les opposés s'attirent

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- "Nickel, tu gères chéris."

On est sur la route avec Meera et Ivie depuis vingt bonnes minutes, car Meera roule à deux à l'heure. Mais j'aperçois enfin le maestro au bout de la rue.

- Jake est à l'intérieur, il nous réserve une place.

C'était donc ça l'appel. En même temps, c'était bizarre qu'Ivie vienne sans Jake donc c'était logique qu'il nous rejoigne directement là-bas.

- Donc tu bosses ici ?

- Exact, faut bien gagner sa vie...

Meera me lance un regard indescriptible à travers le rétro central. Oui, je sais ce n'est pas vraiment la réalité, cette boite m'appartient, en quelque sorte, mais je préfère dire que je travaille là-bas, même les employés ne savent pas qui est le réel propriétaire.

On se gare la voiture sur le parking des employés, j'ai une place réservée autant s'en servir non ? Surtout que cette heure tout le parking est blindé. Je sors en première de cette espace étouffant, lorsque Ivie en sort mon regard se pose naturellement sur elle, elle porte une robe rouge extrêmement moulante sans pour autant être vulgaire, ses long cheveux sont relevés en une queue-de-cheval haute et plaquer a l'extrême, un rouge a lèvre du même rouge que sa robe trône sur ses lèvres. Elle relève les yeux vers moi et m'adresse son plus beau sourire, elle est vraiment magnifique, ça devrait être illégal.

- tu es...

- chut. Me lance-t-elle avec un clin d'œil.

Je me reconcentre sur la voiture pour voir une Meera en pleine conversation téléphonique. Je l'interroge du regard et elle nous fait signe d'entrer sans attendre. On se dirige donc vers l'entrée avec Ivie et grâce à mon pass employé, on arrive à passer sans attendre une minute, j'explique également signe au videur que Meera est avec nous et que quand elle arrive, il la fasse rentrer. Suite à ça, nous entrons et longeons le long couloir qui mène à la grande salle. Il est inondé de lumière rouge, ça m'étourdit un instant avant que mes yeux ne s'habituent à cette luminosité, ce qui ne sert pas a grand-chose puisque la grande salle est inondée de spots bleus. À peine avons nous mis un pied dans cette salle que la chaleur me monte déjà, des personnes sont en train de danser sur pepas de farruko, enfin danser est un grand mot, ils se déhanchent et hurlent les paroles.

Bon, le plus gros défit de ce soir ça va être que personne ne s'approche trop près, car je ne suis pas sûre d'être d'humeur à supporter des collés serrer, à part si je bois. Je ne sais pas encore si je préfère profiter à fond, alias boire pour oublier ou juste m'amuser donc ne pas beaucoup boire. Je pense que je vais me porter sur le premier choix, c'est toujours mieux de se donner à fond.

Je n'avais pas remarqué qu'Ivie s'était arrêtée pour contempler l'endroit jusqu'à temps que deux personnes me bousculent.

- Mais putain bougez de l'entrée.

Lui, il va vite faire demi-tour, au moment où je lève mon poing pour lui mettre dans la gueule, quelqu'un m'arrête, je me retourne et rencontre un regard glacial.

- Ça ne t'a pas suffi de m'en mettre un hier ?

Elyo...

- Lâche-moi ! Articulais-je entre mes dents.

Comme il ne se décide pas à lâcher mon poignet, je décide de lui laisser une dernière chance.

- Lâche-moi tout de suite !

- Lâche là.

Meera, ma sauveuse ou plutôt la sienne.

- Si tu ne veux pas te faire démolir je, te recommande de m'écouter et de lui lâcher le poignet.