Mélisse :
Je me réveille avec difficulté, je ne sais pas ce qu'ils m'ont donné, mais cumuler à ce que j'ai reçu hier soir, ça a bien fait effet.
- Réveillée ?
Cette voix, c'est celle de Liv. C'est à ce moment que je me rappelle la présence des filles et la trahison d'Alva.
- Ça fait maintenant un petit bout de temps qu'ils sont sortis de la pièce et que tu dors, ma belle.
Je n'arrive toujours pas à croire qu'Alva est de mèche avec Malia, en plus, je ne sais même pas ce que ma sœur me veut.
- Je sais nous aussi ça nous a fait bizarres lorsque l'on s'est retrouvée ici et qu'on a vu Alva devant nous.
- Mais pourquoi ?
- Tu sais Mélisse, les gens ne sont pas toujours sincères avec nous et avec la transformation et le changement de nom d'Alva ou devrais-je dire Cloé, tu ne l'as pas reconnu. Mais ça fait bien longtemps qu'elle connaît Malia. Depuis...
- Depuis l'enfance... Je sais qui est Cloé, mais dans mes souvenirs elle était blonde aux yeux bleus et non avec les cheveux aussi noir que ses yeux, et son âme apparemment.
- Oui mélisse, elle nous a expliquées qu'elle était amie avec Malia depuis petite et qu'elle avait contribué à "te rende la vie dure à l'école".
- C'est exact, elle ne cessait de me tourmenter et c'était un concours entre celle qui me tirerais le plus fort les cheveux, celle qui me pincera le plus fort, celle qui me ferait le plus de bleu ect... Mais elles ne savaient pas que ce qu'elles me faisaient n'était rien à coter de ce que je vivais avec Edmond lorsque je rentrais à la maison. Elles ne savaient pas que les bleus sur mon corps n'étaient pas dus à leurs pincements, mais aux tortures d'Edmond, elles ne savaient pas que lorsque j'ai perdu mes cheveux ce n'était pas à cause du fait qu'elles me les tiraient mais d'Edmond qui s'amusait à m'électrocuter... Je me rappellerais toujours cette fois où il m'avait enfermé dans cette cave, je la reconnaitrait entre toutes...
15 ans plut tôt :
- Papa... PAPA ! Papa aide moi ! Me laisse pas ici toute seule, s'il te plaît. L'eau monte trop vite, je vais mourir.
Personne ne me répondit, en même temps, il ne me répond jamais lorsque je suis en danger.
- PAPA ! RÉPONDS-MOI !
- Tu vas te la fermer oui ? J'en ai marre de toi, toujours à brailler, toujours un problème et toujours besoin d'aide. Je ne t'ai pas élevée comme ça, petite conne !
Et comme toujours, je me pris son poing dans la figure. Sauf que cette fois, il était déguisé, un poing américain se trouvait dessus. Ça me fit extrêmement mal et je sentis du sang couler. Je me retournai vers papa et le vis sortir de la cave, cette dernière était toujours en train de se remplir d'eau et j'en avais maintenant jusqu'aux genoux.
- PAPA !
Je courus jusqu'à la porte et tambourina dessus, si fort que ça me faisait mal aux mains.
- PAPA, L'EAU MONTE BEAUCOUP TROP, JE VAIS MOURIR. OUVRE-MOI !
J'avais beau crier, je savais que personne ne viendrait m'aider. Maman était sortie, de toute façon à chaque fois que papa prévoyait de "m'endurcir", comme il dit si bien, maman était toujours de sortie, papa faisait tout pour.
J'entendis papa se rapprocher de la porte, il l'ouvra et me regarda méchamment, instinctivement, je reculai.
- À partir de maintenant, tu m'appelles Edmond et non papa, tu as compris ?
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les opposés s'attirent
RomanceMélisse est une jeune fille qui vit sa vie à fond, et suite au drames qu'elle a vécu, elle ne manque pas une occasion de sortir jusqu'au bout de la nuit. Elyo connard a ses heures perdues, mais également menteur a temp plein il n'hésite pas à se fau...