ai vue au sol.

Dit-il.

Je le regarde sans répondre.

-Vous pouvez me dire qu'est-ce qui se passe ?

Demande-t-il.

Je mords ma lèvre inférieure en regardant du coin de l'œil la télévision.

-Mon... Mon amie...

Je déglutis de nouveau.

-Elle est morte... Depuis en moment ça passe au journal, mais j'ai été aveugle, je m'en veux.

Je sers fort ma robe au niveau de ma poitrine.

-Vous devez être sous le choque.

Il se lève.