les opposés s'attirent

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Mélisse :

Oh putain, quelle conne !

Je sors en claquant la porte et je m'adosse au mur voisin.

Mais quelle belle connerie j'ai fait encore moi...

Pourquoi je suis si stupide ? 

Je me prends la tête dans les mains et tire sur mes cheveux. Je suis complètement conne, mais vraiment. Je ne le connais même pas. 

Heureusement que ce coup de fil nous a interrompu sinon je ne sais pas jusqu'ou on aurait été. 

D'ailleurs, j'entends sa voix au même moment. 

" - Quoi ?

- ....

- Oui, je sais ! Mais putain, tu sais pas ce que tu viens d'interrompre...

- ...

- Euhh, ouais ça va, en vrai, je peux pas trop te dire. 

- ...

- T'inquiètes pas, je ne perds pas mon objectif de vue, ni ma mission !"

J'arrête d'écouter là, de toute façons je n'entend qu'Elyo et non son interlocuteur donc ça ne sert à rien. 

Tout ce que j'ai remarqué, c'est qu'il n'avait pas l'air très content de parler avec cette personne. 

Je m'en vais rapidement jusque dans ma chambre. 

Arrivée dedans, j'ai une chose qui me saute dessus. 

Atlas !

Je l'avais presque oublié avec tout ce qu'il s'est passé ces derniers temps. 

- Oh mon bébé, je ne suis pas beaucoup occupé de toi ces derniers temps. 

Je m'accroupis et prends mon chien dans mes bras. 

Ce chien, c'est une grande partie de ma vie et ces derniers temps, il est passé à la trappe, je me sens mal de ne pas m'être occupé de lui. 

Je le lâche et vais m'allonger sur mon lit, il arrive peu de temps après et bien se nicher à côté de moi. Je lui grattouille le ventre un petit temps puis je décide de me coucher, il y a eu trop d'émotions aujourd'hui donc je veux l'écourter au maximum. 

Je pousse un peu atlas pour tirer la couette, j'éteins la lumière et m'enroule dans la couette. 

- Bonne nuit mon chien !

J'ai en réponse qu'une léchouille sur le visage. 

- T'étais pas obligé, sale gosse.

******** 

Je me réveille à cause de la lumière du jour. 

Putain, je n'ai pas fermé les volets !

Je regarde l'heure sur le radio réveil (par ce que j'ai bien évidemment oublié de brancher mon téléphone) et constate qu'il n'est que six heures quarante-cinq...

Putain de soleil de merde, pourquoi faut-il que tu te lèves aussi tôt ?

Je sais d'avance que je ne pourrais pas me rendormir donc autant profiter de l'aube pour aller courir. 

Je me tourne vers Atlas qui est encore sur mon lit. 

- Ça te dit une balade ?

Je lui pose la question comme s'il allait me répondre... de toute façon, il n'a pas le choix.