Le reveil

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PDV: Momo

Je me réveille, toujours avec ce mal de tête.

J'essaye de me relever et pour une fois, ça marche !

Je suis assise sur un lit, sûrement d'hôpital. La pièce dans laquelle je suis est très sobre, toute blanche.

Une machine bip près de mon oreille. Des chiffres sont marqués sur l'écran.

Des fils sont reliés à mes bras et à mon visage.

Je continue mon « exploration » quand la porte blanche s'ouvre sur une petite femme toute frêle qui semble un peu paniquée en me voyant. Elle ressort immédiatement en criant :

-Elle est réveillé ! Chambre 224 !

Des bruits de pas qui courts partout ainsi que des exclamations sortent du couloir.

Un homme arrive, il est assez imposant et à des cheveux blond coiffés en pétard. Il a l'air un peu énervé. Il a des yeux rouge profond qui pourrais faire frissonner plus d'un.

Il est suivi d'un autre homme, moins imposant, au cheveux étrangement blanc et rouge. Il a une cicatrice de brûlure à l'œil gauche et des yeux de différentes couleurs. Tout le rend étrange tout en lui laissant un certain charme.

-Mademoiselle Yaoyorozu ? Vous avez mal ou ?Demande le blond, toujours avec cet air énervé sur le visage.
-un peu mal... à la tête... articulais je difficilement.

Le garçon derrière lui prend parole.

-Vous venez de vous reveiller d'un comas de 2 mois. Je vous informe donc que vos parents sont en bonne santés et qu'ils sont déjà sortis de l'hôpital. Le conducteur de votre voiture a une jambe cassé mais rien de très grave. Quand à vous, vous avez un léger traumatisme crânien ainsi que des blessures plus ou moins grave sur vos jambes. Nous devrons procéder à une opération de la jambe droite dans la semaine mais les cicatrices resteront à vie. La jambe gauche n'a rien de très grave. Les sapeurs-pompiers m'ont informé que vous aviez une vue plus floue mais cela était dû au choque.

Après ce discours je soupire de soulagement car tout le monde est en vie, mais à la fois, cet homme n'a aucun tact de me dire tout cela comme ça. Je ne pourrais plus admirer mes belle jambes sans me rappeler ce moment atroce...

-Oi ! Mais t'es c*n ma parole double face ! On annonce pas ça à une patiente de cette manière ! S'énerve le blond.
-Pourquoi ? Lui dire comme ça ou autrement ne changera rien au final. Répond "double face", insensible.
-Mais... Raaaaa ! Cretin ! On t'as rien appris en cours ? Et ton éducation ? T'es parents ne t'ont rien appris non plus ?!
-Ma mère est dans un hôpital psychiatrique depuis mes 4 ans et mon père ne vie pratiquement pas avec moi.
-Mais... je te demandais pas de répondre au premier degrés !!!

Je rigole légèrement de la situation ce qui calme leur scène de ménage. Les deux hommes se tournent vers moi. L'un énervé, l'autre, sens émotion.

-Qu'est-ce qu'elle a la nerde à rire comme ça ?!
-Rien... vous me faites rire ! Pour des docteurs, vous avez l'air de bien vous entendre ! Rigolais je.
-Moi et double face ?! Ami ?!!

J'hoche la tête.

-Tch...Hum... sinon, on va t'enlever tout t'es fils et puis après tu te chut et tu fait dodo !
-Heu... ok ?

Le blond m'enlève tout les fils et sors de la pièce.

-Tu ne pars pas non plus ? Demandais je au bicolore.
-Non. Je dois vérifier que vous vous endormez avant de partir.
-D'accord...

Il s'assoit sur une chaise et prend une sorte de dossier avec marqué "Yaoyorozu Momo".

Je m'allonge et ferme les yeux mais les réouvre 2 minutes plus tard.

Je l'es referme mais les réouvre d'un coup. Dès que je ferme les yeux, je revois le moment...

-Bah alors vous n'essayez pas de dormir ? Demande le garçon.
-Je... je veux pas fermer les yeux...
-Pourquoi ?
-J'ai des images qui reviennent...
-Hum... alors reposez vous tous simplement.

Je me rallonge et ne ferme pas les yeux. Je pense juste.

Est-ce que mes parents viendront me voir ? Et mes amis ? Et peut être aussi le conducteur ? Où personne. Je vais rester seule...

-Dites... je vais rester combien de temps ici ?

L'homme me regarde avant de remettre son attention sur mon dossier. Il tourne quelques pages avant de dire :

-1 moi et demie, si tous ce passe bien.
-D'accord merci docteur...
-Docteur ? Je suis encore infirmier. M'informe t-il. Et c'est todoroki.
-Je peux me permettre de vous appeler Todoroki-san ?
-Si tu veux Yaoyorozu.

Je rougie légèrement. Il m'as tutoyer.

-Je peux vous parler ? Demandais je.
-Parler de quoi ?
-De tout et n'importe quoi ! Juste histoire de vous connaître un peu mieux !
-Hum... d'accord.
-Alors, j'ai une question, vous voulez devenir docteur ?
-Oui.
-Et vous travaillez depuis quand ?
-2 an.
-Vous n'êtes pas très bavard.
-Peut être.
-vous êtes ami avec l'homme de tout à l'heure ?
-Je sais pas. Et c'est le docteur Bakugo.

Je me tue. Ce type n'aime pas parler alors je ne vais pas le déranger.

-Que faisait tu as montreuillle ? Me demande t-il au bout de quelques minutes.

Je suis étonnée qu'il me parle.

-J'étais en vacances avec mes parents ! C'est sûrement la première fois d'ailleurs...
-Pourquoi ?
-Mes parents s'occupe d'une très grande entreprise et sont très bien situé dans les hauts rangs, ils ne sont donc pratiquement jamais là !
-Je vois. Bon je pars.

Et il partit en fermant la porte derrière lui.

J'aime bien parler avec des gens mais là je m'ennuie...

Je continue de penser à la vie dans ma grande chambre d'hôpital quand la même femme que toute à l'heure rentre.

-Enchanté Yaoyorozu ! Je m'appelle Yukino et je suis en stage ici pour devenir infirmière..!
Je vais m'occuper de te faire ta toilette car tu ne peux pas te lever à cause de ta blessure à la jambe.
-D'accord.

Elle me fait donc ma toilette (NDA: vous pensez que j'allais décrire ?!)

Puis des qu'elle eu fini, je me rhabille avec son aide puis elle s'assoie sur la petite chaise de ma chambre.

-Le docteur Bakugo a dit que parler de chose joyeuse avec les patients remonte le moral ! Alors je vais un peu discuter avec toi !
-Heu... d'accord...
-Premièrement, que fais tu dans la vie ?
-Je suis lycéenne en terminale. Je compte rester dans ma ville natale à la fin du lycée pour reprendre l'entreprise de mes parents des mes études fini.

D'ailleurs en parlant d'eux, ils ne sont toujours pas venus.

Nous passons le reste de l'après midi à parler jusqu'à ce que je m'endorme de fatigue. Elle sort de la chambre en faisant le moins de bruit possible et referme doucement la porte.

Je m'endors en toute sérénité et rêve... enfin, cauchemarde plutôt...

Pense au présent ( todomomo )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant