Reconstruction progressive

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PDV: Momo

A chaque fois que je rentrais dans la petite pièce, la première chose que j'entendais était les "bib" de la machine, la deuxième était les pleures de mon amie, et la troisième était le claquement de la porte derrière moi.

Depuis qu'on avait dû mettre le docteur Bakugo dans un coma artificiel, l'hôpital n'avait plus la même joie de vie qu'avant. Enfin, c'est plutôt depuis ce jour là...

1 moi après l'attenta, l'hôpital était reconstruit, seule quelques pièces n'était pas encore complètement finis.

L'hôpital avait moins de patients et seul les urgences du coin venait en étant tout de même très peu rassuré.

J'avais dû continuer ma rééducation et avait fini il y a déjà 1 semaine.

Bakugo étant toujours endormi, je m'y rendais pour essayer de faire sortir Ochaco de la chambre.

Les docteurs avait beau lui dire qu'il ne risquait pas la mort, elle était tellement inquiète qu'elle n'en dormait pas. Elle se disait qu'il se réveillerais avec une perte de mémoire, le cerveau rabougri avec un niveau d'intelligence aussi pire que celui de Denki quand il est HS ! Bref, que des trucs horrible.

Apparemment, les docteurs s'occupant de Bakugo allaient le retirer de son coma dans 1 semaine s'il n'est pas réveillé d'ici la.

Je pensa ma main sur l'épaule de mon amie qui me regarda en plissant les yeux de fatigue.

-Momo... je l'ai vu... il a bougé... son doigt... m'assure t-elle.

En effet, j'avais l'impression d'être devenu sa mère depuis le dernier moi. Des qu'elle disait ou faisait quelque chose de bizarre, on m'appelait moi et pas ses parents.

Encore aujourd'hui, elle avait affirmé au docteur que le doigt de Bakugo avait bouger. Non pas que je ne l'a crois pas, mais d'après le docteur, c'est totalement impossible et très probable qu'elle commence a voir des choses si elle ne dort pas.

Je n'avais pas le choix.

-Ochaco ! Je m'en fiche qu'il est bougé ou pas, mais nous savons toutes les deux qu'il va se réveiller ! Alors fait moi plaisir et je meurt pas de fatigue juste avant qu'il ne se réveille ! On rentre !

Elle me regarde, toujours l'air endormie mais avec une pointe de colère ou de tristesse.

-Non..! Je reste...
-Ochaco, on rentre.
-Non...
-Ochaco..! Prévenais je.
-Je veux pas..
-On rentre ! M'exclamais je a deux doigts de craquer. Je sais que c'est pas facile pour toi, mais c'est pas facile pour moi non plus ! Alors au lieu de te laisser mourir avant que Bakugo ce réveil, lève toi et va dormir dans un bon lit douillet pendant que je veille sur lui à ta place !

Mon amie me regarde, outrée. Elle relève la tête et essaye de se lever sans grand résultat. Je l'aide et l'amène dans un taxi en lui donnant son adresse.

Je retourne m'assoir à la place de ochaco et attend.

A un moment, il m'a sembler voir un léger mouvement de là par du blessé, mais j'ai beau avoir regardé pendant plusieurs minutes sa main, aucun mouvement à signaler. J'ai donc déduis une simple imagination du au choc.

1 heure plus tard, quelqu'un rentra dans la pièce, me saluant.

Je me suis retourné d'un coup.

-Shoto ! T'étais où ?! Je me suis inquie... ma voix se déchira quand je vue une femme l'accompagnait.

Ce n'était ni une infirmière ni sa sœur. Elle avait de long cheveux roux attachés en couette et de beau yeux vert qui me dévisageait comme si j'étais un monstre.

-Todoroki-san, c'est qui ? Demande t-elle en tournant la tête prenant une voix mielleuse qui ne lui allait pas du tout.
-Une de mes ancienne patiente.

Quoi ? C'était comme ça qu'il me voyait ? Une simple ancienne patiente ?

-Oh... tu... tu ne nous présente pas ? Demandais je en baissant la tête.
-Pas besoin. Me répond t-il. Tu peux partir, je passait voir Bakugo avec sa cousine.
-Oh ! Vous êtes Itsuka Kendo alors ! M'exclamais je.
-Oui, comment le connais tu ?
-Alors de un, je ne vous ai pas permis de me tutoyer...
-Et alors ? Todoroki-san te tutoie bien lui.
-...et de deux, ochaco avait raison.
-Hein ? Qu'a t'elle dit ? S'affole t-elle.
-Vous êtes belle et bien, une pute. Dis je calmement avec un air de petasse que m'avais appris à faire kyoka pour le délire.

Celle ci me regarda choqué.

Je me leva de la chaise et me dirigea vers la porte. Je passa à côté de shoto et cru voir un léger sourire se former sur ses lèvres. J'eu juste le temps d'entendre son murmure :
-Attends moi devant l'hôpital.

Puis je claqua la porte.

Cela faisait déjà 30 minutes que j'attendais shoto, mais toujours aucune trace de lui.

Soudain, je sentis des mains sur mes yeux et j'essayais de me retourner pour voir la personne que c'était.

-T'as était long... marmonnais je en baissant la tête.

Sans que je mis attende, il mit ses mains que mes joues et posa ses douces lèvres sur les miennes.

J'étais d'abord surprise, puis ensuite j'ai profité.

J'ai entouré son coups de mes mains puis j'ai rapproché nos corps. C'était notre premier baiser et c'était sûrement la meilleure que je puisse avoir.

Nos lèvres se séparèrent quelques minutes plus tard. Il me pris dans ses bras, à bout de souffle et me serra fort.

C'est vrai, ça devait être dure pour lui...

-Je... désolé... dit t-il avant de s'enfuir dans sa voiture, me laissant seul planté la.

Je n'est pas tout compris, mais je n'étais pas assez bête pour ne pas comprendre que ça devait s'arrêter là.

Alors, je rentra seul chez moi, en pensant. Si seulement je n'avais pas eu cet accident, je n'aurais pas eu aussi mal au cœur... je veux... je veux mourir... j'aurais dû mourir, ce jour là...

Dès que la porte de ma maison fut fermais, je m'accroupis en pleure contre celle ci alors que ma servante s'approcha de moi. Je sécha rapidement mes larmes. 

-Qui à t-il mademoiselle ?
-Rien. Je vais bien. Assurais je en me relevant, un sourire faux collé au visage. Où est à mère ?
-Dans le salon, mademoiselle.

Sans un mot, je me dirigea vers l'endroit indiqué et ouvrit la porte.

-Mère, amenez Minoru Mineta.

Pense au présent ( todomomo )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant