Une arme spéciale

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Voici, le 8ème chapitre de Hunger Games 25, "une arme spéciale" j'espère qu'il te plairas et que tu prendras le temps de donner ton avis qu'il soit positif ou négatif !


Je ne pouvais arrêter le flot de mes pensées. L'horloge digitale indiquait quatre heures du matin en gros chiffres verts , il ne me restait plus que trois heures pour dormir mais je n'en n'avais pas la moindre envie. J'avais passé l'après-midi à chercher un moyen de m'entraîner pour me préparer aux conditions des jeux. Et cela sans trop attirer l'attention des autres tributs, en particulier celle de Manius, que je considérais à présent comme un ennemi potentiel.

Il s'avérait que je n'avais trouvé aucun atelier qui puisse réellement me préparer aux températures négatives ou aux terrains de montagne qui m'attendaient. J'avais tout de même tenté d'apprendre à faire du feu mais ce fut sans grand succès. Le peu d'étincelles que j'avais réussi à faire surgir, s'étaient rapidement éteintes.

Je regrettais de ne pas avoir appris plutôt, c'était tout le temps mon père qui le faisait chez moi, quand il fallait faire cuire quelque chose par exemple. Qui plus est, il arrivait souvent à se procurer des allumettes grâce au troc, luxe que je n'aurais pas dans l'arène.

Je me réconfortais en me disant que j'avais tout même réussi à fabriquer une couverture assez chaude avec des peaux de bêtes. Et également réalisée une espèce de potage que je considérais comme mangeable, à partir de feuilles, de racines, et d'un peu d'eau.

Aria avait été très fière de moi, quand je lui avais expliquée que j'avais deviné le climat qu'aurait l'arène et comment j'avais obtenu cette information.

- Tu es très maligne Colombe ! C'est une qualité qu'on a tendance à sous-estimer dans les jeux, on privilégie la force brute et pourtant je peux t'affirmer que tu peux tout aussi bien t'en sortir avec ce qu'il y a là-dedans ! Avait-elle dit avant de tapoter sa tempe droite.

J'aimais sa vision des Hunger Games et le dévouement qu'elle avait quand elle parlait de stratégies, des autres éditions ou de nos "talents", elle voulait vraiment qu'un de nous deux gagne. Et pourtant je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'elle était trop optimiste me concernant, soit j'étais intelligente, soit j'étais agile et j'avais cartonné à la parade grâce à cette robe que m'avait faite Vanita, mais est ce que ça allait vraiment me permettre de gagner ? Comment je ferais si je me retrouvais face à une de ces montagnes de muscles, à un de ces carrières qui pourrait me briser le cou aussi facilement que celui d'un poulet ? C'est sur cette pensée sinistre que je sombrais dans un sommeil sans rêves.

***


C'est contre mon gré que ce matin, Mira m'avait forcé à appliquer une "crème anti-cernes", un produit de "cosmétique" comme elle disait, dont j'ignorais l'existence jusqu'à maintenant. La vie des Capitoliens était frivole au point qu'ils se soucient de ce à quoi pouvait ressembler le dessous de leurs yeux ?

Ayant déjà exploré l'atelier de survie de fond en comble, c'est le parcours d'obstacle qui attira mon attention en ce deuxième jour d'entraînement. Je réussis sans mal à grimper sur les murs, à sauter sur les blocs noirs assez espacés, à garder l'équilibre sur les poutres, seuls les anneaux suspendues au plafond auxquels il fallait s'accrocher pour aller d'un point à un autre, me donnèrent du fil à retordre.

Je ne pouvais compter que sur la force de mes bras et de mes abdominaux, moi qui avait pris l'habitude depuis que je grimpais dans les vergers, de me reposer sur mes jambes. Celles-ci n'étaient d'aucune utilité à ce moment-là, pire, c'était un poids mort.

C'est sans surprise, que je lâchais, épuisée et tombais lourdement sur les fesses. J'avais senti sur moi des regards du début à la fin, donc je m'attendais à entendre des moqueries. Mais en me retournant je constatais que plus personne ne m'accordait la moindre attention. C'était un mal pour un bien.

Hunger Games 25 [ En correction ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant