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Mélisse :

- Oh, une dernière chose, ne t'avise plus jamais de poser ta main sur moi comme ça. Car la prochaine fois, je te la pète en deux. 

Sur ces gentils mots, je quitte la pièce. Je monte me changer tranquillement, un legging noir avec un sweat-shirt noir, rien de plus confortable. 

Je redescends jusque dans la cave, j'ai juré, je n'ai jamais autant monté et descendu ces escaliers de ma vie, et pourtant, j'ai vécu ici assez longtemps. 

- Tu les as misent où ?

- À la cave, choupinette

Je me stop net, il se fout de ma gueule ou quoi ? Il ne pouvait pas trouver plus niai ? Franchement. 

Je respire un coup et tourne vers lui. 

- Merci... Eliott

Je lui souris exagérément et m'en vais. 

La cave, encore des escaliers, je vais mourir, j'ai les jambes en charpie. Je suis bonne pour les courbatures demain matin. 

Arrivée en bas, j'ouvre la petite porte qui me sépare des deux traîtresses. 

- Allez les connasses, c'est votre tour. 

Je les scrute une à une, elles semblent calme, ça ne devrait pas durer longtemps...

- Oh non, déjà, tu nous séquestres et en plus, tu nous infliges ta présence. 

- Putain Malia ferme là. Lui conseille Alva. 

Elle, elle semble un peu plus inquiète, après tout, elle me connaît beaucoup mieux que ma propre sœur, elle sait que je peux aller très loin si elles ne parlent pas.

- Bon, ça suffit. Pourquoi m'avoir enlevé ?

Je les regarde, elles se regardent, tout le monde se regarde, mais personne ne répond. 

- Ça va, je vous dérange pas ? Vous voulez peut-être quelque chose pour l'attente ?

- Bah moi, je veux bien un... Commence Malia. 

- Mais putain t'es vraiment con, c'est de l'ironie. La coupe Alva. 

Je les regarde incrédule, elles me les cassent vraiment ces deux-là. Je vais finir par en attraper une pour taper sur l'autre, quoique, je pourrais leur casser les os un par un, en commençant par Malia.

- Bon, Alva ?

Elle se tourne vers moi tandis que je m'avance vers elle. 

- vas-y sœurette, je vais te répondre. 

Le ton désinvolte qu'elle emploie me fout les nerfs, ça me donne envie de la torturer encore et encore, mais malgré nos désaccords elle reste de ma famille et on ne touche pas à la famille, c'est ma règle d'or, même si des fois j'ai envie de la rompre. 

- Tu vois, tu as hérité d'une grosse entreprise, qui rapporte beaucoup d'argent. Je voulais juste récupérer l'entreprise.

L'entreprise ? La torture qui va avec aussi tant qu'on y est...

vJe ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel et me rappelle qu'il n'y avait pas que moi qui avais été enlevé. 

- Et pourquoi avoir enlevé mes amies aussi ?

- C'était un bon moyen de pression, ce n'est pas ce que papa te disait ? Si tu veux quelque chose de quelqu'un, utilise un moyen de pression, c'est la solution de facilité. 

Elle n'a pas tort, Edmond me disait tout le temps ça, mais pas dans ces circonstances la, pas pour sa propre famille. 

- Et pourquoi avoir entraîné Alva dedans ? Jérôme à la rigueur, c'est ton mari donc je peux comprendre, mais Alva ?

les opposés s'attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant