Chapitre 38🥀

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J'ouvre difficilement les yeux à cause de la lumière du jour.

-Peter, qu'est-ce que tu fais là ?

-Je suis venu te rendre visite de bonne heure, je peux rentrer ?

Dit-il en affichant un sourire.

-Oui vas-y.

Nous nous installons dans le salon.

-Ça ne te dérange pas si je m'allonge ?

Je demande.

-Non, tu dois être fatiguée.

Je m'allonge et j'allume la télévision pour animer la pièce en cas de silence persistant.

-Aujourd'hui, Jugo est passé devant des juges coréens, d'ici à cette fin du mois, il devra rentrer.

Je l'écoute en silence.

-Son avocat, nous a fait parvenir qu'il pourra parler que lorsqu'il sera aux États-Unis.

Je m'assois.

-Attend, tu veux dire qu'il parlera qu'arriver aux États-Unis ? Pourquoi il ne le fait pas ici ? Le vrai meurtrier peut faire d'autres victimes ! Il est dans la nature, il vit tranquillement, le temps qu'il parte aux États-Unis il peut prendre la fuite.

Dis-je en lâchant toute ma frustration.

Il se lève et s'assoit près de moi.

-Lin-ah écoute-moi.

Il place ses mains sur mes bras.

-Je sais que ce n'est pas facile pour toi. Je crois que c'est le moment de te dire qui je suis vraiment.

Il expire par la bouche et se lance.

-Je suis Peter Daevis un agent d'Interpol à New York. Je suis arrivé en Corée ces derniers mois pour mettre en liaison le dossier criminel de Jugo Perez aux forces de l'ordre coréenne. Le meurtre de ton mari n'a pas été médiatisé tout simplement parce que les supérieurs sud coréens ont étouffé l'affaire, ayant de bonnes relations avec les États-Unis depuis la fin de la guerre, ils ne pouvaient pas faire ébruiter cette affaire. Les États-Unis devaient être au centre de l'attention d'avoir laissé un criminel s'enfuir du territoire et en la Corée d'avoir laissé vivre ce dernier sur leur territoire sans négligence.

Donc ce n'est pas Mark qui a gardé la mort de Lue secrète.

Il attrape mes mains et les tiens.

-Lin-ah, je t'apprécie beaucoup et je mettrai tout en œuvre pour qu'on le retrouve, on a pleins d'éléments, mais je me demande toujours ce qui nous échappe.

Je le regarde fixement, les larmes me montent aux yeux, mais je refuse de les laissées couler.

Il me prend dans ses bras et me serre contre lui, mon désespoir grandissant me ronge petit à petit.

.

.

Après, j'ai pris une douche.

Je sors de la chambre, je sèche mes cheveux à l'aide d'une serviette.

-Ouah tes cheveux sont vraiment longs.

Dit-il.

Il est resté depuis ce matin.

-En général, je vois des femmes indiennes avec de longs cheveux comme les tiens.

-Des femmes indiennes ?

Je demande en m'assayant.

-Oui, elles ont de longs cheveux soigneux comme les tiens.

Il prend quelques mèches et les mets derrière mon oreille droite.

Hate or Love us (CORRECTION CHAP 34 A 50) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant