Un léger vent s'engouffre par la fenêtre ouverte, tandis que quelques gazouillis d'oiseaux accompagnent le tout. Un simple petit bruit, pas de quoi le réveiller, mais juste accompagner la continuité de son sommeil.
Et pourtant, Eijiro tourne en rond dans le lit depuis déjà une bonne heure. Couvert de son drap, qui remonte jusqu'à son bas ventre, dans lequel il s'emmêle à moitié à force de bouger. Il essaye tout de même de ne pas faire trop de mouvements brusques, afin de préserver le repos de Katsuki, qui n'a pas encore l'air décidé à quitter les bras de Morphée.
L'artiste peut le comprendre. Ils ont veillé jusqu'à pas d'heure cette nuit, discutant de choses et d'autres, et leurs yeux ont fini par se fermer tout seuls aux premières heures du matin.
Le libraire n'en avait que faire, après tout, il s'agit aujourd'hui de son jour de repos. Kirishima quant à lui, vient de terminer sa formation d'hygiène en vue de son apprentissage, et profite d'encore une petite période avant que Keigo soit en mesure de l'accueillir au shop. Le tatoueur est d'ailleurs absolument ravi de son apprentis, dont il vante déjà les talents autour de lui, et clame à qui veut l'entendre qu'il va faire entrer un petit prodige dans son équipe.
Le jeune homme est certes très touché de tant de confiance à son égard, et de reconnaissance devant son travail. Mais il ne peut s'empêcher de stresser encore et toujours, percevant tout ceci comme une pression supplémentaire. Il ne veut décevoir personne dans son nouveau cheminement professionnel.
Que ce soit Takami, ou encore Izuku et Katsuki, qui ont tant cru en lui et l'ont poussé dans cette direction.
Comme toujours, le duo lui a expliqué patiemment qu'il n'était pas nécessaire d'angoisser, et qu'il n'y avait pas de raison de rater ce cheminement. Et son cœur a fini par s'apaiser, à mesure que les mots étaient prononcés de la part de ces deux garçons.
Tout en s'étirant, Eijiro jette un petit coup d'œil au réveil qui est posé sur sa table de chevet, et s'aperçoit qu'il est seulement sept heures quarante-sept. Malgré l'heure matinale, il est pratiquement sûr d'avoir déjà entendu leur colocataire partir de la maison il y a un bon quart d'heure déjà. Cette constatation l'interpelle assez, tant il trouve ce comportement assez inhabituel.
Mais il n'a pas réellement le temps de se pencher sur le sujet, parce que son attention est retenue par une présence soudaine dans son dos. Un torse bouillant qui se love tout contre lui, tandis qu'une main vient attraper la sienne, afin qu'ils entrelacent leurs doigts. Le jeune homme en soupirerait presque de bien-être, tant cette proximité l'apaise réellement, et abaisse son anxiété de quelques crans.
Aucun d'eux n'a encore prononcé un mot d'ailleurs, et Eijiro se contente d'apprécier la gestuelle de Katsuki, qui tente de le rapprocher encore plus de lui.
Après cela, il entreprend de laisser quelques baisers humides, en partant du milieu de sa colonne vertébrale, et remonte jusqu'à son omoplate. Sa route se termine au creux du cou de l'artiste, dans lequel il laisse une trace ou deux de son passage, en mordillant cette peau magnifique et sucrée qui lui plaît tant.
Kirishima se laisse faire, se mettant presque à ronronner devant un tel traitement, qui le fait soupirer un peu trop fort à plusieurs reprises. Le libraire sait pertinemment qu'il est en train de gagner à son petit manège et que les mimiques de son compagnon vont le pousser à coincer sa lèvre inférieure entre ses dents, en fermant les yeux, pendant qu'il viendra passer une main dans sa crinière blonde.
Et le futur lui donne raison, puisque quelques instants plus tard ses prédictions se réalisent. Juste après cela, Eijiro se retourne et pousse légèrement Katsuki, qui se retrouve sur le dos. Dans le mouvement, le jeune homme se retrouve sur lui, et n'attend pas plus pour poser ses lèvres sur les siennes. S'en suit un baiser passionné, fort, qui les chamboulent à l'unisson, et accélèrent leur battement cardiaque. Ils sourient à travers cet échange, tandis que Bakugo passe ses grandes mains rugueuses le long de ses reins, jusqu'à arriver à ses fesses, qu'il empoigne dans un geste ferme causant un léger cri de surprise à leur propriétaire.
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Before Us [KiriBakuDeku]
FanfictionIl était presque arrivé à un stade où il n'y croyait plus. Pourquoi faire après tout ? Pourquoi continuer d'espérer en une chimère ? En quelque chose qui n'existe pas, à part peut-être dans les contes pour enfants. Dans ces histoires couvertes de pa...